Séminaire d’économie politique Genève – mercredi 14 novembre 2012 08h30 08h45 Accueil, partie administrative M. Geert DESCHEEMAEKER Secr. général de la Geneva Trading & Shipping Association (GTSA) « L’importance du négoce sur la place de Genève. Les activités de la GTSA. » 10h15 Les textes ci-dessous sont de la responsabilité de l’organisateur et n’engagent pas les conférenciers. Centre historique du négoce, Londres s’essouffle au bénéfice de la Suisse. La moitié des dix plus grands acteurs globaux (pétroles, céréales, métaux) est désormais établie à Genève ou à Zoug. L’arc lémanique est en train de détrôner Londres comme place internationale du négoce. La présence de l’OMC explique en partie ce mouvement. Selon une étude de la GTSA, 35% des transactions mondiales sur le pétrole sont traitées à Suisse, même part pour les céréales, mais la proportion monte à 60% pour les métaux ! Pause, café, croissants e 10h30 M. Jacques PILET Journaliste, membre de la direction de Ringier à Zurich, responsable du développement éditorial « Suisse – Union européenne : information et désinformation » 12h00 13h45 Repas de midi M. Nicolas LEVRAT Professeur de droit international et européen, directeur de l’Institut européen de l’Université de Genève « Les enjeux de l’intégration européenne » 15h15 15h30 Economie en berne, zone euro ébranlée, solidarité fissurée : après un demisiècle d’existence, l’UE fait face à une grave crise systémique. Quelle Europe pour le Vieux Continent ? Les enjeux de l’intégration européenne nous concernent tous. La Suisse surveille de très près ce qui se trame à ses frontières. M. Nicolas Levrat exposera ses craintes et espoirs pour l’Europe de demain. Il vient de publier un ouvrage intitulé « La construction européenne est-elle démocratique ? », Ed. La Documentation française, 169 p. Pause de l’après-midi M. Nicolas BIDEAU Ambassadeur, directeur de Présence Suisse, unité du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en charge de l’image de la Suisse à l’étranger « Les secrets de la marque Suisse » 17h00 Le 20 anniversaire du « dimanche noir » (dixit J.-P. Delamuraz) nous rappelle que le refus du peuple suisse d’adhérer à l’EEE le 6 décembre 1992 a coïncidé avec une nouvelle ère de relations avec l’UE. D’aucuns estiment que l’auto-goal marqué ce jour-là symbolisait le succès du manque d’informations sur les enjeux des relations Suisse-Europe, voire la victoire de la désinformation. Sommes-nous aujourd’hui mieux informés ? Les Suisses sont-ils conscients des enjeux des négociations incessantes qui ont lieu, sans eux, à leurs frontières ? Pas sûr. Fin de la première journée Quelle est l’image de la Suisse à l’étranger, comment la promouvoir et comment l’améliorer ? La stratégie de communication internationale, que le Conseil fédéral a adoptée le 1.6.2012 pour les années 2012-2015, fournit le cadre de référence. La communication internationale s’inscrit désormais dans une démarche thématique, permettant d’assurer une communication qui tient davantage compte des besoins géographiques variables. La mise en œuvre de cette stratégie est du ressort de Présence Suisse. (Communiqué du DFAE, 1.6.12) Séminaire d’économie politique Genève – jeudi 15 novembre 2012 08h30 08h45 Accueil, présentation de la journée M. Cédric TILLE Professeur d’économie à l’Institut de hautes études internationales et du développement, Genève « Guerre des monnaies ou unions monétaires ? Comment conduire la politique monétaire dans un monde hétérogène » 10h15 10h30 M. Olivier LONGCHAMP « La Suisse, le négoce et la malédiction des matières premières » 13h45 M. René BAUTZ « Entrons-nous dans l’âge d’or du gaz naturel ? » 15h30 Docteur en histoire de l’Université de Lausanne, M. Longchamp travaille depuis 2007 sur le négoce des matières premières en Suisse, et à Genève plus particulièrement où ce commerce explose. Il publie en 2011 Swiss Trading SA (Ed. d’en bas), ouvrage qui décrit les exactions commises par les géants du négoce mondial. « Il faut éviter que la Suisse ne devienne un îlot non régulé. Notre crainte, c’est que les circuits financiers du négoce aient remplacé les comptes en banque pour blanchir de l’argent ». (L’Hebdo, 24 mai 2012) Les centrales à gaz remplaceront-elles l’énergie nucléaire produite par les cinq centrales suisses encore en activité ? Les gaziers ont élaboré un scénario pour compenser au moins 57% du courant nucléaire manquant. (L’Hebdo, 9 juin 2011) « Le paysage gazier a considérablement augmenté ces dernières années avec le développement des gaz non conventionnels. En Amérique du Nord, la forte progression des gaz de schiste a provoqué une baisse importante des prix ». (René Bautz, Assemblée Générale de Gaznat SA, Montreux, 23 mai 2012) Pause de l’après-midi M. Sergio ROSSI Professeur à l’Université de Fribourg, titulaire de la chaire de macroéconomie et d’économie monétaire « L’enseignement des sciences économiques après la crise » 17h00 e Repas de midi Ingénieur électricien, directeur de Gaznat SA, approvisionnement et transport du gaz naturel à haute pression en Suisse occidentale 15h15 e Le XIX siècle fut celui de la livre sterling, le XX celui du dollar. On pensait, il y a e peu, que le XXI serait celui de l’euro… Et s’il était celui du yuan chinois ? A chaque réunion du G20, le sujet des taux de change fait débat. Si Pékin manipule sa monnaie depuis des années, les Américains, en émettant d’astronomiques quantités de dollars, n’hésitent pas eux aussi à déprécier leur monnaie pour stimuler leurs exportations et renforcer leurs positions concurrentielles. La guerre des monnaies aura-t-elle lieu ? Qui sortira gagnant de ce choc des blocs ? Pause, café, croissants Responsable fiscalité et finance internationale au secrétariat romand de la Déclaration de Berne 12h00 Les textes ci-dessous sont de la responsabilité de l’organisateur et n’engagent pas les conférenciers. Fin du séminaire L’enseignement de l’économie politique doit respecter la réalité historique, tout en tenant compte le plus objectivement possible des événements contemporains. L’exposé présentera les erreurs fondamentales des sciences économiques actuelles, pour ensuite poser les principes d’analyse économique intégrant les enseignements à tirer de la crise globale surgie en 2008. Une attention particulière sera consacrée à la manière de renouveler l’enseignement de l’économie politique dans les écoles du niveau Secondaire II.