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• 8° l’éthique est quelque chose à
vivre au quotidien
L’APPORT DE
JÜRGEN HABERMAS
« Dans le cas où les acteurs
s’orientent, exclusivement, vers le
succès, autrement dit lorsqu’ils se
concentrent exclusivement sur les
conséquences de leur action, ils
essaient de parvenir aux ns qui
motivent leur action en inuant,
pour ce faire, par des moyens
extérieurs, usant de la «carotte et
du bâton», de menaces ou pro-
messes séduisantes, sur les termes
qui dénissent la situation et, en
l’occurrence, sur les décisions ou
les motifs de son vis à vis.
La coordination des actions
conduites par des sujets qui pro-
cèdent de cette façon, c’est à dire
stratégiquement, dépend de la ma-
nière dont s’enchaînent les calculs
égocentriques des prots»
«Morale et communication»
L’ACTIVITÉ
COMMUNICATIONNELLE
LES TROIS NIVEAUX DE REGLES
DE LA DISCUSSION.
• Les règles de l’argumentation.
• Les règles en ce qui concerne les
participants.
• C’est dans ce sens qu’Aristote , Tho-
mas d’Aquin, Maïmonide et Thomas
Smith l’ont accepté.
LA PENSÉE MODERNE
• Marque une rupture épistémologique :
la conance optimiste dans la raison,
depuis Copernic, Galilée et Newton.
• Une dichotomie entre la science posi-
tive et la doctrine normative apparaît.
• L’être et le devoir être ne pouvaient
pas se mélanger
QUELQUES AXIOMES
• 1° l’éthique de l’entreprise n’est pas une
éthique différente de l’éthique générale
• 2° le sujet éthique est la personne et
non pas l’entreprise. L’entreprise n’a
pas de responsabilité éthique.
• 3° l’éthique est une science à carac-
tère normatif
• 4° l’éthique est, avant tout, quelque
chose de positif
• 5° l’éthique ne coïncide pas toujours
avec la légalité
• 6° l’éthique n’est pas une partie de
l’économie appliquée
• 7° l’éthique ne s’impose pas de façon
coercitive