L'image des Arabo- musulmans dans les médias au Québec
événements du 11 septembre, l'idée de réviser l'Islam, la liaison brumeuse entre le terrorisme et les Arabo-
Musulmans et le gouvernement de Hezbollah. Cela veut dire que Le Devoir et La Presse ont été engagés dans une
stratégie de propagande et de désinformation américaine. Le journaliste doit avoir une distance avec les événements
pour véhiculer une information objective.
En essayant de comprendre l'image des Arabo- Musulmans dans la presse écrite québécoise, on a également
trouvé que le traitement de l'information a été superficiel et les journalistes ont participé à accabler un groupe
minoritaire comme les Musulmans, sans tenir compte que la majorité des responsables des attentats sont juste des
citoyens saoudiens. Dans le même contexte et selon l'article 8 du code de la FPJQ et l'article B du CPQ concernant
l'attitude de la presse à l'égard des personnes et des groupes, on remarque que La Presse et Le Devoir ont cultivé et
entretenu les préjugés que plusieurs personnes portent sur les Musulmans après le 11 septembre. En somme, le
message médiatique a abouti à associer les Musulmans,les Arabes l'Islam et les actes violents commis en son nom.
Selon l'article 6 du code de la FPJQ, le Devoir et la Presse n'ont pas identifié généralement leurs sources
d'information en utilisant des expressions et des présentations, qui provoquent de l'illusion chez le public. Ainsi ce
dernier ne peut pas évaluer de la compétence. En guise d'exemple l'article du journal Le Devoir intitulé : La grande
majorité des Musulmans partagent totalement l'anti-américanisme d'Oussama Ben Laden. Il faut souligner que cette
information n'est pas basée sur des chiffres ou une source crédible.
Généralement, les titres et les contenus des articles de ces journaux ont reflété une image négative très étroite
compatible à la version américaine des attentats. Cela ne donne pas au public l'occasion d'avoir une information de
qualité avec laquelle il peut comprendre les événements. Dans le cas qui nous occupe, il s'agit non plus seulement
de rapporter la nouvelle mais de fournir des balises propres à contenir certaines effusions.
Alors, Le Devoir et La Presse n'ont pas été fidèles ni au code de la FPJQ ni au code de la CPQ à propos des
événements du 11 septembre ce qui rend la transmission d'une information crédible au public impossible.
Nul ne peut nier l'impact de la presse sur le public. La Presse et Le Devoir ont participé comme les autres sortes des
médias à fabriquer l'opinion publique vis-à-vis des Musulmans et des Arabes au Québec. Après les attentats, les
Arabo- Musulmans ont été l'objet de regards accusateurs, ont été montré du doigt, ont même été les cibles d'insultes
et d'attaques. Au même moment, la presse écrite québécoise a alimenté et renforcé cette image par des articles et
des couvertures journalistiques des événements. Ils ont utilisé des mots extrêmes dans leurs manchettes, comme
par exemple « la majorité des Musulmans et Intellectuels ». Ce traitement journalistique n'est pas basé sur des
chiffres ou sur des sources crédibles. Aussi, il y a une utilisation des mots ternes qui nécessitent d'être éclairée,
comme l'islamisme et le terrorisme.
D'abord il faut redéfinir les termes et les mettre en contexte. Le mot islamisme ne fait pas partie de la culture et
l'histoire de l'Islam. Il est créé par l'Occident qui voulait produire une nuance entre les Musulmans islamistes et les
Musulmans non islamistes. On peut ajouter le terme "Islamologue" qui fait parti des expressions importées de
l'occident. En revanche, si on cherche, on ne trouvera pas un mot comme « christianologue », désignant une
personne qui s'intéresse à la religion chrétienne.
En matière de terminologie, la presse écrite québécoise a joué avec des mots derrière lesquels se cache une grande
désinformation visant à mélanger les cartes. Dans le même sens, on remarque le mot terrorisme, qui est un produit
américain et avec lequel le pouvoir états-unien a réalisé une stratégie de conquête contre l'Afghanistan et l'Irak.
Conclusion :
On a constaté que le traitement journalistique des deux journaux n'est pas conforme au codes éthiques de la FPJQ
et le CPQ, ce qui nie la présence d'un discours médiatique objectif .La Presse et Le Devoir ont concentré leurs
articles sur les Musulmans et l'Islam sans citer les autres parties du jeu qui sont les catalyseurs de la machine de
guerre américaine, tels que la famille Bush, les services secrets d'Israël et ceux de Pakistan, etc. Ce traitement
journalistique a poussé le public d'être loin de la vérité, qui reste une victime derrière les intérêts des grandes
politiques belliqueuses. Alors, qui ne connaissait pas les Musulmans, et les Arabes, il les découvrait par les
faussetés des médias, qui les rendent « terroristes, violents et extrémistes ». Tout cela montre à quel point est sans
limites la force de nuisance des médias sur l'espèce humaine. En bref, les médias québécois (La Presse et Le
Devoir) ont été impliqués d'une manière directe ou indirecte dans une politique qui vise à bâtir un empire américain
qui domine le monde. Par contre, le rôle de la presse est de rapporter une information objective et de chercher toutes
les vérités en prenant une distance de toutes les sources pour ne pas tomber dans le piége de la propagande ou de
la désinformation dont le public est la victime. Alors que le rôle du journaliste est d'éduquer le public en donnant une
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