MOOC Architecture de l’information
https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/ENSDeLyon/14002/session01/about
Web et bases de données : un mariage nécessaire pour faire
face aux défis des données massives
Module 3 : Composantes d’une base de données relationnelles
Les premiers chapitres de cette semaine vous ont permis de développer une vue
globale de ce qu’est une base de données par le biais de sa définition et de ses
caractéristiques.
Nous plongerons maintenant plus avant dans la compréhension d’un modèle de
données en examinant un modèle bien connu et très répandu, soit le modèle
relationnel. C’est le modèle sous-jacent par exemple à Microsoft Access et MySQL.
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Reprenons l’exemple d’une base de données pour gérer des contacts. Une telle base
de données peut vous permettre, par exemple, d’afficher la liste de tous les contacts
en ordre alphabétique de nom de famille, ou de faire une recherche parmi vos
contacts pour identifier ceux dont l’anniversaire est en mars. Mais quelles sont les
caractéristiques de cette base de données qui permettent ces opérations?
Il y a entre autres la manière dont l’information y est structurée. Nous pourrions en
représenter les données d’une manière très simple, qui vous sera familière, soit par
une table de données.
Cette table contient les informations permettant de décrire et d’agir sur la collection
des contacts, qui sont un type d’entité. Elle met en lien chacun des individus,
représentés par les lignes de la table, avec les informations pertinentes par rapport
à la réalité représentée, soit ses coordonnées. La collection de contacts ainsi
représentée est appelée une instanciation d’un type dentité.
Chacune des colonnes, qui représente une des caractéristiques, est appelée un
attribut. Comme on peut rapidement le voir, les attributs peuvent correspondre à
des données de différents types : du texte, des dates, ou même une adresse de
courriel. C’est ce découpage de l’information en attributs de différents types qui
permet entre autres de pouvoir trier les données par nom de famille, comme il y a
un attribut Nom et que le système de base de données sait comment classer en
ordre alphabétique du texte. De la même manière, c’est parce qu’il y a un attribut
Naissance, dont les données ont été définies comme des dates, qu’il est possible de
faire une recherche pour ne retrouver que les contacts nés en mars.
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Ces actions sont possibles en raison des opérations que le modèle relationnel
permet. Nous en avons nommé deux, soit le tri des valeurs d’un attribut comme le
tri par date de naissance et la restriction à certaines valeurs d’un attribut, par
exemple, pour ne retenir que les contacts né en mars. Il y en a bien d’autres, ainsi
que d’autres caractéristiques du modèle relationnel, que nous illustrerons en
utilisant cette fois un exemple un peu plus complexe qui exploite encore mieux
toutes les possibilités de ce modèle.
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Attardons-nous donc à présent à l’exemple d’Amazon, mais en le simplifiant un peu.
Imaginons un site d’achat uniquement de livres, sur lequel il est possible de se créer
un compte pour faire des achats, dont les livres proviennent de différents
distributeurs (un même livre ne provenant toutefois que d’un seul distributeur). Un
tel site permet, par exemple, de butiner dans le catalogue sur certains sujets, de
faire des recherches sur les titres, ou de consulter le panier d’achat pour voir le
montant total des éléments que l’on y aposé.
On y retrouve ainsi trois types d’entités : (1) les clients, (2) les livres et (3) les
distributeurs.
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Pour chacun des types d’entités, on pourrait retrouver une table de données
leurs différents attributs se retrouveront consignés, et ce pour chacun des
individusqui font partie de la collection qu’elle représente.
Comme pour l’exemple précédent, c’est en raison du découpage fin en attributs et
des opérations suppores par le modèle relationnel qu’il est possible de faire des
recherches précises dans le catalogue, pour consulter les livres sur un sujet
particulier par exemple, qui est une opération de restriction, ou d’additionner le prix
des livres déposés dans notre panier d’achat par le biais d’une opération de
regroupement.
Ce qui diffère du premier exemple est le fait que l’on retrouve ici trois types
d’entités, comme la réalité représentée est plus complexe.
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