Accès aux soins médicaux et services communautaires
L'Enquête sur les impacts de l'épilepsie chez les Canadiens révèle qu'à partir du diagnostic et ce, tout au
long de leur vie, les Canadiens vivant avec l'épilepsie doivent avoir un meilleur accès aux soins médicaux
spécialisés. En moyenne, les répondants ont attendu près de quatre ans avant d'être diagnostiqués
épileptiques et près d'un an avant d'être vus pour la première fois par un spécialiste de l'épilepsie.
Environ 60 % des répondants qui étaient candidats pour la chirurgie ont attendu jusqu'à cinq ans avant
de subir une chirurgie de l'épilepsie. En ce qui concerne le traitement continu de l'épilepsie, 40 % des
répondants affirment voir leur médecin généraliste ou médecin de famille régulièrement pour des
traitements pour l'épilepsie et seulement 30 % disent avoir déjà rencontré un épileptologue, un
neurologue spécialiste de l'épilepsie.
Les résultats de l'enquête montrent également que selon certains répondants, l'accès à des services
communautaires de soutien et à des prestations d'invalidité gouvernementales est inexistant. Bien que
les services sociaux existent pour les personnes souffrant d'épilepsie, deux Canadiens sur dix vivant avec
ce trouble affirment que ces services ne sont pas disponibles dans leur communauté. Un peu plus des
trois quarts des répondants (77 %) croient que l'épilepsie non contrôlée devrait être considérée comme
un handicap et 41 % disent que les prestations d'invalidité gouvernementales ne sont pas disponibles
pour eux.
Fréquence et traitement des crises
L'Enquête sur les impacts de l'épilepsie chez les Canadiens confirme que la majorité des adultes
canadiens vivant avec l'épilepsie continuent d'endurer des crises qui ont de profondes conséquences
physiques, psychologiques et émotionnelles. À une question sur la fréquence des crises, la presque
totalité des répondants (96 %) ont indiqué qu'ils souffrent de crises d'épilepsie. Seulement 4 % ont
affirmé qu'ils n'ont pas de crise.
L'enquête souligne également que l'accès à de nouvelles et de meilleures options de traitement est
nécessaire pour minimiser les impacts de l'épilepsie chez tous les Canadiens touchés par ce trouble. La
plupart des répondants (82 %) disent dépendre de médicaments pour gérer les crises et affirment avoir
eu en moyenne quatre prescriptions différentes depuis le diagnostic.
Prendre position pour l'épilepsie
« À la lumière de ces résultats, il est temps pour les Canadiens de prendre position et de soutenir les
personnes atteintes d'épilepsie » insiste Mme. Dempsey. « Ensemble, nous devons faire tout ce qui est
en notre pouvoir pour éliminer la stigmatisation. Nous y arriverons en augmentant la sensibilisation de
la population envers ce trouble et en assurant un meilleur accès à toutes les options sécuritaires et
efficaces pour un contrôle optimal des crises » conclut la présidente de l'Alliance.
Menée par Léger Marketing, l'Enquête sur les impacts de l'épilepsie chez les Canadiens a été financée par
UCB Canada inc. 671 adultes canadiens vivant avec l'épilepsie ont répondu au questionnaire en ligne ou
sur papier, distribué dans les deux langues officielles, entre le 9 août et le 14 octobre 2011. Un
échantillon probabiliste de la même taille donnerait une marge d'erreur de +/- 3.8 %, 19 fois sur 20.