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LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME ET LE SIDA
INTRODUCTION
Le paludisme est une maladie infectieuse due à un parasite appelé plasmodium, transmis par un
moustique (anophèle) et caractérisé par des accès de fièvre récurrents. Le sida aussi est une infec-
tion provoquée par un virus appelé VIH (le virus de l’immunodéficience humaine). Il est appelé
ainsi parce qu’il provoque la destruction des défenses de l’organisme contre les microbes.
Le paludisme et le sida sont des maladies mortelles et répandues dans les pays du tiers-monde no-
tamment en Afrique au sud du Sahara. Elles constituent des obstacles au développement, donc des
défis à relever.
I - OBJECTIFS DES PROGRAMMES
A - LE PALUDISME
1) - HISTORIQUE ET CONNAISSANCE DE LA MALADIE
Les observations de « la fièvre des marais »remontent à l’antiquité. Des manuscrits égyptiens datant
de 1600 avant J.C dérivèrent les accès paludéens, et établissent une corrélation entre les flambées
épidémiques et la saison des pluies. Grecs et romains constatent la liaison entre la maladie et la
proximité des marécages. Le paludisme est jusqu’à la fin du 19ème siècle attribué au mauvais air des
marais d’où le nom de malaria qui lui est donné. C’est au début des années 1880 que le médecin
français Alphonse Laveran démontre que la maladie est provoquée par un parasite. Le même méde-
cin est le premier à émettre l’hypothèse d’une transmission de ce parasite par les piqûres des mous-
tiques.

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2) - UN PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE
Le paludisme est avec le sida et la tuberculose l’une des trois principales causes de mortalité
d’origine infectieuse. L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’il touche entre 300 et 500
millions de personnes dans le monde, dont 90% en Afrique subsaharienne. En Afrique, la maladie
tue un enfant tous les 30 secondes. Cette maladie est un obstacle au développement et son élimina-
tion reste une priorité du gouvernement sénégalais.
B - LE SIDA
Le virus du Sida infecte les cellules du système immunitaire chargées de la défense de l’organisme
contre les microbes et les infections. Lorsque le système immunitaire ne fonctionne plus correcte-
ment, la personne affectée attrape toutes sortes de maladies contre lesquelles son organisme n’est
plus capable de lutter. Ce sont ces maladies qui finissent par provoquer la mort du malade. Le sida
est une épidémie mondiale. En tout, environ 38 millions de personnes dans le monde sont atteintes
par le virus. Chaque minute, 9 personnes (dont un enfant) meurent du sida. Cette maladie touche
tous les pays du monde avec une situation dramatique en Afrique subsaharienne où en 2006, on
comptait 24,5 millions de personnes touchées. La seule façon de lutter contre la maladie est de s’en
protéger pour ne pas l’attraper.
II - LES STRUCTURES
Le Sénégal a élaborée un vaste programme national de lutte contre le paludisme. C’est ainsi que le
Fonds mondial de lutte contre le paludisme, le sida et la tuberculose a distribué en 2008 plus de
deux millions de moustiquaires imprégnées. L’USAID en a donné 750 000. La lutte contre le palu-
disme implique beaucoup de structures comme les ONG, les associations sportives et culturelles, le
service d’hygiène et l’institut Pasteur qui coordonne un important programme de recherche de
moyens de lutte contre le paludisme.

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Le sida est aussi un problème de santé publique. Dans le monde, de nombreuses associations luttent
pour que les populations aient un meilleur accès aux soins et au dépistage et reçoivent une meilleure
information sur cette maladie. L’OMS est la première structure de lutte contre le sida. Sur le plan
national il y' a le gouvernement à travers le ministère de la santé, les organisations internationales,
les entreprises, les instituts de recherche, les établissements universitaires, les ONG et les particu-
liers sont engagé dans la lutte contre le Sida.
III - LES RESULTATS
A - LE PALUDISME
La lutte contre le paludisme a donné au Sénégal des résultats importants mais encore insuffisants.
Grâce à la stratégie de lutte, le Sénégal a enregistré environ 1,5 millions de cas de paludisme en
2006, mais 275 000 cas en 2008 selon les chiffres du ministère de la santé, soit une réduction d’un
cinquième. Grâce à l’aide des partenaires au développement du Sénégal, les prix des médicaments
antipaludiques ont baissé dans le pays et l’Etat subventionne les médicaments qui protégent la
femme enceinte. Des campagnes de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées sont organi-
sées par les nombreux partenaires qui s’activent dans la lutte contre le paludisme.
B - LE SIDA
Les résultats de la lutte contre le sida sont moins probants que ceux contre le paludisme car le Sida
est une maladie mortelle dans les 100%. Il y’a pas de traitement pour guérir la maladie et ceux qui
existent permettent de prolonger la vie des malades et de retarder l’apparition des maladies oppor-
tunistes.
Les résultats sont par contre satisfaisants dans le domaine de la sensibilisation, dans le dépistage et
la vulgarisation des préservatifs, la généralisation des seringues à usage unique.

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CONCLUSION
Le Paludisme et le Sida sont des maladies infectieuses très répandues dans les pays à faibles reve-
nus. Elles affectent essentiellement la population jeune. Avec la tuberculose, le VIH/SIDA et le
paludisme sont des problèmes de santé publique menaçant le développement des pays les plus
pauvres. Malgré des années de recherche, des vaccins ne sont pas encore trouvés pour le sida. Seule
la prévention reste pour l’heure le meilleur moyen de lutte contre cette maladie.