En prenant appui sur vos connaissances et en illustrant à l'aide d'exemples, vous expliquerez le rôle des banques dans la création monétaire. Introduction : En 4 parties (Accroche, définition des termes, problématique et plan) Exemple : Alors que le taux d’intérêt directeur de la BCE (Banque centrale Européenne) actuellement fixé à 3% ne cesse d’augmenter ces derniers mois, on attend encore la hausse de cet indicateur. On distingue clairement, le rôle prépondérant que cette institution joue dans le contrôle de la politique monétaire et sa lutte acharnée contre l’inflation. Les banques, à tous niveaux, sont des agents économiques qui disposent de capacités de financement et qui les mettent à disposition de ceux qui en ont besoin : les entreprises, les ménages, l’État. La création de l’UEM (Union économique et monétaire) née du Traité de Maastricht (1993) et la mise en place de la monnaie unique (l’euro), ont engendré une réorganisation du système bancaire français, en particulier. Le pays n’est plus souverain en matière de politique monétaire. Pour autant, toutes les banques de second rang (les enseignes auxquelles nous avons accès), ont un rôle à jouer en matière de création monétaire. En effet, ces banques créent de la monnaie par l’intermédiaire d’un mécanisme courant : le crédit. Quels sont les rôles joués respectivement par les banques de second rand et les banques centrales en matière de création monétaire ? Dans un premier temps nous analyserons rapidement les enjeux des crédits dans l’économie française ainsi que le rôle des banques de second rang en matière d’attribution de crédits. Puis, dans une seconde partie, nous évoquerons le rôle majeur des banques centrales, du SEBC (système européen de banques centrales) en matière de contrôle de la création monétaire. Idées à développer 1 : Enjeux des crédits dans l’économie française ainsi que le rôle des banques de second en matière d’attribution de crédits. - Rôle des crédits dans le financement des agents économiques - Besoins de financement des ménages (immobilier-conso) ; entreprises (investissement) ; Etat (financement d’une partie de la dette) ; exportateurs et échanges de devises. - Les banques accordent des crédits et créent artificiellement de la monnaie qui sera détruite lors du remboursement de la dette. - A cause de la fuite de la monnaie, elles doivent se procurer de la monnaie centrale pour se financer. - Elles s’en procurent sur le marché monétaire auprès d’autres banques voire de la BC - Les taux d’intérêts pratiqués seront répercutés sur le propres intérêts. - Les banques craignant la faillite doivent s’assurer de la solvabilité des clients donc limitent naturellement les crédits accordés. - Elles trient scrupuleusement les demandes et réclament souvent des garanties. 2 : le rôle majeur des banques centrales, du SEBC (système européen de banques centrales) en matière de contrôle de la création monétaire. - Pour éviter les paniques bancaires la BCE fixe un taux d’intérêt directeur qui reporté sur les taux des BC - Ces taux sont eux-mêmes reportés sur les banques de 2d rang (financement sur le marché monétaire) - Le risque est que trop de crédit entraîne de l’inflation - La BC prête en dernier ressort aux banques pour éviter les paniques bancaires. - Le risque est que trop de crédit entraîne de l’inflation - En élevant les taux d’intérêt, le crédit est freiné et l’inflation maîtrisée - Politique monétaire harmonisée pour éviter que les politiques monétaire nationales se fassent concurrence (rôle de la BCE) – Pays non souverains. - BCE indépendante des pouvoir politiques - Notions de SEBC et d’Eurosystème (BC des pays membres n’ayant pas adopté l’euro) Conclusion : En 2 parties (Réponse à la problématique/synthèse ; Ouverture) Nous avons pu mettre en évidence que les banques de second rang sous la direction des taux d’intérêts directeurs de la BCE doivent limiter l’attribution des crédits en reportant sur leurs propres taux, la stratégie européenne en matière de politique monétaire. Tout cela, vise à assurer la stabilité - de l’UEM, et éviter la cannibalisation des banques européennes. De plus, les banques doivent s’assurer de la solvabilité de leurs clients avant de leur accorder des crédits et ainsi éviter des créances irrécouvrables qui nuiraient à leur pérennité. Il serait cependant intéressant d’analyser quelles conséquences pourrait avoir cette stratégie menée par les gouverneurs des banques centrales en matière de limitation des crédits ces derniers mois. Ne risquent-ils pas de freiner davantage la croissance européenne déjà bien affectée ? Cette politique ne risque-t-elle pas de laisser la vieille Europe en repli derrière des économies dynamiques et ainsi, creuser l’écart avec la Chine ou les États-Unis ? Corrigé proposé par l'équipe pédagogique du Lycée Guillaume Budé 94450 LIMEIL BREVANNES Académie de Créteil