.COMMUNIQUE DE PRESSE. FeBelSol considère que la Fondation contre le Cancer désinforme le public et stigmatise systématiquement le secteur des bancs solaires « Non, les bancs solaires ne sont pas plus dangereux que le soleil ! » Bruxelles, le 2 mars 2017 – FeBelSol, la Fédération belge des centres de bronzage, réagit à la communication récente de la Fondation contre le Cancer dans la presse. La Fondation contre le Cancer tente de faire croire aux consommateurs que la recrudescence des cancers de la peau dans notre pays est due aux bancs solaires. Par le présent communiqué, FeBelSol souhaite dénoncer ces informations incorrectes et stigmatisantes ! Stigmatisation 1 En premier lieu, la lumière solaire naturelle ainsi que la lumière des bancs solaires n’est, par définition, pas mauvaise pour l’être humain. Seulement 8% de la population utilise les bancs solaires, une fois toutes les trois semaines, pendant maximum 20 minutes. La thèse selon laquelle notre secteur serait responsable de l’épidémie des cancers de la peau, relève donc purement de l’imaginaire ! Stigmatisation 2 Pour les femmes qui utilisent un banc solaire une seule fois avant leurs 35 ans, le risque serait augmenté de pas moins de 75% selon cette organisation. Cette information est entièrement tirée de son contexte ! Il s’agit d’une thèse mentionnée dans un rapport de l’OMS de 2009. L’explication était la suivante : selon l’OMS, le risque avait augmenté de 75% pour un groupe de femmes qui représentait, en chiffres, 0,7% des femmes de moins de 35 ans. En d’autres termes, le groupe à risque avait augmenté de 0,53% et arrivait à 1,23%. En divulguant ces chiffres, qui n’ont aucune base scientifique, dans la presse, la Fondation contre le Cancer tente de faire peur au public de façon démesurée. Même si le risque minimal augmente, il reste minimal. À l’époque, notre organisation faîtière au niveau européen a également contacté l’OMS à ce sujet. L’OMS n’a jamais pris la peine de réagir… Stigmatisation 3 Il est incorrect que la lumière des bancs solaires correspond à celle d’un soleil méditerranéen à l’heure de midi. Ce que l’on oublie entièrement de mentionner, c’est que le dosage du banc solaire est entièrement adapté, également en fonction du type de peau. Il s’agit donc en moyenne de 10 à 20 minutes maximum, ensuite le banc solaire s’éteint automatiquement. Ce n’est pas le cas pour le soleil. Celui brille sans interruption, et nombre de personnes sont brûlées chaque année par le soleil, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent. Stigmatisation 4 La Fondation contre le Cancer donne l’impression que les bancs solaires sont de vraies machines à cancer. Nous ne nions certainement pas qu’une exposition systématique et exagérée au soleil/banc solaire peut causer des cancers de la peau, notamment suite à des brûlures fréquentes. Toutefois, si cette exposition à la lumière du soleil est dosée et chronique, alors cela donne beaucoup d’effets bénéfiques. Pour n’en citer que quelques-uns : une meilleure résistance, une meilleure protection grâce à l’épaississement de la peau, et la production de la vitamine D, tellement importante, qui se fait de façon tout à fait naturelle grâce à la lumière du soleil. Stigmatisation 5 La Fondation contre le Cancer plaide pour une interdiction des bancs solaires dans notre pays. Il s’agit là aussi d’une stigmatisation pure et simple. Un banc solaire est un appareil qui imite le soleil et qui fonctionne de la même façon que le soleil. Le facteur déterminant est la dose, non pas la source ! On prétend que le rapport SCHEER montre clairement qu’il n’existerait aucun banc solaire sans risques. Cette hypothèse pourrait s’appliquer à un grand nombre d’autres objets d’usage courant. Bien que les fabricants d’automobiles, par exemple, observent que l’on produit désormais les voitures les plus sûres de tous les temps, une voiture ne pourra jamais être considérée comme sûre à 100%. Il suffit malheureusement de consulter les statistiques de ce secteur. Et ce n’est qu’un seul exemple. Stigmatisation 6 Le label de qualité de FeBelSol est qualifié de label qui crée un faux sentiment de sécurité. Les centres qui sont titulaires du label de qualité FeBelSol, sont obligés de signer un Code de bonne pratique professionnelle et de respecter ce Code à la lettre. Nous constatons de nouveau le manque de respect avec lequel la Fondation contre le Cancer traite notre secteur. RAPPORT SCHEER DE LA COMMISSION EUROPÉENNE Outre ces informations trompeuses divulguées par la Fondation contre le Cancer, nous doutons fortement de la crédibilité du rapport SCHEER, qui reflète de tels préjugés à l’encontre du bronzage artificiel. Chacun est libre d’avoir son opinion, mais la législation ne peut se baser que sur des faits et non pas sur des suppositions. Jusqu’à présent, aucune étude scientifique n’a livré de preuves concrètes quant à la corrélation entre l’apparition de mélanomes et l’utilisation du banc solaire. En réalité, un mélanome est lié à plusieurs facteurs, tels que les antécédents familiaux de cancer de la peau, les coups de soleil (en particulier à un âge précoce) et les grains de beauté. Aucune concertation, aucune preuve tangible Le rapport préliminaire a reçu plus de mille réactions de trente-cinq organisations différentes, dont des experts médicaux et des professionnels de par le monde entier. Malheureusement, le groupe de travail n’a corrigé que les erreurs les plus flagrantes et incontestables. Les études qui démontrent les effets bénéfiques de l’exposition à la lumière du soleil et des bancs solaires, ont été en grande partie rejetées par le groupe de travail comme étant « en dehors de la portée de l’étude ». A aucun moment, dans la centaine de pages que compte ce rapport, il n’est fait état d’une preuve permettant d’étayer de manière concrète que les UV artificiels sont plus dangereux pour la santé que ceux émis par le soleil. Ce rapport se base en grande partie sur des études effectuées avant l'entrée en vigueur de la limite actuelle d'irradiation de 0.3 pour bancs solaires en Europe. « La législation belge est l’une des plus stricte au niveau européen. En Belgique, les centres de bronzage sont soumis à l’Arrêté Royal du 20 juin 2002. En août 2008, sous l’impulsion de l’Europe, cet arrêté a été complété par l’interdiction de l’utilisation des bancs solaires par des mineurs de moins de 18 ans et l’obligation de l’utilisation des lampes aux normes 0,3W/m², soit une intensité équivalente à celle du soleil méditerranéen d'été. » Du côté de l’ESA, les doutes quant aux résultats de l’étude sont également bien présents ! « Reconnaître la défaillance de ce rapport devrait encourager la Commission européenne à évaluer un tel « avis scientifique » avec une grande précaution », explique Frank Harbusch, Secrétaire général de l’ESA. « Beaucoup d’Européens passent leurs vacances sous le soleil tropical ou subtropical, et n'emploient pas toujours des écrans solaires correctement. Pour être vraiment sérieux par rapport à la sécurité des consommateurs, la priorité devrait être d'aborder le risque des surexpositions au soleil. » Les bancs solaires, un secteur déjà fortement réglementé Depuis 2007, une norme obligatoire a été mise en place (EN60335-2-27). Le secteur du banc solaire dans son ensemble a joué le jeu en adaptant les centres et la communication avec les clients. Pour assurer non seulement la sécurité du client, mais également une utilisation responsable des bancs solaires, l'ESA et ses membres ont pris des initiatives supplémentaires. Récemment, l'ESA a présenté une nouvelle norme européenne pour la formation et les prestations de services en coopération avec l’organisme européen de normalisation CENELEC et l'institut autrichien des normes (ASI) (EN16489). L'ESA a également développé une certification, une formation et des règles de procédure pour cette nouvelle norme. De son côté, la FeBelSol entend fédérer le secteur, l’informer et faire prendre conscience à chacun, exploitants et consommateurs, de la menace qui plane sur l’activité suite au comportement de certains solariums par le non-respect de la législation. Comment? En travaillant en concertation avec les autorités et en étant l’interlocuteur du gouvernement d’une part, et d’autre part, en mettant en place un « code de bonne conduite », un « Quality Label » et un contrôle par ses propres mystery shoppers. En assurant l'exécution stricte des normes obligatoires, tant l’ESA au niveau européen que la FeBelSol au niveau belge entendent augmenter la sécurité du consommateur. Les deux organismes ont toujours été et continuent à être prêts à coopérer avec les responsables politiques pour favoriser l'adoption rapide et l'exécution des normes de sécurité sur les bancs solaires. Contact Presse : Sophie LAMBERT Blue Chilli +32 (0)477 91 45 72 [email protected] A propos de FeBelSol FeBelsol, la Fédération Belge des exploitants de Solariums, désire mettre au premier plan la qualité et la sécurité de l’usage du banc solaire avec l’application d’un code de bonne pratique, des règles claires et précises de fonctionnement d’un centre, un contrôle interne des ses membres ainsi que la supervision et l’organisation de la formation du personnel. FeBelSol est le partenaire privilégié avec les autorités et toutes les organisations qui sont concernées par la législation relative à l’usage des UV, de la santé du consommateur ainsi que les services de contrôle. L’information objective et éclairée du consommateur est aussi pour FeBelSol une mission de première importance. www.febelsol.be