Les acteurs de l`économie sociale de Memphrémagog réunis pour

No. 207 – 21 mars 2016
« Au
« Une chaîne est aussi forte que le plus faible de ses maillons »
de la communauté, pour le mieux-être des personnes et de la collectivité ! »
Les organismes communautaires au bout de vos doigts! www.cdcmemphremagog.com
Les acteurs de l'économie sociale de Memphrémagog réunis pour
une soirée!
Comité d’économie sociale : Jean Desrosiers - La Ressourcerie, Marie-Denise Morency - CDC Memphrémagog,
Marc Sarrazin - CJE Memphrémagog, Monique Lacroix – CSSSM, Jean-Charles Bellemare – MRC Memphrémagog
et Cynthia Colette – REES Estrie.
Le 25 février dernier, le REES-Estrie, en collaboration avec le Comité d'économie sociale de la
MRC Memphrémagog, conviait les entrepreneurs collectifs du territoire à un 5 à 7 réseautage.
Cette activité avait comme objectif de permettre aux entrepreneurs et aux intervenants de faire
plus ample connaissance et d'échanger des informations sur le développement de l'économie
sociale, les outils et les ressources en soutien pour les entreprises.
Un peu plus d'une vingtaine de personnes ont participé à cette activité tenue à La Shop de
Magog. Superbe soirée, merci à tous les participants!
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Bonjour à vous,
Le CÉPOP lance cette semaine une série de cours et d'activités en agriculture urbaine destinés à l'ensemble
des résidents. Ce sera l'occasion de faire profiter les citoyens de nos espaces de production et de formation
comme la serre et le jardin collectif. La première série de 3 cours Démarrer son potager en ville, débute le 26
mars. À l'automne, nous proposerons davantage des activités orientées vers la transformation et
l'autosuffisance alimentaire.
Ci-joint la programmation en jpg afin de pouvoir la transmettre par facebook (et par le fait même... pourquoi
ne pas être notre ami facebook ). À imprimer sur du 11x17 idéalement si vous en avez la possibilité.
Merci de diffuser!
Marianne Guilmette
Centre d'écoinitiatives populaires
819-843-6116 poste 14070
www.cepop.ca
www.facebook.com/Ateliersdelaterrealassiette
« Il existe des lieux où l’on fait pousser les humains autant que les plantes et où les citoyens reprennent racine
dans leur communauté avec comme résultat un impact positif sur leur santé globale et un sentiment de
dignité accru. »
- Clermont, Le Franc Vert (2006)
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Les Classes vertes du Marais, été 2016
Les inscriptions ont commencé!
Du 27 juin au 19 août 2016
Au centre d’interprétation du Marais
Le saviez-vous? Les Classes vertes du Marais commencent dans 14 semaines
seulement!! Nous avons déjà hâte de passer l’été avec nos botanistes et entomologistes
en
herbe.
Les Classes vertes du Marais s’adressent aux jeunes de 7 à 11 ans. Ce sont huit semaines de
camp de jour avec cinq thématiques différentes : Art Nature, Entomo-phile, Chloro-phile, Nature
en Folie et Aventure. Cette dernière s’adressant spécialement aux jeunes âgés entre 10 et 13
ans.
La programmation des Classes vertes est maintenant disponible sur le site internet du Marais.
Pour la consulter, cliquez ici. Vous y trouverez également un lien vers la fiche d’inscription en
PDF que vous pouvez remplir avant de vous présenter au centre d’interprétation pour compléter
l’inscription.
Pour compléter et confirmer votre inscription, rendez-vous au centre d’interprétation du Marais
au 69 chemin Roy, du mercredi au dimanche entre 10 h et 16 h.
Pour toutes questions, réservations ou pour obtenir le formulaire d’inscription, écrivez-nous
à [email protected] ou contactez-nous au 819-843-8118.
Site internet :
www.maraisauxcerises.com
Vous avez un réfrigérateur à donner?
Nous sommes intéressés!
Nous sommes à la recherche d'un réfrigérateur à donner pour le secteur de l'éducation et des
Jardins du Marais. Peu importe le modèle, l'année ou la couleur, tant qu'il fonctionne
correctement, nous sommes intéressés. Il peut mesurer jusqu'à 6pied de hauteur et faire 2pied
et demi de largeur et nous pourrons venir le récupérer chez vous.
Pour toutes questions, informations ou pour un don: [email protected] / 819-843-8118
www.maraisauxcerises.com
Le Marais de la Rivière aux Cerises © 2016.
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Lors du prochain SOUP'INFO, le 14 avril, le Dr Georges Aird, psychiatre-gérontologue, nous
entretiendra sur la mémoire. Ne l'oubliez pas!
Comme la saison des sucres est lancée, la Coop vous propose son menu de cabane à sucre les
samedis 19 et 26 mars, et le dimanche 20 mars. Au menu : soupe aux légumes, oeufs brouillés,
effiloché de jambon à l'érable, rutabagas gratinés, fèves au lard, pommes de terre rissolées, tarte au
sucre et café à volonté! Adultes 18 $, enfants de moins de 12 ans 9 $. Premiers arrivés, premiers
servis! Réservations pour groupes de 6 personnes et plus 450-297-3787 En plus : TIRE SUR LA
NEIGE servie entre 13h et 15h à l'extérieur de la Coop par l'Érablière Vincent. 2 $ le bâton. Pour en
savoir plus : http://www.coopdugrandbois.com/?s=2739089260&blgent=2393762022.
Le dimanche 27 mars, à compter de 10h30, nous vous offrirons notre brunch de Pâques, avec
menu de circonstance : punch printanier, blinis aux courgettes et crème ciboulette, gaufre toute
garnie (chiffonnade de porc au bacon, salsa de petits légumes, œufs et sauce hollandaise), trio de
desserts (mousse au citron et petits gâteaux surprises à la crème au beurre), café à volonté.
Adultes 18 $, enfants moins de 12 ans 9 $ - sur réservation seulement (450-297-3787),.
À venir, le vendredi 1er avril : un 5 à 7 Poisson d'avril tout en musique!
Coop du Grand-Bois
12, rue Principale
Saint-Étienne-de-Bolton, Qc
J0E 2E0
Tél.: 450 297-3787
Courriel: [email protected]
Site web: www.coopdugrandbois.com
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30 000 repas servis au cours de la dernière année
Par Patrick Trudeau, le Reflet du Lac, 13 mars 2016
Joan Gingras (agente resp. de la popote roulante) et Nathalie Noël
(dir. gén. CAB Magog) ont tenu à souligner la Semaine québécoise des
popotes roulantes, du 13 au 19 mars. Derrière elles on aperçoit Louise
Picard, chef cuisinière © (Photo TC Media - Patrick Trudeau)
La popote roulante plus populaire que jamais
REPAS. La popularité de la popote roulante est loin de
s'essouffler, bien au contraire. Au cours de la dernière
année, on a recensé un total de plus de 30 000 repas
servis sur le territoire de Magog, soit 3000 de plus que
l'année précédente.
Le Centre d'action bénévole (CAB) de Magog vient de dévoiler ces chiffres, alors qu'on s'apprête à
célébrer la 11e Semaine québécoise des popotes roulantes, du 13 au 19 mars 2016.
Avec une population de plus en plus vieillissante dans la MRC de Memphrémagog, ce service de
livraison de repas prend tout son sens. «C'est un outil supplémentaire pour le maintien à domicile. Si
l'on regarde nos chiffres, 25 % de notre clientèle est âgée de 85 ans et plus», explique la directrice
générale du CAB de Magog, Nathalie Noël.
Depuis sa création en 1978, le service de popote roulante à Magog a livré plus de 395 000 repas. «Au
départ, il y avait seulement quatre ou cinq personnes qui en bénéficiaient. Aujourd'hui, nous avons
427 clients actifs sur notre liste. Ce service nécessite trois employés permanents, quelques autres de
façon occasionnelle et une dizaine de bénévoles (chauffeurs et voltigeurs) de façon quotidienne»,
ajoute Mme Noël.
Si les chiffres ont explosé au cours des dernières décennies, les recettes ont subi bien peu de
transformations. «Les clients connaissent notre menu et l'apprécient, alors on ne veut pas trop changer
les habitudes. Nous offrons toutefois certaines alternatives comme des desserts pour les diabétiques,
poursuit la directrice générale. Et si jamais les gens n'aiment vraiment pas ce qui est au programme,
ils ont toujours la possibilité de remplacer le plat principal par un spaghetti ou une omelette».
Offert au coût de 5 $, chaque repas de la popote roulante comporte une soupe, une salade, un plat
principal et un dessert.
Le service est offert aux 65 ans et plus ou à toute personne en perte d'autonomie temporaire ou
permanente. À noter que le Centre d'action bénévole R.H. Rediker de Stanstead offre aussi la popote
roulante sur ton territoire
Pour info: 819 843-8138, poste 201 (Magog) ou 819 876-7748 (Stanstead).
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2016.03.30
Lectures d’Yvon Rivard et spectacle musical de Thomas Hellman
Sous le thème l’Amérique, Thomas Hellman offrira son spectacle Rêve américain où il raconte l’histoire américaine,
de la conquête de l’Ouest à la crise des années 1930, à travers des chansons tirées du répertoire blues, folk et gospel.
Il met aussi en musique des textes de plusieurs auteurs qui ont marqué l’époque. En première partie, son ancien
professeur et écrivain maintes fois primé, Yvon Rivard, lira un extrait de son roman Le siècle de Jeanne dans lequel
le héros rattache son propre destin à celui de l’Amérique. Vision poétique et critique de l’aventure du NouveauMonde, telle qu’elle se déroule depuis les forêts de la Haute Mauricie jusqu’aux plages de la Nouvelle-Angleterre : «
Montréal est un chantier, le Québec, L’Amérique est un chantier dans lequel nous devons tous travailler à être de
nouveau et davantage oisifs, silencieux et sauvages ».
Détails
Date : 2016.03.30
Heure : 7:30 - 9:30
Site Web : http://lescorrespondances.ca
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Les femmes boomers plus pauvres que les hommes
Par Maryse Mathieu, Le Reflet du Lac, 11 mars 2016
Angèle Laroche, directrice du Centre des Femmes
© (Photo TC Media - Maryse Mathieu)
VULNÉRABILITÉ. C’est entre 55 et 64 ans que les femmes
estriennes vivent le plus grand écart de revenu moyen d’emploi, soit
à près de 64% de celui des hommes.
Ce portrait économique sur la précarité de nombreuses femmes
provient d’une étude de Concertaction Femmes Estrie réalisée en
2011. Un tableau qui n’a certes pas changé depuis, convient Angèle
Laroche, coordonnatrice du Centre des femmes Memphrémagog.
Puisque selon elle, à l’âge où les hommes sont souvent au sommet
de leur carrière, les femmes récoltent plutôt les résultats de privations faites pour concilier travail-famille.
«Traditionnellement, les femmes sont sous-payées. Elles vont aussi accepter du travail à temps partiel et sacrifier leur
carrière pour la famille, lance promptement Mme Laroche. Cela leur fait moins d’argent pour investir dans des REER». Pas
surprenant de constater que plus de 28% des Québécoises sont sans REER contre 22% chez leurs homologues masculins.
Le revenu total des femmes en Estrie est à près de 75% de celui des hommes, soit 28 000 $ comparativement à plus de 37
000 $ pour la gent masculine. Leur régime de retraite collectif est souvent moins généreux également, car elles occupent
majoritairement des emplois où les avantages sociaux sont moindres.
«Par exemple, elles aiment prendre soin des autres, donc elles sont davantage infirmières ou adjointes administratives. Les
femmes accordent plus d’avantages aux liens (humains) qu’aux biens», analyse-t-elle.
Malgré la loi sur l’équité salariale, Mme Laroche affirme qu’on est encore loin de cette réalité. «Pourquoi on maintient des
bas salaires aux femmes? Ça rapporte à qui?», s’insurge-t-elle.
Génération sandwich
La précarité des femmes boomers serait aussi attribuable au fait que celles-ci se retrouvent plus nombreuses à être proches
aidantes, en plus d’avoir vécu en plus grand nombre la monoparentalité. «Je les appelle la génération sandwich. Elles sont
encore sur le marché du travail, mais se retrouvent à prendre soins de leurs petits-enfants en plus des grands-parents.
Regardez qui s’occupe des petits pendant le semaine de relâche entre autres», questionne-t-elle.
Parfois épuisées d’avoir tant donné, en plus de voir apparaître des problèmes de santé, certaines font en sorte qu’elles
décident de ralentir la cadence dans la cinquantaine. Ces travailleuses voient donc leur revenu amputé et s’appauvrissent.
Les bilans
Selon Mme Laroche, la cinquantaine apporte son lot de bilans qui résultent parfois en une séparation de couple. Une autre
situation où les femmes, dont le salaire est plus souvent moindre que les hommes, conjuguent avec une nouvelle pauvreté.
Déçues, ébranlées, se jugeant également sévèrement sur leur apparence à laquelle elles ont tant investi (vêtements, gym,
cosmétiques), les femmes tentent de normaliser leur situation. «La moyenne d’âge de notre clientèle est de 55 ans», note
Mme Laroche. Celles-ci ne sont pas toutes en détresse, mais elles veulent briser un certain isolement. «Notre activité la plus
populaire est le déjeuner-causerie», observe-t-elle.
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Good day,
(Français a suivre)
Townshippers' Association would like to invite you to the 3rd annual Caregivers Forum.
The event will take place at the Memphremagog Community Learning Center in Princess Elizabeth Elementary school. It
will be on March 19th from 10-2, light luncheon included. The agenda for the day:

10 am doors open to the public (the school will be open at 9 to set up tables)

10.30- 11.30 (11.45) main presentation

11.30- 12.15 light luncheon and table visits

12.15- 1 choice of 2 workshops

1.15-2 choice of 2 workshops

2 close up
We would like to invite you to join us for this free event and to set up an information table. We ask that you confirm
with us by email at [email protected] or [email protected] by February 29th in order to ensure a table.
L'Association des Townshippers' aimera vous inviter à notre 3ème forum pour les proches aidants. L'évènement prendra
place le 19 mars de 10-2 heures, au Community Learning Center dans l'école primaire Princess Elizabeth. La
déroulement du journée sera:

10h portes ouvertes, accueil (l'école s'ouvre à 9 pour placer les kiosques)

10.30- 11.30 présentation

11.30- 12.15 petit manger et kiosques

12.15-1 choix de 2 conférenciers

1.15- 2 choix de 2 conférenciers

2 fin de journée
Nous aimerons vous acquérir pour cette journée gratuite. S.V.P confirmer votre présence avant le 29 février à
[email protected] ou [email protected]
Merci,
Debbie Bishop
Coordinator, Estrie Network
Partners for Health and Social Services
819 566-5717
[email protected]
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CLSC de Mansonville: une baisse de services temporaire,
selon le CIUSSS de l'Estrie – CHUS
Publié le 18 mars 2016
SANTÉ. Le CIUSSS de l'Estrie –
CHUS veut rassurer les citoyens du
Canton de Potton, qui, mécontents
des services actuellement offerts au
CLSC de Mansonville, se sont
mobilisés au cours des dernières
semaines (voir autre texte).
© (Photo TC Media - Charles-Antoine
Rondeau
Une cinquantaine de personnes se sont
rassemblées devant le point de service de
Mansonville du CSSSM, en février, pour
démontrer leur mécontentement.
L'organisation affirme que la
réduction des services infirmiers, qui
sont passés de cinq à trois jours, est
temporaire. «Elle est due à divers facteurs, notamment à des absences maladie. Nous avons deux infirmières que
nous aurions pu affecter temporairement à ce point de service, mais elles sont toutes deux enceintes et ne peuvent
y travailler pour des raisons de prévention. Il est prévu que l'offre de services infirmiers revienne à cinq jours au
cours des prochaines semaines», indique-t-on par voie de courriel.
«Compte tenu de cette situation et comme dans toute autre situation similaire, nous avons fait nos devoirs et
évalué les dossiers. Les personnes nécessitant un suivi rapide ont été référées à Magog», ajoute-t-on.
Le CIUSSS de l'Estrie – CHUS mentionne aussi que l'offre de services en physiothérapie n'a pas été coupée. «Les
services à domicile se donnent toujours par des thérapeutes en réadaptation. Une physiothérapeute a pris sa
retraite. Elle donnait exceptionnellement des services externes pour quelques patients, mais ces services se
donnent à Magog, comme le reste des services ambulatoires.»
Pas de remplacement pour le Dr Arseneau
En ce qui a trait au remplacement du Dr Jean-Louis Arseneau, décédé il y a plus d'un an, le CIUSSS de l'Estrie –
CHUS prévoit ne rien faire. «Il a déjà été dit publiquement que trois médecins offraient les services à Mansonville.
Il s'agit d'une excellente desserte pour une population d'environ 4000 personnes en comptant les municipalités
environnantes. Le médecin décédé ne voyait que des patients sans rendez-vous. Donc, il n'y a personne qui a
perdu son médecin de famille à la suite de ce départ. La desserte médicale est suffisante pour les besoins de la
population et même supérieure à d'autres municipalités», continue-t-on.
Le CIUSSS de l'Estrie – CHUS termine en voulant rassurer la communauté de Memphrémagog. «Nous nous
préoccupons de maintenir les services de proximité pour la population. Chaque situation est cependant unique et
nous ne pouvons dans ce contexte répliquer les mêmes modèles partout. Nous devons avoir une vision globale de
toute l'offre de service sur notre territoire, y compris de l'offre médicale. Nous devons adapter nos stratégies à
chaque milieu, réagir aussi aux imprévus, comme dans le cas des absences pour maladie et autres situations
contextuelles qui ont amené un ajustement de l'offre de services pour quelques semaines», conclut l'organisation.
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Régional
Un budget « de la continuité », dit le milieu communautaire
Par Alain Goupil, La Tribune, le 17 mars 2016
Une dizaine de représentants du milieu syndical et
communautaire se sont réunis à la salle du Tremplin,
rue Wellington Sud, pour écouter le discours du budget
présenté par le ministre Carlos Leitao.
SPECTRE MÉDIA, RENÉ MARQUIS
(SHERBROOKE) Malgré des «
réinvestissements » de 3 p. cent en
santé et en éducation, le budget
Leitao ne contient aucune mesure
répondant aux revendications des
milieux sociaux et communautaires
de l'Estrie. Loin de rompre avec
l'austérité, ce budget s'inscrit plutôt
dans « la continuité », estiment leurs
porte-parole qui étaient réunis à la
salle du Tremplin, rue Wellington Sud, pour écouter le discours du budget.
La coordonnatrice de Solidarité Populaire Estrie, Mylène Boisvert, a une fois de plus déploré « l'obsession
du déficit zéro » afin de réduire la dette alors que plusieurs économistes affirment que cette approche
comporte des risques indéniables sur le plan social et humain.
« On sait très bien que, dans les faits, la dette est gonflée. La dette brute, c'est un gros chiffre, mais ça
inclut la dette fédérale, alors que la dette nette, si on regarde au niveau mondial, situe le Québec parmi
les pays qui ont une dette raisonnable », affirme Mme Boisvert.
Selon elle, le gouvernement a beau jeu d'annoncer des réinvestissements de plusieurs centaines de
millions après en avoir sabré des milliards au cours des deux dernières années.
« Quand on dit que, depuis 2014, c'est 4 milliards de dollars de coupures que les Québécois ont dû subir.
Et on ne parle pas des hausses de tarifs. Trois p. cent en santé et en éducation, c'est ce qui permet
uniquement de faire fonctionner les réseaux. Ce n'est donc pas un réinvestissement réel. »
En matière de logements sociaux, l'annonce de la création de 1500 nouvelles unités à l'échelle du Québec
est nettement insuffisante, a rappelé Alain Roy, de l'Association des locataires de l'Estrie, alors que la
seule région de Sherbrooke en réclame plus de 300 par année. Pour ce qui est du supplément au loyer
annoncé dans le budget, celui-ci ne fera qu'accentuer « la privatisation » des logements sociaux, a
souligné M. Roy.
« Le logement social répond à un besoin, celui des personnes qui ont des problématiques particulières,
dit-il. Ces personnes n'ont pas seulement besoin d'un logement; elles ont besoin d'un milieu de vie qui
correspond à leurs besoins. Aller en logement privé, même avec une subvention, ce n'est pas un milieu
de vie », déplore M. Roy.
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La privatisation fait aussi clairement partie des objectifs du gouvernement Couillard en ce qui concerne
les services à la petite enfance, a fait remarquer Stéphanie Vachon, du Syndicat des travailleuses et
travailleurs des CPE de l'Estrie.
« Ce qui est flagrant, c'est qu'on assiste à une privatisation tranquille des services de garde publics et à
un investissement majeur vers le privé, dit-elle. On envoie les parents vers le privé, en leur disant que ça
va vous coûter moins cher dans le privé. On augmente la création de places dans le privé et on diminue
les places dans les CPE. Le tableau est clairement défini. »
En annonçant une bonification de la prime de retour au travail, notamment pour les assistés sociaux, le
ministre Leitao reconnaît implicitement qu'il doit revoir sa position à l'égard du salaire minimum, a réagi
Manon Brunelle, d'Illusion Emploi.
« À partir du moment où tu dis : 'je t'accorde un supplément pour travailler', c'est que le travailleur ne
gagne pas assez. Et de plus, comme ce supplément-là n'est jamais comptabilisé, ni à la Régie des rentes,
ni à l'assurance-emploi, ce n'est pas véritablement un gain. C'est un sparadrap sur un bobo qui est une
insuffisance de revenus. Ça fait longtemps qu'on dit au gouvernement qu'à chaque fois qu'il adopte une
telle mesure, c'est un coup d'épée dans l'eau, parce que ça ne soulage rien à long terme. »
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21 mars : conférence-discussion sur le polyamour
Dans le cadre de ses formations continues, le GRIS Estrie invite ses membres à
une conférence-discussion gratuite, qui aura lieu le 21 mars prochain dès 18 h 45 à
la bibliothèque Èva-Sénécal de Sherbrooke (salles 1 et 2).
Notre conférencière invitée répondra à plusieurs des questions les plus souvent
posées sur le polyamour, c'est-à-dire "le modèle de relation qui admet et accepte
qu'on puisse avoir plusieurs relations amoureuses simultanément, avec le
consentement de toutes les personnes impliquées" (définition de la sociologue Meg
Barker, 2005).
Cette conférence est gratuite pour les membres du GRIS Estrie (il vous est possible de devenir membre sur place en payant la
cotisation annuelle de 5$). Vous devez obligatoirement confirmer votre présence en écrivant à [email protected].
On vous attend donc le 21 mars dès 18 h 45!
Panels sur l'homoparentalité et sur les sports!
Le 17 mars prochain, de 10 h à 15 h, Gai Écoute vous invite à un événement de panels, en collaboration avec
Deloitte, la Coalition des familles LGBT et Équipe Canada. Cet évènement s’adresse à tous ceux et celles qui
s’intéressent aux enjeux des familles LGBT et à l’homophobie dans le monde du sport.
10 h à 11 h 30 : Défis actuels des familles LGBT et pistes de solution
Animé par Judith Lussier, journaliste, chroniqueuse et auteure
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Isabelle Côté, professeure agrégée au département de travail social de l’Université du
Québec en Outaouais
Mona Greenbaum, directrice de la Coalition des familles LGBT
Kévin Lavoie, doctorant en sciences humaines appliquées
Valérie Mallamo, animatrice à la Coalition des familles LGBT
Samuel Singer, avocat pratiquant le droit touchant aux personnes LGBTQ
13 h à 14 h 30 : Vaincre l’homophobie dans le monde du sport
Animé par Dorothy Alexandre, journaliste, productrice, animatrice et conférencière
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Maude Boudreault, responsable du soutien à la clientèle pour le programme Respect et sport pour leaders
d’activités/entraîneurs de Respect Group
Pascal Clément, entraîneur-chef de l’équipe masculine de volleyball de l’Université Laval
Rosie Cossar, membre de l’équipe canadienne de gymnastique rythmique aux Jeux olympiques de 2012 et
ambassadrice pour #UneÉquipe
Stéphane Smith, entraîneur-maître pour Hockey Québec
Pour plus de détails, visitez : http://www.gaiecoute.org/panels/.
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17 mars 2016
JPS 2016 : FAITS SAILLANTS
GRAND LANCEMENT DES JPS 2016
Le 10 février, des dizaines de personnes, enfants et adultes, se sont donné rendez-vous à l’école Sherbrooke
Elementary School pour le coup d’envoi des JPS 2016 sous le thème « Soyez un superhéros, la persévérance
scolaire, c’est l’affaire de tous ». L’équipe du Projet PRÉE a pu compter sur la grande collaboration de la
direction, des membres du personnel et des élèves de cette école de la Commission scolaire Eastern
Townships pour l’organisation de cet événement régional d’envergure. Consulter la revue de presse
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RENCONTRES INSPIRANTES ENTRE JEUNES ET ÉLUS
Grâce à la collaboration des équipes des communications des commissions scolaires de l’Estrie, 6 rencontres entre des
élèves du primaire et du secondaire et des élus municipaux ont été organisées dans les différentes MRC et municipalités
de l’Estrie. De plus, le 15 février, 5 jeunes du Cégep et de l’Université de Sherbrooke, accompagnés par l’équipe du
Projet PRÉE, ont été reçus par le maire M. Bernard Sévigny et les conseillers de la ville de Sherbrooke.
SUPERHÉROS ESTRIENS #JPS2016
Une vidéo mettant en vedette des gens engagés pour favoriser la persévérance scolaire des jeunes estriens a été diffusée
lors du lancement, puis a circulé sur le Web. Vincent Vallières, Christian Vachon, Jean-Luc Dasté et Bernard Sévigny
ont fait partie des superhéros qui ont livré de touchants témoignages. Dans les réseaux sociaux, les personnes identifiées
superhéros de la persévérance scolaire étaient invitées à nommer à leur tour un modèle de persévérance scolaire.
Accompagnées du mot clic #JPS2016, ces publications visaient à créer une vague déferlante de superhéros à travers
tout le Québec. Visionner la vidéo
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Rayonnement des JPS 2016
» Drapeau de la persévérance
scolaire. Distribué en quantité limitée,
le drapeau vert et blanc a connu un réel
engouement. Le Projet PRÉE a reçu de
nombreuses photos montrant fièrement
le drapeau hissé dans les villes, MRC,
établissements d’enseignement et
commissions scolaires.
» Retombées médiatiques. Grâce à une
stratégie médias bien orchestrée, les
médias régionaux et locaux ont
largement couvert les JPS 2016. Ont été
recensés : 5 reportages télé, 13
entrevues radio, près de 30 articles
imprimés et web. Une cinquantaine de
retombées au total.
» Placement média. Pour maximiser la
visibilité des JPS, du placement publicitaire a été fait dans 8 hebdos locaux, la Tribune, The Record, 3 stations radio, à la télé et
sur le site Web de Radio-Canada.
» Rubans de la persévérance scolaire. Grâce à la collaboration de la Fondation Desjardins et Uniprix, 10 000 rubans ont été mis
en circulation et le grand public a pu s’en procurer gratuitement.
» #JPS2016. La page Facebook Persévérance scolaire, qui compte près de 1300 adeptes, a été très active. Plus de 100
publications au total et beaucoup de partages!
Une semaine bien remplie
» 255 activités recensées dans plus de 200 organisations, scolaires, extrascolaires, MRC et municipalités.
L’inscription de ces activités sur le siteJPSEstrie.ca a permis de les promouvoir et de les répertorier.
» Rencontre dans les MRC. Les conseils des maires des MRC ont été rencontrés par l’équipe du Projet
PRÉE. En tant que leaders dans leur milieu, les élus ont été invités à s’impliquer au regard de la réussite
éducative et à prendre part aux JPS.
» Match de la persévérance scolaire du Phoenix de Sherbrooke. Le 13 février, au Palais des sports
Léopold-Drolet, 2340 spectateurs ont assisté à l’événement. 100 sièges réservés pour les admirateurs de
hockey et de persévérance scolaire. Un concours Facebook. Plusieurs messages JPS diffusés lors du match.
» Déjeuner-conférence pour les employeurs. Organisée en collaboration avecConciliation études-travail
Estrie, conférence qui portait sur les pratiques d’accueil, d’intégration et de fidélisation des employés. 60
employeurs conciliants y ont assisté.
» ParentEstrie.com. Lancement du répertoire de ressources destinées à tous les parents de l’Estrie, une
bibliothèque virtuelle pour les aider à accompagner leur enfant tout au long de son parcours scolaire.
» Concours Deviens Jeunes reporter. Parmi toutes les idées de reportage proposées, c’est celle de
Guillaume St-Onge, de l’école la Montée qui a été choisie et qui sera produite, réalisée et diffusée par
Radio-Canada Estrie. Cet étudiant a proposé de réaliser un reportage sur les carrières possibles dans
l'univers des jeux vidéo.
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National et divers
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Budget : La maison est en ordre, vraiment ?
Blogue Iris – Journal de montreal
PHILIPPE HURTEAU
Jeudi, 17 mars 2016
Avec la publication de son 3e budget, le ministre des Finances se félicite d’avoir remis la « maison » des finances de l’État
en ordre. En atteignant l’équilibre budgétaire, Carlos Leitão poursuit dans la lignée indiquée par le premier ministre lors
du remaniement ministériel d’il y a quelques semaines. Il passe sous silence les conséquences des deux dernières années
d’austérité en insistant sur des investissements insuffisants pour compenser les coupes de 4 G$ qu’ont subi les différents
services publics depuis 2014. Pourtant, avec une augmentation des revenus du gouvernement de 2,7 % contre un
accroissement des dépenses de 2,4 %, il aurait été possible de réinvestir dans les services de manière significative. Voyons
ce qu’a plutôt choisi de faire le gouvernement.
Des surplus cachés
Le gouvernement se targue de présenter un budget équilibré. Il serait même dans une nouvelle phase de déploiement
visant le développement économique. Il est vrai que ce gouvernement enclenche une nouvelle phase budgétaire. Pour
cette année et celles qui suivront, des surplus budgétaires sont dissimulés dans le budget donnant l’impression que le
gouvernement n’a pas vraiment de marge de manœuvre. Ce n’est pas une nouvelle réalité : depuis des années, une partie
des surplus ou des déficits se retrouve dans la case comptable «Fonds des générations». Pourquoi ces surplus sont-ils
cachés? Tout simplement parce qu’en affectant ainsi, à l’avance, son surplus, le gouvernement évite tout débat sur son
utilisation. Ces fonds sont attribués, ils ne sont plus disponibles. Merci, bonsoir. Juste pour 2016-2017, c’est 2 G$ qui sont
investis dans ce fonds et cette somme atteindra 2,5 G$ l’an prochain. En procédant ainsi, le gouvernement a beau jeu : il
se présente comme un gestionnaire responsable de la dette tout en coupant l’herbe sous le pied de ceux et celles qui
désirent un réinvestissement dans les services. Pourtant, même sans le Fonds des générations, le ratio dette-PIB est déjà à
la baisse. Autant dire qu’investir dans le Fonds relève d’abord du choix idéologique.
Cette année, c’est donc un surplus de 2 G$ qui est à la disposition du ministre des Finances. Et il s’est privé de 476 M$
supplémentaire pour alléger le fardeau fiscal des entreprises et des particuliers. Il ne fait que nous donner l’illusion qu’il
n’a pas le choix de maintenir ses politiques rigides.
Aide fiscale aux entreprises : buffet ouvert
Le «retour» à l’équilibre budgétaire de cette année est présenté avec le «Plan économique du Québec». Sur quoi se base ce
plan économique? Sur deux stratégies. La première est de compenser les salaires trop bas offerts par le marché du travail
pour plusieurs travailleurs et travailleuses. La seconde est de croire à la pensée magique voulant qu’une baisse d’impôt va
générer de l’investissement privé.
Le gouvernement nous présente une baisse d’impôt pour les particuliers. C’est vrai qu’il y a l’abolition partielle de la taxe
santé, mais la raison pour justifier la majorité de ces baisses est d’offrir plus de revenu pour les gens qui travaillent à bas
salaire : augmentation du taux de la prime au travail, diminution de l’âge (passant de 63 ans à 62) donnant droit au crédit
d’impôt pour les travailleurs d’expérience, bonification du bouclier fiscal. En d’autres termes, la majorité des baisses
d’impôt pour les particuliers vise à palier aux problèmes liés au marché du travail. Ils offrent ainsi près de 310 millions
sur 5 ans pour compenser le fait que ce marché offre trop souvent de trop bas salaires pour vivre convenablement.
De plus, avec ce budget, le gouvernement annonce une pléthore de mesures fiscales allégeant le fardeau des entreprises,
réduisant ainsi les revenus de l’État sur 5 ans de 3,6 G$. Encore ici, l’État utilise ses ressources pour compenser la frilosité
des entreprises quand vient le temps d’investir. Il y a dans ces mesures une réduction de l’impôt sur le profit des PME
ainsi que plusieurs crédits d’impôt et déductions fiscales. À ceci s’ajoute la victoire partielle d’un combat du monde des
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affaires, à savoir la réduction de leur collaboration à l’assiette des revenus de l’État par la diminution de leur contribution
au Fonds des services de santé (FSS). Juste cette mesure représente 385 M$ annuellement.
Les conséquences de l’austérité : structure de restriction permanente
Au mieux, les « réinvestissements » annoncés dans le budget vont couvrir les coûts de systèmes. Par exemple,
l’augmentation de 3 % des fonds en éducation couvriront, plus ou moins, l’évolution de ces coûts. Cependant, l’ajout de
500 M$ sur 3 ans ne compensera pas les coupes de 675 M$ survenues depuis 2014. Le résultat de l’austérité sera donc de
créer un déséquilibre permanent entre les ressources et les besoins en éducation.
En santé, la situation est pire. L’augmentation de 2,4 % est loin d’être suffisante pour combler les besoins de la
population. En fait, pour 2016-2017, c’est 540 M$ qui manquent pour seulement couvrir les besoins du réseau. À cela
s’ajoutent les 963 M$ en compressions dans la santé et les services sociaux depuis deux ans.
Que fait le gouvernement, face à ce manque à gagner? Il annonce un investissement de 80 M$. À ce stade, autant dire
qu’il ne fait rien. Sauf bien entendu faciliter les chirurgies d’un jour au privé.
La vielle économie, encore
Dans les différents documents budgétaires, le ministre des Finances avance qu’il faut désormais miser sur l’innovation et
l’économie du savoir. Pour y arriver, comme nous l’avons vu, le budget mise essentiellement sur un allègement de la
contribution fiscale des entreprises. Un lieu d’investissement que ne manque pas d’occuper le gouvernement avec des
sommes concrètes et non seulement des cadeaux fiscaux est celui de la vielle économie : 450 M$ pour la Société du Plan
Nord, bonification du crédit d’impôt relatif aux ressources naturelles, 230 M$ pour le secteur forestier, 10 M$ pour la
stratégie maritime, 539 M$ en rabais tarifaire d’électricité pour les entreprises manufacturières, etc.
Nous touchons là, comme avec les politiques fiscales, au cœur de la transformation austéritaire de l’État : le
gouvernement dépense, il dépense beaucoup, seulement il dépense dans le soutien au secteur privé. Aussi, des sommes
importantes sont investies dans des projets qui, bien que présentés comme centraux et structurants par le gouvernement,
n’ont toujours pas porté fruit. Ainsi, tant le Plan Nord que la stratégie maritime, au-delà des slogans, demeurent au mieux
des stratégies industrielles dignes du siècle dernier qui enferment le Québec dans son rôle de pourvoyeur en ressources
naturelles.
Il n’est pas surprenant alors que le plan économique du PLQ, qui à la base devait créer 250 000 emplois en 4 ans, ne
pourra atteindre sa cible. Malgré toutes ces mesures, l’investissement privé fait du surplace. En gros, malgré les cadeaux
fiscaux et les plans pour attirer les investisseurs, rien ne bouge.
Confondre soutien individuel et solidarité
Dans ce budget, des sommes pour le moins marginales sont prévues pour, selon les termes du document budgétaire,
soutenir les personnes et les collectivités. Concrètement, pour 2016-2017, il est question d’investissement qui atteindront
un maigre 27,5 M$, dont la principale dépense est liée à la diminution de 50 % de la contribution additionnelle à l’égard
du 2e enfant en service de garde (16,1 M$). En clair, les parents qui ont un deuxième enfant pourront économiser la
moitié de la contribution additionnelle qui fut instaurée avec la modulation des tarifs des services de garde. Comme cette
modulation était, à la base, une mauvaise idée, on peut d’abord se réjouir d’une telle mesure. Cependant, l’impact sur les
finances familiales variera grandement en fonction du revenu de chacun. Ainsi, une famille avec un revenu total de
160 000 $ pourra économiser 1 156 $ contre seulement 64 $ pour une famille avec des revenus de 75 000 $. Il s’agit donc
d’une mesure ciblée, qui ne règle rien au cafouillage tarifaire instauré par le gouvernement et qui, en plus, favorise
davantage les familles à plus hauts revenus.
Les autres mesures sont risibles : 3 M$ pour la stratégie gouvernementale sur l’égalité entre les femmes et les hommes,
1,9 M$ pour la prévention de la violence sexuelle, 2,4 M$ pour les milieux autochtones et 0,1 M$ (oui oui : un gros
100 000 $) pour les banques alimentaires. Pendant ce temps, le gouvernement prévoit, avec la loi 70, pénaliser les gens à
l’aide sociale pour économiser 50 M$. Encore ici, ce budget est loin de rétablir quoi que ce soit.
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Vous contribuez au développement de villes plus inclusives pour les personnes
ayant des incapacités?
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et citoyens impliqués dans la conception, le développement et la mise en oeuvre des dispositifs et des
infrastructures urbaines et des services aux personnes ayant des incapacités.
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des personnes ayant des incapacités que celles des acteurs publics et privés. Les participants seront
partenariat et aux conditions essentielles pour assurer l'appropriation des innovations sociales parmi le
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Réception des propositions de communication : 30 avril 2016
Confirmation de l'acceptation des propositions de communication : 15 juin 2016
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LE QUÉBEC, CHAMPION MONDIAL DE L’ÉCONOMIE
SOCIALE
I
RIS BILLET
14 MARS 2016
Par Fanny Gérin-Lajoie
Le Québec figure parmi les endroits au monde où l’économie sociale est la plus florissante. Il est
d’ailleurs souvent pris en exemple lors d’événements internationaux ou d’études portant sur ce thème
dans le but de comprendre quelles sont les structures et les cultures propices à l’émergence et au
développement d’une telle économie. Des pays comme la Corée du Sud, l’Espagne ou la France
considèrent donc le Québec comme un exemple à suivre en matière d’économie sociale. Mais ici,
connait-on vraiment notre économie sociale? Et plus important, qu’est-ce que cela apporte au
développement social et à la richesse collective?
QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIE SOCIALE?
L’économie sociale, ou entreprenariat collectif, est une forme d’économie qui n’est pas basée sur le profit, mais
plutôt sur le développement de la collectivité. Les entreprises qui sont basées sur un modèle d’économie sociale
redistribuent ainsi les profits au sein de la collectivité, souvent dans le secteur au sein duquel elles évoluent. On
retrouve entre autre les coopératives et les organismes à but non lucratif dans cette catégorie. L’économie sociale
représente au Québec environ 10% du PIB et plus de 150 000 emplois répartis dans plus de 7000 organismes
œuvrant dans une vingtaine de secteurs d’activité, ce qui en fait un modèle d’économie très important. Ces chiffres
ne représentent cependant qu’une partie de l’impact de cette forme d’économie.
STABILITÉ ÉCONOMIQUE
L’économie sociale influence bien plus que le taux d’emploi et le PIB. Contrairement à l’économie de marché
plus traditionnelle, l’économie sociale est beaucoup moins sensible aux fluctuations du marché. En effet, lors de
crises économiques, les entreprises d’économie sociale sont beaucoup plus solides que les entreprises privées, et
permettent ainsi une stabilité économique locale. Ces constats sont visibles dans les rapports d’Investissement
Québec qui démontrent que les investissements en entreprises d’économie sociale ont les plus faibles taux de
perte, ainsi que dans les études de la Direction des coopératives qui démontrent que les entreprises d’économie
sociale ont une durée de vie plus longue que les entreprises traditionnelles. De plus, le modèle de l’économie
sociale s’inscrit dans une idéologie de partage de richesse en plus de se soucier du développement économique
local. En effet, alors qu’une entreprise privée décidera de fermer boutique si son rendement est insatisfaisant (et
c’est bien normal), créant ainsi des pertes d’emploi dans la région où elle s’était établie, une entreprise d’économie
sociale, dont le profit n’est pas le but, voudra au contraire stimuler l’économie locale en créant ou en participant
aux initiatives de stimulation économique et/ou sociale.
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QUALITÉ DE VIE
Le deuxième impact se trouve au plan de la qualité de vie. En réinvestissant dans la collectivité, les entreprises
d’économie sociale participent à l’augmentation de la qualité de vie des citoyens, tout en stimulant l’économie,
en renforçant le filet social et en assurant une meilleure distribution de la richesse. Ainsi, les pays où l’économie
sociale est très présente démontrent en général une plus grande distribution de richesse collective ainsi qu’un
indice de bonheur plus élevé. Ces deux indicateurs de qualité de vie sont en effet plus élevés au Québec que
partout en Amérique du Nord ainsi que dans beaucoup de pays en Occident. En 2011, l’OCDE a publié pour la
première fois son index du vivre mieux, comprenant le thème du bonheur subjectif. En insérant le Québec dans
le calcul de cet indicateur (travail effectué par Luc Godbout et Marcelin Joanis), on s’aperçoit que le Québec
arrive deuxième, tout juste derrière le Danemark et devant le Canada, alors que les États-Unis arrivent 12ème.
L’indicateur de distribution de richesse est quant à lui calculé avec le coefficient de Gini (coefficient se situant
habituellement entre 0.2 et 0.5, dont le plus petit coefficient signifie une plus grande distribution de richesse).
Selon l’Institut de la Statistique du Québec, le Québec se situe à 0.31, donc au-delà du Canada anglais à 0.34 et
bien au-delà des États-Unis, à 0.45. Cela signifie qu’au Québec, une plus grande proportion de la population
jouit de la richesse collective.
RICHESSE COLLECTIVE
Il serait faux de croire que les entreprises d’économie sociale dépendent de l’État et de subventions pour assurer
leur fonctionnement. En effet, si elles reçoivent de l’aide gouvernementale, cette aide est nettement inférieure à
celle prodiguée aux entreprises privées, toutes proportions gardées. De plus, ces investissements sont souvent
décuplés en termes d’impact économique. Par exemple, une étude d’impact portant sur les entreprises d’économie
sociale œuvrant dans le soutien à domicile a démontré que chaque dollar investi provoquait un impact net de
5,27$.
Le modèle d’économie sociale est donc bien fort au Québec, mais tarde à être reconnu pour ce qu’il est. Beaucoup
d’entreprises choisissent ce modèle sans que les citoyen·ne·s ne soient nécessairement au courant. Par exemple,
à Montréal, la Société des Arts Technologiques (SAT) pratique le modèle d’économie sociale, et est aujourd’hui
un pilier dans son domaine au Canada. On retrouve également les CPE, des associations d’activités sportives, le
café campus, le cinéma Beaubien, Culture Montréal, les éditions Orotégez-vous, les YMCA, la TOHU, le Divan
Orange, et bien d’autres.
Une économie forte se doit d’être diversifiée non seulement dans ses secteurs mais également dans ses formes
d’entreprises. Si l’État a son rôle à jouer et l’entreprise privée est un pilier économique, l’économie sociale est
aujourd’hui un incontournable et se doit d’être mise de l’avant. C’est dans cette optique que le chantier de
l’économie sociale commencera en 2016 une tournée de deux ans à travers tout le Québec pour développer le
réseau de l’économie sociale au Québec et s’assurer de sa vitalité. En partenariat avec les entreprises privées et
les municipalités, le développement de l’économie sociale en région et en ville assurera un niveau de prospérité
économique visant une économie stable et diversifiée, en plus d’une redistribution de la richesse juste et une
qualité de vie enviable.
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Câlins et chatouilles pour le cœur
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Prochain Maillon
Lundi 4 avril 2016
Mise en page, recherche et rédaction : Marie-Denise Morency
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