Commentaire Repartition Actif

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TENDANCES DES MARCHÉS
BUREAU GLOBAL DU CHEF DES PLACEMENTS
3 AVRIL 2017
Les investisseurs ont continué de manifester leur optimisme envers les actions en mars malgré les doutes qui
planaient quant à la capacité du président Trump à mettre en œuvre ses propositions budgétaires. Ces doutes
ont été soulevés après que son plan visant à modifier l’Affordable Care Act (ACA) n’ait pas été présenté devant
le Congrès en raison de la dissension au sein des représentants républicains. Les investisseurs se sont cependant
rapidement remis de cet échec, pour se tourner vers le programme de croissance économique du président et la
conjoncture macroéconomique intéréssante des pays développés et en émergence.
REVUE DES MARCHÉS FINANCIERS
31 MAR.
2017
MAR.
ÀCJ
1 AN
VARIATION DE L’INDICE
(DEVISE LOCALE)
MARCHÉS BOURSIERS
S&P 500
2 363
-0,04 %
5,53 %
14,71 %
S&P/TSX
15 548
0,96 %
1,70 %
15,22 %
MSCI EAEO
1 793
2,28 %
6,47 %
8,53 %
958
2,35 %
11,15 %
14,53 %
MSCI Marchés émergents
REVENU FIXE (%)
VARIATION EN POINT DE BASE
Taux d’intérêt 10 ans US
2,39
-0,2
-5,7
61,9
Taux d’intérêt 2 ans US
1,25
-0,6
6,6
53,3
Taux d’intérêt 10 ans CA
1,63
-1,0
-9,6
39,8
Taux d’intérêt 2 ans CA
0,75
-1,0
0,1
20,6
DEVISES
VARIATION DU TAUX
CAD/USD
0,75
-0,12 %
0,91 %
-2,35 %
EUR/USD
1,07
0,72 %
1,28 %
-6,40 %
USD/JPY
111,39
-1,22 %
-4,76 %
-1,05 %
MATIÈRES PREMIÈRES
VARIATION DU PRIX
Pétrole WTI (USD/baril)
50,60
-6,31 %
-5,81 %
31,98 %
Cuivre (USD/livre)
2,655
-1,90 %
5,87 %
21,51 %
1 247,30
-0,53 %
8,30 %
1,06 %
Or (USD/once)
Les actions mondiales ont maintenu la cadence en mars, l’indice mondial
MSCI tous les pays s’inscrivant en hausse pour un cinquième mois d’affilée.
Les actions canadiennes ont également progressé malgré le repli des prix du
brut. En Europe, les actions ont bénéficié des signes persistants de vigueur
économique dans la zone euro et des sondages qui démontrent que la
candidate eurosceptique Marine Le Pen a moins de chances de gagner
l’élection présidentielle en France. À l’opposé, les marchés boursiers des
États-Unis ont perdu de leur élan après le retrait du projet de loi phare sur
le système de santé à la fin mars. Les actions des marchés émergents ont
tenu bon et affichent les meilleurs rendements depuis le début de 2017.
D’ailleurs, elles surpassent aisément leurs homologues des pays développés
grâce au repli du dollar américain, causé par le ton moins ferme que prévu
de la Réserve fédérale américaine.
Sur les marchés obligataires, la progression continue des taux de rendement
des obligations gouvernementales a pris fin à la mi-mars, même s’il y avait
des signes d’une accélération synchronisée de la croissance dans le monde.
Les taux de rendement ont été tirés vers le bas par les investisseurs qui ont
abaissé leurs prévisions de hausses des taux après la rencontre de politique
monétaire de mars du FOMC, pendant laquelle la Réserve fédérale a relevé
ses taux sans accélérer le rythme de la normalisation. Les investisseurs ont
jugé cette position plus accommodante dans son ensemble. Parallèlement,
les écarts de crédit des obligations de sociétés et à haut rendement se sont
élargis dans ce contexte caractérisé par une incertitude accrue concernant
la politique monétaire et la chute des prix du pétrole.
En ce qui concerne les marchés de change, le dollar américain a perdu de la
valeur en raison de l’approche prudente de normalisation des taux adoptée
par la Réserve fédérale et l’absence de progrès à Washington. Par contre,
l’euro s’est raffermi, stimulé par l’apaisement des craintes d’une montée
du populisme. Quant au dollar canadien, il est demeuré relativement stable
malgré le repli des prix du brut et les commentaires toujours conciliants de
la Banque du Canada. Sur les marchés des matières premières, le prix du
pétrole a été plombé par le rebond des activités de forage et l’augmentation
des stocks américains, qui ont compensé les réductions de production
par les membres de l’OPEP. Finalement, le cuivre s’est replié et l’or a fait
du surplace, alors que les investisseurs fermaient leurs positions basées
sur l’hypothèse que les engagements de Donald Trump en matière de
dépenses en infrastructure, de réduction d’impôts et de changements
à la réglementation favoriserait les matières premières industrielles au
détriment des valeurs refuge, telles que l’or.
PW
Source : Bloomberg au 31 mars 2017
1
TENDANCES DES MARCHÉS
BUREAU GLOBAL DU CHEF DES PLACEMENTS
Ventes au détail (sur un mois)
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
-1,5
-2,0
Ventes manufacturières (sur un mois)
3,5
2,5
1,5
0,5
-0,5
-1,5
Les ventes au détail ont augmenté de 2,2 % en janvier, soit
la plus importante progression mensuelle depuis mars 2010.
De plus, les ventes manufacturières demeurent soutenues
par la faiblesse du huard et la forte demande des États-Unis.
DÉC.
JAN.
FÉV. MAR. AVR.
MAI
2015
JUN.
JUL.
AOU. SEP.
OCT. NOV. DÉC.
2016
JAN.
-2,5
-3,5
-4,5
2017
Source : Bloomberg au 31 mars 2017
Taux de chômage (%)
Inflation de base des DPC (sur un an)
5,0
1,8
4,9
1,7
4,8
1,6
4,7
1,5
La Réserve fédérale a relevé ses taux d’intérêt en
mars, puisqu’elle a réalisé des progrès importants
dans l’atteinte de son double mandat, soit le
plein emploi et un taux inflation de 2 %.
4,6
4,5
DÉC.
JAN.
FÉV. MAR. AVR.
MAI
2015
JUN.
JUL.
AUO. SEP.
OCT. NOV. DÉC.
2016
1,4
JAN.
1,3
2017
Source : Bloomberg au 31 mars 2017
PMI manufacturier zone euro
57
56
Confiance des investisseurs zone euro de Sentix
25
Nous observons des signes encourageants d’une accélération
de la croissance en Europe. La confiance des investisseurs a
atteint un sommet depuis la crise financière et l’activité
manufacturière n’a jamais été aussi forte en six ans.
20
55
15
54
10
53
5
52
51
DÉC.
JAN.
FÉV. MAR. AVR.
2015
Source : Bloomberg au 31 mars 2017
2
3 AVRIL 2017
MAI
JUN.
JUL.
2016
AUO. SEP.
OCT. NOV. DÉC.
JAN.
2017
0
CANADA
L’économie canadienne se remet toujours bien des difficultés
causées par le repli du pétrole l’année dernière. Plus précisément,
les secteurs manufacturier, du détail et de la vente en gros ont tous
enregistré d’excellentes progressions et surpassé les attentes au
début de 2017, et la balance commerciale reste en territoire positif
pour un troisième mois consécutif. En dépit de la récente vigueur de
l’économie canadienne, la Banque du Canada demeure prudente et
axée sur la réduction du risque de baisse en raison des ambiguïtés
concernant la politique budgétaire américaine et l’écart entre les
économies du Canada et des États-Unis. Il reste maintenant à voir
pendant combien de temps la Banque du Canada peut maintenir
une trajectoire monétaire divergente de celle de la Réserve fédérale
américaine, puisque les deux économies devraient progresser en
tandem au cours des douze prochains mois.
ÉTATS-UNIS
Aux États-Unis, la consommation demeure la pièce maîtresse de la
relance économique. La confiance des consommateurs a atteint un
sommet depuis 2000 sous l’effet de la vigueur persistante du marché
de l’emploi. De plus, les propositions favorables à la croissance du
président ont contribué à stimuler la confiance des marchés envers
l’économie. Après plusieurs trimestres de contraction, le secteur
manufacturier a enregistré une belle progression. La production
manufacturière a augmenté pour un sixième mois d’affilée en février,
comme l’avaient indiqué les dernières enquêtes manufacturières
aux États-Unis et l’amélioration des perspectives de croissance
mondiales. Sans surprise, la Réserve fédérale américaine a relevé ses
taux d’intérêt en raison de la conjoncture économique florissante,
mais elle a dissipé les craintes entourant une normalisation
audacieuse et accélérée de sa politique monétaire en 2017.
INTERNATIONAL
À l’étranger, la zone euro maintient la cadence depuis le début
de l’année, la relance s’observant désormais dans les secteurs
de la consommation et de la fabrication. Il est ainsi de plus en
plus vraisemblable que la prochaine étape de la Banque centrale
européenne sera de resserrer sa politique monétaire, et non de
l’assouplir davantage. Dans le même ordre d’idées, l’économie du Japon
progresse depuis maintenant quatre trimestres consécutifs (sa plus
importante séquence de gains en plus de trois ans), grâce au rebond
des dépenses des entreprises exportatrices, qui sont stimulées par la
faible valeur du yen. Finalement, les données de l’activité économique
chinoise pointent toujours vers un rebond de la deuxième économie
en importance dans le monde. La mesure officielle de l’activité
manufacturière a surpassé la barre des 50, qui sépare l’expansion de
la contraction, pour un huitième mois d’affilée et atteint un sommet
de cinq ans en mars.
TENDANCES DES MARCHÉS
BUREAU GLOBAL DU CHEF DES PLACEMENTS
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3 AVRIL 2017
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