METAPENAEOPSIS INDO-OUEST-PACIFIQUES 259
(MNHN-Na 12755), 1 Ç 14,1 mm (USNM). — St. 12, 5°13,5'S - 56°08,5'E, 60 m, sable coquillier avec blocs de corail
mort, 6.09.1980 : 1 9 18,0 mm (MNHN-Na 12659), 1 9 19,5 mm (MNHN-Na 12713), 2 9 18,2 et 19,1 mm (MNHN-Na
12756). — St. 23, 5°15,0'S - 55°42,2'E, 45-50 m, sable coquillier avec quelques Mélobésiées, 7.09.1980 : 5 9 14,1 à
16,8 mm (MNHN-Na 12757). — St. 58, 4°12,2'S - 54°39,3'E, 60-65 m, vase calcaire, 19.09.1980 : 1 9 18,9 mm
(MNHN-Na 12758). — St. 60, 4°11,2'S - 55°12,6'E, 40-50 m, sable vaseux, 19.09.1980 : 1 9 12,8 mm (MNHN-Na
12759).
"Vitjaz II", campagne 17, 4°59'S-55°33,6'E, 43-45 m, 6.11.1988 : 1 9 14,0 mm (ZIL).
TYPES. — Une femelle (MNHN-Na 12713), capturée lors de la station 12 de la campagne REVES 2 et dont la
carapace mesure 19,5 mm, est l'holotype; un mâle (Le = 12,2 mm, MNHN-Na 12714), capturé lors de la station 5
de cette même campagne, est l'allotype. Les autres spécimens récoltés lors de REVES 2 sont les paratypes.
FIG. 68. —Metapenaeopsis proxima sp. nov., 9 holotype 19,5 mm, îles Seychelles, REVES 2, st. 12 (MNHN-Na 12713) :
a, partie antérieure du corps; b-c, troisième segment abdominal, vue dorsale et coupes transversales dans les parties
antérieure et postérieure de la carène.
Cette espèce se caractérise par :
— le rostre légèrement recourbé vers le haut, qui peut atteindre presque l'extrémité du deuxième article du
pédoncule antennulaire et qui porte de 7 à
9
dents, sans compter l'épigastrique.
— la carène du troisième segment abdominal très fine dans sa partie antérieure puis divisée en deux, l'espace
compris entre les deux branches étant concave transversalement et ponctué, les ponctuations correspondant aux
insertions de très courtes soies
(fig.
68 b-c).
— le thélycum (fig. 69) : la plaque thélycale est relativement étroite (1/L compris entre 1,0 et 1,1, la longueur
étant mesurée du bord antérieur de la plaque thélycale
-
épine médiane exclue - à la partie antérieure de la base des
bourrelets de la zone intermédiaire). La zone intermédiaire porte, tout contre la plaque transversale, les orifices des
deux réceptacles séminaux; ces
orifices,
placés dans une dépression centrale, sont proches l'un de l'autre et entourés,
chacun, d'une sorte de bourrelet du côté antéro-externe; l'espace qui les sépare est plus ou moins creusé d'un sillon.
La plaque transversale est inerme et ses extrémités sont tétraédriques; sa partie médiane antérieure est creusée en
arrondi et ce plus nettement chez les spécimens de petite taille que chez les grands
(fig.
78 a). La plaque postérieure
a ses extrémités en forme de lobe arrondi et sa partie centrale en forme de lobe large et bas, n'atteignant pas le ni-
veau des lobes latéraux et portant un denticule médian sur son bord antérieur. Entre les deuxièmes péréiopodes, se
trouve une paire d'épines pas très longues et, entre les troisièmes, une paire de tubercules allongés, soudés dans
leur partie basale.
— le pétasma (fig. 70) : les valves sont lisses et peu renflées; la droite est un peu plus longue que la gauche.
L'élément distoventral est en forme de massue. L'élément distodorsal gauche est largement caché par la valve
gauche; sa partie distale est formée d'un gros lobule renflé dorsal et d'un lobule, nettement plus petit, ventral.