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THÈSE / UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE
sous le sceau de l’Université européenne de Bretagne
pour obtenir le titre de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE
Histoire des sciences
École Doctorale Sciences Humaines et Sociales
présentée par
Loïc Péton
Préparée au Centre François Viète
Penser l'existence de vie dans
les profondeurs marines au
XIXe siècle :
entre abîme impossible et
origine du vivant (1804-1885)
Thèse soutenue le 5 janvier 2016
devant le jury composé de :
Grégory CHAMBON
Maître de conférence - HDR, Université de Bretagne
Occidentale / Directeur
Stéphane TIRARD
Professeur, Univsersité de Nantes / Co-encadrant
Hervé FERRIÈRE
Maître de conférence, Université de Bretagne Occidentale
Martine ACERRA
Professeur, Université de Nantes / Rapporteur
Olivier PERRU
Professeur, Lyon 1 / Rapporteur
Pascal ACOT
Docteur d'état, chargé de recherches honoraire au CNRS
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« Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! »
Charles Baudelaire, L'homme et la mer
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Remerciements
Je tenais tout d'abord à remercier vivement Grégory Chambon, pour avoir accepté de
diriger ma thèse lors de ces quatre années, ainsi que Stéphane Tirard, qui a pu me suivre
depuis le mémoire de master et qui a su m'orienter tout au long de ce périple entamé depuis
lors. Leur disponibilité et leur savoir furent indispensables pour ce travail.
J'adresse mes remerciements à l'école doctorale Sciences Humaines et Sociales pour
avoir offert un cadre et une aide à cette thèse. Je remercie également Sylvain Laubé pour son
investissement pour obtenir un financement auprès de la présidence de l'Université de
Bretagne Occidentale, que je remercie également, sans eux cette thèse n'aurait été.
En outre, j'adresse également mes remerciements à Martine Acerra, Pascal Acot,
Hervé Ferrière et Olivier Perru pour le temps consacré à l'analyse de mon travail et pour leur
expertise indispensable à la concrétisation de celui-ci.
Je remercie bien évidemment l'ensemble des membres du Centre François Viète, de
Brest comme de Nantes, qui m'ont aidé, de près comme de loin, notamment grâce à leurs
échanges. Parmi eux, je remercie plus particulièrement : l'ensemble des doctorants, ou
maintenant jeunes docteurs, du CFV dont Karine Le Jeune et Axel Petit, mes « aînés » de
soutenance, avec qui les échanges furent toujours enrichissants ; Céline Briée qui me conseilla
dès le début du mémoire à propos de l'histoire de la biologie marine ; Aurélie Giacomini et
Anaïs Durand pour leur aide toujours précieuse lorsque j'étais de passage à Nantes ; Jenny
Boucard et Pierre Teissier pour leur disponibilité et leur analyse qui constitua une aide
importante ; Anaël Marrec avec qui j'eus l'honneur d'organiser la première journée des
doctorants du CFV ayant lieu à Brest ; Frédéric Soulu pour les échanges sur la science
coloniale française, cela de la même façon que Hervé Ferrière qui m'apporta en plus son
savoir d'historien de la biologie marine ; Colette Le Lay et Olivier Sauzereau qui me
permirent, entre autres, d'écrire sur un Nantais écrivain de la mer : Jules Verne ; Fernando
Figueirido pour ses conseils venant du sud ; Pierre Savaton pour ses connaissances en
géologie ; Laurence Ghier et Françoise Veillet pour leur aide lors de traductions. En outre, je
remercie les différents doctorants brestois en SHS, et au-delà, que j'ai croisé au cours de ses
années et dont les échanges inter-disciplinaires furent toujours instructifs, notamment lors de
la Fabrique de la thèse.
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Au-delà du CFV, je suis reconnaissant envers les organisateurs de colloques qui
m'accueillirent, dont Vera Schwach et Walter Lenz, qui me permirent de participer au
colloque international en océanographie « Knowledge at work in the oceans of the world » en
2013 à Manchester, ainsi que les membres de la Société d'histoire et d'épistémologie des
sciences de la vie, à laquelle j'appartiens, et dont les divers événements forment toujours un
moment d'interactions enrichissantes. En outre, je tiens à souligner l'importance du travail des
équipes de conservateurs et d'archivistes des différentes bibliothèques et institutions que j'ai
arpentées, en France comme à Londres, dont plus particulièrement Gilles Chatry, de l'Institut
français de recherche pour l'exploitation de la mer de Brest, Florence Greffe, et son équipe, à
l'Académie des sciences de Paris. Par ailleurs, je remercie chaleureusement Jacqueline
Carpine-Lancre, de Monaco, qui me transmit ses notes personnelles sur Georges Aimé, cela
en espérant que l'histoire du personnage, que j'incite, se poursuive, ce que cette thèse ne fait
que modestement.
Je remercie mes parents Michelle et Daniel car leur aide fut précieuse puisqu'ils eurent
le plaisir, et parfois la difficulté, de réaliser les premières relectures, chose non aisée sans
formation en histoire. Je suis aussi reconnaissant envers mon frère Gaël qui s'y employa
également et dont les conseils cinématographiques, et autres, furent utiles en terme de paliers
de décompression... Je lui souhaite par ailleurs bon courage pour la fin de sa thèse en histoire
du cinéma. Je lui ferai parvenir des conseils océanographiques à cette fin. Merci également à
Vera qui m'aida et me soutint, à mes amis qui m'aidèrent de loin et m'aérèrent l'esprit.
Enfin, je remercie tous ces auteurs disparus qui, par leurs traces, léguèrent du fil à
retordre à l'historien, sans qui il ne serait. Je remercie également ces balbutiements sous-
marins, sirènes anciennes et modernes, ectoplamisques ou charnues, qui, de leur antre obscur,
nous attirent et nous questionnent, que ce soit sur la vie et ses capacités, le monde ou nous-
même.
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