Urgences Aging Easy Actions humanitaires Prothèse du genou

Magazine d’information de La Tour, réseau de soins Numéro 2 Mai 2004
Urgences
Aging Easy
Actions humanitaires
Prothèse du genou
Ensemble contre la douleur
Préparation pour l'été
Radiologie de pointe
Sus aux allergies
Pour la beauté
Magazine d’information de La Tour, réseau de soins
Numéro 2 - Mai 2004
Comité de rédaction:
James Bissell - Antoine Bloch - Véronique Harant
Liliane Jacquet - Paul Nogent - Philippe Lamballe
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Crédit photos: ©La Tour SA
(Sylvia Schibli - Gérard Suatton - Terres des hommes)
Illustrations: ©Sidonie Carillat ©2004
3 Editorial
4 Urgences
5 Symposium
6 Radiologie
8 Dermato laser
9 Dangers du soleil
10 Allergies
12 Clinique de
Carouge
13 Orthopédie
14 Actions
humanitaires
15 Cardiologie
16 Contre la douleur
19 Diabète
20 Chiffres clés
La rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.
02 SOMMAIRE
Le TARMED Tarif médical ») est entré en vigueur le 1er
janvier 2004 après quasi 20 ans de travaux. Son but principal
(et louable !) a été d’établir un catalogue des prestations
ambulatoires en Suisse et d’en uniformiser la tarification ; plus
de 4’500 actes médicaux ont été ainsi recensés. Le TARMED
doit respecter la « neutralité des coûts », c’est-à-dire ne pas
conduire à une augmentation des dépenses de santé. Il vise
d’autre part à valoriser les actes intellectuels au détriment des
actes techniques.
Les messages lénifiants de nombreux dirigeants politiques et
médicaux à propos du TARMED sont en contradiction avec ce
que ressent la majorité des médecins, médecins qui oscillent
entre la dépression et la révolte face à un nouveau système
qui :
Augmente considérablement le travail administratif et
prive ainsi les médecins d’un temps qu’ils voudraient
consacrer à leurs patients.
Augmente les dépenses de santé en raison de la surcharge
administrative (dépenses importantes en matériel
informatique et en personnel pour les cabinets privés, les
cliniques privées et les assurances).
Remplace des injustices (les spécialistes chirurgicaux
gagnaient souvent beaucoup plus que les autres
médecins) par d’autres injustices (en diminuant certains
revenus de manière si brutale et drastique que cela en
devient matériellement insupportable).
Modifie de manière si restrictive la notion d’urgence que
l’existence des Centres d’urgence non subventionnés,
comme celui de la Tour, en est menacée.
va
la médecine
suisse ?
03
EDITORIAL
La Suisse avait une excellente médecine dont il était
bien sûr possible d’améliorer l’organisation, mais le TARMED
est une révolution qui nuira à la qualité de la médecine et
constitue une menace pour la médecine privée. En outre, il
aggravera considérablement ce qui existe déjà, à savoir une
médecine à deux vitesses.
La médecine coûte de plus en plus cher dans tous les pays
industrialisés à cause des progrès techniques et du vieillisse-
ment de la population. De nombreux assureurs, politiciens et
journalistes veulent faire croire que les médecins et les clini-
ques privées sont les principaux, voire les seuls responsables
de l’augmentation des dépenses de santé. Cette affirmation
est fausse, les responsabilités se partageant entre tous les
« acteurs » du domaine. Les attaques injustifiées portées con-
tre les médecins, les tracasseries administratives à l’encontre
des patients et des médecins et les lettres accusatrices que
les assurances envoient de plus en plus souvent aux patients
compromettent gravement un élément essentiel à une bonne
médecine, à savoir une relation médecin-malade basée sur
l’estime et la confiance.
En ce qui concerne la Suisse, le principal malade est en
réalité le système de santé. Il était parfait autrefois, mais est
inadapté aujourd’hui. En effet, son financement se partage
entre les assurances, le gouvernement, les patients, sans vision
d’ensemble. En voici un exemple : à Genève, une grande partie
de la chirurgie ambulatoire était réalisée jusqu’à maintenant
en dehors de l’Hôpital Cantonal. Cette activité est bien sûr
bénéfique pour les patients et économique pour le système
de santé puisqu’elle évite les hospitalisations, très coûteuses.
Mais elle risque de disparaître puisque l’effondrement du
tarif la rend non rentable pour les spécialistes chirurgicaux,
les anesthésistes et les cliniques privées. Pour les patients qui,
comme la majorité d’entre eux, n’ont qu’une assurance de
base, il faudra donc choisir entre l’hospitalisation à l’Hôpital
Cantonal, ce qui impliquera des listes d’attente et des dépenses
supplémentaires dues à la nécessité d’engager du personnel ;
et le développement de nouvelles structures « low cost »
la sécurité et le confort optimaux risquent de ne pas être
assurés.
La situation actuelle est difficile et inquiétante pour la
médecine privée. Reste à espérer que le bon sens finira par
l’emporter et permettra d’apporter au TARMED les améliora-
tions indispensables.
Dr Antoine Bloch
Directeur médical
de l’Hôpital de la Tour
«Vite, c’est une urgence !»
À
l’hôpital de La Tour, une arrivée sur six entonne
cet appel mobilisateur. S’il entraîne rarement le
branle-bas familier aux téléspectateurs, il n’est
jamais pris à la légère. S’agit-il vraiment d’une
urgence vitale? Potentiellement vitale? Ou non vitale,
mais qui bénéficierait d’un meilleur traitement s’il était
appliqué dans les heures suivantes? S’agit-il simplement
d’un état qui nécessite une consultation sans rendez-
vous? Un exemple : la douleur thoracique d’un patient
arrivé en catastrophe manifeste-t-elle un infarctus? Une
menace d’infarctus? Ou une affection beaucoup plus bé-
nigne? Le premier cas relève du niveau I de gravité, le se-
cond du II ; l’un et l’autre justifient l’urgence, mais dans
le calme. Le slogan médical «Le temps, c’est du muscle»
dicte une action immédiate. Chaque minute peut pré-
lever son tribut en fibres musculaires cardiaques. Il im-
porte donc de ramener au minimum le délai entre les
symptômes et l’instauration d’un traitement spécifique:
dilatation mécanique du vaisseau ou thrombolyse (dis-
solution chimique du caillot). Même circonspection et
même hâte pour une jeune femme qui se plaint de for-
tes douleurs abdominales. Présente-t-elle une grossesse
extra-utérine? Nous pourrions multiplier les exemples à
l’infini, ou plutôt par 25’000, le nombre des entrées an-
nuelles aux Urgences… ce qui correspond parfois à une
centaine dans la journée.
Les médecins du SUM (Service
d’Urgences Médicales) de l’Hô-
pital de La Tour sont sur le qui-
vive en permanence absolue. Ils
reçoivent toutes les urgences, à
l’exception des urgences pédia-
triques médicales qui sont traités
directement par le service de Pé-
diatrie de 08.00 heures à minuit.
04 La Tour Info n° 2 – Mai 2004
Les urgences
05
La Tour Info n° 2 – Mai 2004
Aging easy
S
ous les auspices de la Fondation de la Tour pour
la recherche Cardiovasculaire, de la Fondation
AETAS et de la Fondation pour la recherche sur
l’ostéoporose et les maladies osseuses, un sympo-
sium public réunit quelques grands spécialistes face à
une assemblée de dirigeants et cadres d’entreprises de
la région romande, tous concernés personnellement par
le passage des années. Quatre grands thèmes sont au
centre des débats:
maladies cardiovasculaires.
intimité et prostate.
arthrose.
maladie d’Alzheimer, risques de démence.
Modérés par le Pr Francis Waldvogel, président du Con-
seil des Écoles Polytechniques Fédérales, trois médecins
du Johns Hopkins Hospital de Baltimore vont dévelop-
per ces thèmes et répondre aux questions, avec une at-
tention particulière pour les facteurs économiques et
pratiques: commencer un traitement ou une action pré-
ventive, est-ce justifié et réalisable ? Les réponses sont
encourageantes.
Les professeurs John Flynn, Don Martin et Bill Schlott se-
ront invités par le Dr Claude de Senarclens, Médecin chef
du service de Médecine de l’hôpital de La Tour. Ils seront
les orateurs des conférences « Aging easy » ou comment
diminuer les handicaps liés à l’âge, chez l’homme et la
femme.
Ces médecins dialoguent déjà régulièrement avec leurs
confrères genevois par des vidéoconférences bimensuel-
les. Ils reçoivent par courrier électronique les dossiers
des cas à débattre, si bien qu’ils se trouvent transportés
virtuellement au chevet des patients de notre hôpital.
Prévention des handicaps liés à l’âge (Aging easy)
27 mai 2004, de 18h30 à 21h00
Hôtel Ramada Av. Louis Casaï 75-77, Genève
Prévention
des handicaps
liés à l’âge
5 Dr de Senarclens gauche) et le Service de Médecine
27 mai 2004
5 Dr Flynn 5 Dr Schlott5 Dr Martin
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