Rapport Levy-Jouyet L’économie de l’immatériel. La croissance de demain Par Med REZZOUK Colloque de lancement du Centre Européen de Droit et d’Economie Droit de propriété intellectuelle et économie de marché dans un monde globalisé 29 octobre 2008 Paris Note de recherche CEDE/NR/MR/011008(2) Notes de recherche du CEDE Rapport Levy-Jouyet L’économie de l’immatériel. La croissance de demain Med REZZOUK1 Le titre du rapport pouvait faire craindre d’engager sur la piste d’un exercice prospectif, voire de science fiction2. N’était-il pas bien plus commode de projeter le futur immatériel que d’agir sur le présent matériel ? Cette impression est vite corrigée : l’économie de l’immatériel est bien là, et la France y a déjà basculé sans toutefois en exploiter pleinement les avantages ; des mesures doivent donc être prises rapidement, certaines en urgence, pour espérer en recueillir les fruits demain. Telle est en substance la teneur du rapport Levy-Jouyet remis le 4 novembre 2006 au Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie aux termes d’une mission d’étude portant sur les caractéristiques et l’impact de l’émergence d’une économie fondée sur la croissance des actifs immatériels3. L’unité logique du rapport se trouve dans la notion de ruptures récentes – qui ont conduit à l’avènement de l’économie de l’immatériel – ouvrant sur des changements – que la France doit conduire afin de se positionner au mieux au sein de l’économie mondiale. Les recommandations formulées par le rapport conservent un caractère fondateur en dépit de controverses que certaines ont suscitées. 1 Chercheur associé, Centre Européen de Droit & d’Economie, ESSEC Business School, Avenue Bernard Hirsch ‐ B.P. 50105, 95021, Cergy‐Pontoise Cedex, France. E‐mail [email protected] 2 Lévy, Maurice & Jouyet, Jean‐Pierre, L’économie de l’immatériel. La croissance de demain , Rapport de la commission sur l’économie de l’immatériel, 2006 [184 pages]. 3 La lettre de mission comportait trois champs d’investigation : les structures de marché dans l’économie de l’immatériel (conditions de concurrence, de monopole et de rente liées à la création) ; l’appréhension par le système fiscal de la création de valeur dans l’immatériel (assiette et mode d’imposition) ; les voies et moyens pour évaluer et valoriser le capital public immatériel (licences, brevets, bases d’informations économiques, savoirs faire reconnus…). Cf. Lettre de mission du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, à Maurice Lévy, Président Groupe Publicis, Paris, le 16 mars 2006. 1 Notes de recherche du CEDE Trois parties structurent le rapport. La première, intitulée l’immatériel, nouvelle frontière des économies développées, prend la mesure des ruptures apparues ces dernières décennies : rôle croissant de l’innovation à proximité de la frontière technologique, l’imitation devant céder le pas à la découverte ; apport des technologies de l’information et de la communication, permettant aux entreprises de se recentrer sur les activités à forte valeur ajoutée ; tertiarisation des économies développées, qui a pour effet de donner aux idées, aux marques et aux concepts le rôle décisif dans la croissance et le positionnement économiques. Ces ruptures sont à l’origine d’un changement fondamental dans la composante de la croissance économique : hier composante matérielle (matières premières et industries manufacturières…) ; aujourd’hui - et de plus en plus composante abstraite (capacité à innover, créer des concepts, des idées…). La deuxième partie du rapport, intitulée La France à l’heure du choix de l’immatériel, analyse les atouts et les handicaps de la France face à ces mutations4. Pour les principaux domaines considérés, le constat s’avère sans appel : enseignement supérieur caractérisé par l’échec de masse et l’invisibilité des universités françaises sur la scène mondiale ; cadre réglementaire et financier peu adapté à l’émergence de l’immatériel comme élément moteur de l’économie ; non valorisation du patrimoine immatériel de l’Etat, pourtant source de richesse pour d’autres secteurs économiques. Autant d’obstacles susceptibles de compromettre le bon positionnement de la France dans l’économie de l’immatériel, et ainsi de précipiter son déclin. Pour qu’il en soit autrement, c’est-à-dire que la France valorise au mieux ses atouts, la troisième partie, intitulée Adapter l’économie française au nouveau modèle de l’immatériel, postule trois types de 4 Thème considéré plus spécifiquement par Aghion, Philippe et al., Mondialisation : les atouts de la France, Rapport Conseil d’Analyse Économique n° 071, 2007 [94 pages]. 2 Notes de recherche du CEDE changements5. Le premier type concerne les nouveaux réflexes : tirer profit de l’innovation plutôt que s’arc-bouter sur la préservation des acquis ; miser sur les PME innovantes et pas seulement sur les grandes entreprises ; valoriser le patrimoine de l’Etat dans son ensemble (brevets publics, licences professionnelles, droit d’accès, marques culturelles…) et pas seulement son immobilier et ses participations. Non sans courage, le rapport identifie nombre d’exemples de situations concrètes qui requièrent ces changements de réflexes. Le réquisitoire contre les comportements observés dans les industries culturelles figure parmi ces exemples, et marque à posteriori une divergence frontale avec le rapport Olivennes préconisant la mise en place d’un dispositif de riposte graduée pour dissuader les internautes adeptes du téléchargement gratuit des œuvres culturelles sur internet6. Le changement d’échelle constitue la deuxième perspective ouverte par le rapport qui prône le passage au niveau européen pour assurer plus efficacement la protection des idées et des marques, mais aussi mettre fin aux déperditions fiscales liées aux opérations sur internet qui privent les Etats de la collecte de ressources appréciables. La troisième direction consisterait à changer le modèle français actuel (sévèrement) jugé comme exemple de « modèle de ce qui ne fonctionne pas ». Pour cela, il ya lieu de s’inspirer de « ce qui marche ailleurs » : autonomie des établissements universitaires ; concentration des moyens de la recherche ; baisse globale des prélèvements sur les entreprises… Pas moins de 68 recommandations sont alignées par le rapport pour impulser les changements requis dans ces domaines et concrétiser les objectifs. Un chiffre qui situe le rapport dans une « moyenne » par 5 Sur ce thème du changement repris tel un leitmotive cf. Morand, Pascal, Mondialisation. Changeons de posture, Rapport au Ministre délégué au commerce extérieur, 2007 [127 pages]. 6 Olivennes, Denis, Le développement et la protection des œuvres culturelles sur les nouveaux réseaux, Rapport au Ministre de la culture et de la communication, novembre 2007 [ 38 pages]. 3 Notes de recherche du CEDE exemple entre le rapport Olivennes7 (13 propositions) et le rapport Attali8 (300 propositions). Nombre de ces mesures sont communes à la plupart des rapports officiels9, d’autres paraissent insolites (impôt sur le revenu, cumul emploi-retraite…). Néanmoins, parce que de façon directe ou indirecte, ces recommandations tendent à organiser l’ensemble des activités économiques autour de l’immatériel, le rapport Levy-Jouyet a été crédité, en particulier par le Ministre de tutelle commanditaire10, du rôle fondateur qu’avait eu à la fin des années 1970 le rapport Nora-Minc sur l'informatisation de la société11. Un rôle essentiel d’alerte et de prise de conscience : en affectant en profondeur le modèle de croissance et la création de valeur, le rapport met en garde contre le risque d’un mauvais positionnement de la France dans les nouvelles hiérarchies mondiales en passe d’être générées par l’économie de l’immatériel. Cette qualité n’a pas mis le rapport Levy-Jouet à l’abri de critiques, allant de l’opposition de principe à des nuances analytiques visant certaines de ses perspectives. Une ligne préliminaire fait valoir l’inévitable suspicion du conflit d’intérêts, présumé au simple constat de la présence en force de l’inspection des finances dans la composition de la commission ayant produit le rapport (un tiers sur la trentaine de membres). Le rapport aurait une motivation fiscale cachée : servir de contrepoids à un précédent rapport portant sur la dette publique et initié par le même 7 Olivennes, Denis, op.cit. Attali, Jacques, 300 décisions pour changer la France, Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, La Documentation française, 2008 [245 pages]. 9 Ces prescriptions pour l’essentiel sont issues de la stratégie européenne lancée à Lisbonne en mars 2000. Elles se retrouvent dans la plupart des rapports produits avant ou après le rapport Levy –Jouyet. 10 Breton, Thierry (Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie), Réinventer notre modèle de croissance, Remise des travaux de la Commission sur l’économie de l’immatériel, Discours, Bercy, 4 décembre 2006. 11 Nora, Simon & Minc, Alain, L'informatisation de la société, Rapport au Président de la république, La documentation française, 1978 [163 pages]. 8 4 Notes de recherche du CEDE Ministre des finances12. Sous couvert de la valorisation de l’immatériel, n’est-ce pas en réalité un coup de semonce, voire une injonction, adressé(e) au patrimoine public d’avoir à générer ses propres moyens de financement en lieu et place des ressources publiques ? Sur l’exemple des musées, l’éventualité d’aliéner certaines œuvres pour trouver des ressources s’est heurtée à de fortes contestations, exprimées jusque dans d’autres contributions officielles. Ainsi le rapport Rigaud, chargé par la Ministre de la culture d’étudier la possibilité pour les opérateurs publics d’aliéner les œuvres de leurs collections, n’a pas manqué de dénoncer, dans le rapport Levy-Jouyet, tout à la fois l’amalgame dans les concepts (faisant valoir le caractère matériel et physique des œuvres d’art et des pièces de collection) et la tentation, dans le cas où la possibilité d’aliénation des collections publiques était ouverte, d’en utiliser le fruit non pas pour générer des ressources supplémentaires pour les acquisitions, mais en tant que variable d’ajustement budgétaire du fonctionnement des musées13. Un point de vue plus théorique tendrait à reprocher au rapport Levy-Jouyet d’être allé un peu vite en besogne et de se contenter d’une analyse sommaire de la relation entre le développement de l’économie immatérielle et le sort de l’économie industrielle traditionnelle14. Cette insuffisance ferait courir au rapport le risque d’un manque de perspective. De plus amples explications auraient été utiles pour aider à mieux comprendre certaines annotations comme ce passage du rapport Lévy-Jouyet indiquant que « … l’idée que l’on se fait des choses est souvent plus importante que la chose elle-même ». Par ailleurs, l’opposition entre des tâches de conception et de création qui seraient retenues dans 12 Allusion au rapport Pebereau, Michel, Des finances publiques au service de notre avenir. Rompre avec la facilité de la dette publique pour renforcer notre croissance économique et notre cohésion sociale, Rapport au Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, 14 décembre 2005 [136pages]. Cf. Compte rendu du débat préparatoire L'immatériel : promesse pour un développement économique désiré ? avec Pierre Cunéo, Arnaud Geslin et Maxime Baffert, L'Échangeur, 22 janvier 2007. 13 Rigaud , Jacques, Réflexion sur la possibilité pour les opérateurs publics d’aliéner des œuvres de leurs collections, Rapport au Ministre de la culture et de la communication, 2008 [48 pages]. 14 Collier, Philippe, Rapport Lévy‐Jouyet. Une incitation à cultiver nos différences, Capital Immatériel, numéro 2, janvier 2007. 5 Notes de recherche du CEDE les pays industrialisés et des taches de production qui seraient transférées dans les pays émergents à bas coûts demande à être vérifiée: les tâches de conception et de création peuvent-elles se déconnecter impunément des problèmes rencontrés aux stades de la production matérielle ? Prises ensemble, ces deux observations pointeraient l’utilité que le rapport Levy-Jouyet aurait eu à évoquer avec plus de précisions certaines trajectoires alternative ou parallèle. La trajectoire alternative serait celle d’une économie de l’immatériel qui prendrait tout aussi bien essor dans les pays émergents à l’image des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) à la fois comme résultat des politiques nationales de ces pays, mais également comme résultat des délocalisations à partir des pays développés. Qu’est-ce qui empêcherait la conjonction de ces deux phénomènes quand on sait le rôle de la taille du marché et de la concurrence fiscale dans les localisations des actifs immatériels ? L’observation courante l’atteste clairement : dans les décisions d’implantation des entreprises les plus ouvertes sur l’international, taille de marché et régime fiscal tendent à prendre le pas sur le respect de la propriété intellectuelle et / ou le nationalisme économique. On comprend mieux le renouveau, en France comme ailleurs, de thématiques comme le patriotisme économique ou l’adjonction de critères de sécurité nationale dans les procédures d’examen des fusions-acquisitions15. La trajectoire parallèle concerne les types d’actions à organiser en direction des secteurs de l’économie traditionnelle. Leur sort est-il que tous n’aient le choix qu’entre quitter les pays développés vers les pays émergents, ou accepter d’être la part du feu de la nouvelle 15 EurActiv France, Le patriotisme économique envahit‐il l'Europe ? 06 août 2008 ; Gaudin, Christian, la bataille des centres de décision : promouvoir la souveraineté économique de la France à l'heure de la mondialisation, Rapport d’information sur la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s’attachent, en ce domaine, à l’attractivité du territoire national, procès‐verbal de la séance du 22 février 2007, enregistré à la Présidence du Sénat le 22 juin 2007 (annexes, auditions et études) 6 Notes de recherche du CEDE économie de l’immatériel et mourir de leur belle mort ? Cette question vient rappeler l’ambivalence de la référence schumpétérienne évoquée dans le rapport Levy-Jouyet, et actuellement en retour de grâce, entre des destructions certaines et des créations incertaines. Et ce, alors que les enquêtes disponibles ne valident pas la prééminence de l’immatériel dans les facteurs déterminant la compétitivité des entreprises françaises sur les marchés étrangers. Une enquête récente de l’INSEE place la notion de marque et la notoriété des produits derrière cinq facteurs : qualité des produits, prix des produits, adéquation des produits à la demande, innovation et recherche-développement, service aprèsvente16. Toujours sur cette ligne d’objectivation de possibles conflits dans les perspectives du rapport Levy-Jouyet, on peut s’interroger sur la compatibilité entre d’un côté la volonté de valoriser au maximum marques et images de la France, et de l’autre la reconnaissance que leur protection se réaliserait mieux à l’échelle européenne. Jusqu’où irait cette compatibilité ? Des difficultés peuvent déjà surgir au niveau technique. Un exemple : les discussions entamées en 2007 visant la conclusion d’un accord entre les pays développés pour lutter contre la contrefaçon ont dû être retardées par une difficulté inattendue : cette lutte intégrant des dimensions pénales a disqualifié le niveau communautaire et réinstauré le niveau national comme niveau pertinent dans ces discussions17. Les difficultés de ce type peuvent cependant être surmontées moyennant des dispositifs de coordination des politiques nationales en cours de mise en place comme la création à l’initiative de la France d’un observatoire européen de la contrefaçon, et plus généralement les mesures du paquet « propriété intellectuelle » en cours. Plus porteuse de réels conflits est la perspective esquissée dans le rapport Cohen-Verdier (consacré à la mondialisation immatérielle) 16 Bardaji , José & Scherrer, Philippe, Mondialisation et compétitivité des entreprises françaises. L’opinion des chefs d’entreprise de l’industrie, INSEE Première N° 1188, mai 2008. 17 Europolitique, Propriété intellectuelle : la négociation d'un accord international anti‐ contrefaçon va pouvoir démarrer, 2 avril 2008. 7 Notes de recherche du CEDE entre niveau national et niveau européen dans la mise en œuvre de la politique de promotion de l’image / marque France18. Le rapport Cohen-Verdier explique la prédominance américaine sur les marchés internationaux par l’effet combiné du marché intérieur américain qui sert de base d’amortissement de leurs coûts de production, et de l’image de marque américaine façonnée par le cinéma et la télévision. La difficulté soulevée par l’application de ce raisonnement est de savoir, d’une part, si la pertinence du niveau communautaire est de promouvoir des images / marques nationales (ici françaises) ou une image européenne ; d’autre part, s’il est réaliste pour la France de vouloir construire une image/marque nationale et de bénéficier en même temps de la profondeur du marché européen. En sorte que si la volonté du rapport Levy-Jouyet est de s’inspirer de « ce qui marche ailleurs », et si cet ailleurs se situe aux Etats-Unis, la préconisation pourrait tourner court. Autant d’observations qui soulignent la richesse des perspectives ouvertes par le rapport Lévy - Jouyet, mais pour lesquelles les auteurs visiblement préfèrent renvoyer au bilan d’application de leurs recommandations 19, appréciable déjà en fin d’année 2007, parmi lesquelles des applications phares à l’exemple de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE)20. Pour expliquer que des mesures n’ont pas été appliquées, le bilan met en avant le manque de temps, l’éloignement au regard de la thématique du rapport, et plus curieusement le fait de ne pas être nécessaire comme cette mesure relative à la création d’un Haut conseil pour la croissance de l’immatériel. Dès lors, pourquoi l’avoir avancée ? Par ailleurs, en matière des sujets à controverse comme les industries musicales, la politique en cours du gouvernement21 s’inspire ostensiblement des 18 Cohen, Daniel & Verdier, Thierry, La mondialisation immatérielle, Rapport du conseil d’analyse économique n° 076, La Documentation française. Paris, 2008 [220 pages] 19 Levy, Maurice & Jouyet, Jean‐Pierre, A la recherche du point de croissance perdu : la France dans l’économie de l’immatériel, janvier 2008. 20 Cf. table ronde n° 4 du colloque. 21 Projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, 18 juin 2008. 8 Notes de recherche du CEDE mesures concurrentes préconisées par le rapport Olivennes, même s’il n’est pas interdit de spéculer sur de possibles inflexions22. Enfin, le rapport Levy-Jouet ayant affiché son ambition de contribuer à atteindre le point de croissance qui manque à l’économie française, des indications sur l’impact des mesures préconisées auraient été opportunes. Références Rapports [1] Aghion, Philippe et al., Mondialisation : les atouts de la France, Rapport Conseil d’Analyse Économique n° 071, 2007 [94 pages]. [2] Attali, Jacques, 300 décisions pour changer la France, Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, La Documentation française, 2008 [245 pages]. [3] Cohen, Daniel & Verdier, Thierry, La mondialisation immatérielle, Rapport du conseil d’analyse économique n° 076, La Documentation française. Paris, 2008 [220 pages]. [4] Cohen-Tanugi, Laurent, Euromonde 2015. Une stratégie européenne pour la mondialisation, Rapport en vue de la présidence française du conseil de l’union européenne, avril 2008 [227 pages]. [5] Gaudin, Christian, la bataille des centres de décision : promouvoir la souveraineté économique de la France à l'heure de la mondialisation, Rapport d’information sur la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s’attachent, en ce domaine, à l’attractivité du territoire national, séance du 22 février 2007, enregistré à la Présidence du Sénat le 22 juin 2007(annexes, auditions et études). [6] Lévy, Maurice & Jouyet, Jean-Pierre, L’économie de l’immatériel. La croissance de demain , Rapport de la commission sur l’économie de l’immatériel, novembre 2006 [184 pages]. [7] Morand, Pascal, Mondialisation. Changeons de posture, Rapport au Ministre délégué au commerce extérieur, 2007 [127 pages]. [8] Nora, Simon & Minc, Alain, L'informatisation de la société, Rapport au Président de la république, La documentation française, 1978 [163 pages]. 22 (de) Laubier, Charles, Licence globale : le retour ! Les Echos, 1 août 2008 9 Notes de recherche du CEDE [9] Olivennes, Denis, Le développement et la protection des œuvres culturelles sur les nouveaux réseaux, Rapport au Ministre de la culture et de la communication, novembre 2007 [ 38 pages] [10] Pebereau, Michel, Des finances publiques au service de notre avenir. Rompre avec la facilité de la dette publique pour renforcer notre croissance économique et notre cohésion sociale, Rapport au Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, 14 décembre 2005 [136 pages]. [11] Rigaud , Jacques, Réflexion sur la possibilité pour les opérateurs publics d’aliéner des œuvres de leurs collections, Rapport au Ministre de la culture et de la communication, 2008 [48 pages]. Autres références [12] Bardaji, José & Scherrer, Philippe, Mondialisation et compétitivité des entreprises françaises. L’opinion des chefs d’entreprise de l’industrie, INSEE Première, N° 1188, mai 2008. [13] Breton, Thierry (Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie), Réinventer notre modèle de croissance, Remise des travaux de la Commission sur l’économie de l’immatériel, Discours, Bercy, 4 décembre 2006. [14] Collier, Philippe, Rapport Lévy-Jouyet. Une incitation à cultiver nos différences, Capital Immatériel, numéro 2, janvier 2007. [15] Compte rendu du débat préparatoire L'immatériel : promesse pour un développement économique désiré ? avec Pierre Cunéo, Arnaud Geslin et Maxime Baffert, L'Échangeur, 22 janvier 2007. [16] EurActiv France, Le patriotisme économique envahit-il l'Europe ?, 06 août 2008. [17] Europolitique, Droits de propriété intellectuelle : la négociation d'un pacte international anti-contrefaçon démarre, 3 juin 2008. [18] Levy, Maurice & Jouyet, Jean-Pierre, A la recherche du point de croissance perdu : la France dans l’économie de l’immatériel, janvier 2008. 10