Bien choisir l'aliment pour votre chat ou votre chien BIEN CHOISIR L’ALIMENT POUR VOTRE CHIEN OU VOTRE CHAT
Vous aimeriez bien savoir quelle est la différence entre un aliment du commerce et un aliment proposé dans les cliniques vétérinaires. A part l'écart de prix, l'étiquette est souvent
difficile à décryptée.
Voici quelques clés pour mieux comprendre l’étiquetage des aliments et pouvoir les comparer plus facilement.
Les étiquettes comprennent une face de présentation , marketing, et une face informative, obligatoire qui indique la cible de l’aliment (ex : chiot, chaton, chat adulte…), sa
composition, les constituants analytiques, la dose recommandée.
La face de présentation
La face de présentation est un outil marketing qui met en valeur certaines propriétés du produit. Les aliments « bas de gamme » vendu en grande surface vont souvent mettre en
avant le parfum, la texture des croquettes, la variété des ingrédients.
Tout est fait pour « séduire » le consommateur, voire l’induire en erreur. Il faut donc rester critique vis‐à‐vis de ce qui est affirmé sur cette face de présentation. Par
exemple, il suffit que l’aliment contienne 4% d’une matière première pour que celle‐ci soit mise en avant sur l’emballage. Certains aliments vendus sous la forme de différents
parfums (ex : Au poulet, à l’agneau ou au bœuf) sont finalement strictement identiques, seul l’emballage change.
Quand on achète un aliment « allégé », il faut s’assurer de la différence de densité énergétique avec l’aliment standard soit suffisamment importante. Toutes les croquettes
allégées ne le sont pas de manière équivalente. En effet, si l’aliment standard de la marque était très calorique, sa version allégée ne le sera peut‐être pas suffisamment pour
permettre un amaigrissement. Par exemple : le «Friskies light chien » apporte 360 kcal/ 100g alors que le Hill’s canin light n’apporte que 305kcal/100g.
Le fabricant est libre d’affirmer que son aliment permet un « système urinaire sain » sans que cela ne repose sur des critères standard vérifiables (teneur en calcium,
phosphore, pH urinaire).
Dénomination qualitative du produit Quantité précisée de matière première
« Aromatisé avec… » 0 à 4 %
« Avec, au, contient… » 4 à 14 %
« Riche en… » 14 à 26 %
«… » 26 à 100 %
« Tout au… » 100 %
« Allégé » < de 15 %, comparé au standard de la marque
« Enrichi, extra : » > de 15 %, comparé au standard de la marque
La composition
La composition correspond à la liste des ingrédients par ordre d’importance en termes de poids « sec » avant le mélange et la cuisson. L’ingrédient majoritaire sera donc le 1 er de
la liste.
Il est souvent recommandé de s’assurer que les protéines viennent en 1er dans la composition, les chats et les chiens étant réputés « carnivores ». Mais ce n’est pas aussi simple.
Tout d’abord il faut bien distinguer protéines et viande pour deux raisons :
La viande ne contient pas que des protéines, seulement 15 à 20%.
Les protéines ne sont pas forcément issues de la viande. En effet, certains fabricants ajoutent de la gélatine (qui contient 98% de protéines) ou de la corne broyée pour
augmenter artificiellement le taux de protéines. D’autres utilisent des protéines végétales (soja, pois, lentilles). Mais ces protéines n’ont pas du tout la même valeur
nutritionnelle en termes d’apport en acides aminés et digestibilité. Elles n’apportent pas suffisamment d’acides aminés indispensables (acides aminés que l’animal ne peut pas
synthétiser mais doit obligatoirement trouver dans son alimentation).
De plus, les protéines utilisées pour la fabrication des croquettes se présentent sous forme déshydratées et sont donc comparativement plus légères que les céréales avant d’être
cuites et mélangées aux autres constituants comme le maïs. Mais ce n’est plus le cas après réhydratation. Voilà pourquoi il est tout à fait possible de retrouver les céréales en
premier dans la composition d’un aliment de bonne qualité.
Les protéines doivent être présentes en quantité mais surtout en qualité.
Les constituants analytiques
Le fabricant a l’obligation de présenter la liste des constituants analytiques du produit, à savoir :
La teneur en eau si elle est supérieure à 14%
Le taux de protéines brutes
Les matières grasses brutes
La cellulose brute (fibre)
Les cendres brutes ou matières minérales
Par contre il n’est pas obligé de détailler la liste des minéraux, des oligo‐éléments, acides gras et acides aminés.
Les aliments bas de gamme (produit à partir de déchets de carcasses, cornes, etc…) sont souvent (trop) riches en protéines et cendres. Or, les cendres correspondent aux
minéraux qui doivent être équilibrés pour éviter des troubles urinaires (pas trop riche en calcium), troubles de la croissance (calcium/phosphore), cardiaque (sodium).
A l’inverse, les croquettes que nous vous proposons possèdent une excellente digestibilité (ce qui est ingéré est assimilé par l’animal) et une formule constante.
Conclusion
Il faut toujours garder un œil critique sur ce qui est affiché sur les emballages. La lecture des constituants analytiques permet d’écarter certains aliments bas de gamme mais tout
n’est pas inscrit.