c) Croissance et ramification de la tige
Les tiges peuvent être prostrées et souterraines, on parle alors de rhizomes. De cette tiges, plusieurs feuilles
sortent du sol (ou frondes)Les tiges peuvent être ramifiée (dichotome), ou verticillés (notamment pour la prêle
à gauche).
d) L'appareil vasculaire
On appelle stèle l'ensemble des cellules qui constitue l'appareil vasculaire. Les cellules de cet
appareil sont lignifiées (donc rigides et hydrophobes), et ont perdu leur noyau.
Le xylème transporte la sève brute chargée en eau et minéraux dans la plante (vers le haut). Ces
cellules sont très lignifiées, on parle de bois.
Le phloème transporte la sève élaborée, et le flux est descendant.
Moins lignifiées que celles du xylèmes, on parle de liber et ces
cellules sont dites criblées.
On trouve plusieurs types de stèles :
Les protostèles Les siphonostèles Les actinostèles
Presque toutes
e) La reproduction
α) Les sporanges
Les fougères ont besoin d'eau pour se reproduire et font la polysporangie. Le cycles sont digénétique à sporophytes dominant.
Chez les eusporangiés, les sporanges se développent à partir d'un groupe de cellule épidermique indifférencié et le tapis
nourricier se fait à partir de cellules sporogènes devenues stériles (tapetum), et le nombre de spores produits par de tels
sporanges est extrêmement élevé (de 15000 à 500 millions)
Chez les leptosporangés, le sporange se développe à partir d'une seule cellule épidermique. Le tapis n'est formé que par le tissu
sporogène, et le nombre de spore est très faible (minimum 4).
β) Les spores
Les fougères font généralement de l'isosporie : tous les spores sont identiques. Certaines fougères font de l'hétérosporie,
différenciés notamment par la taille (microspore et mégaspore). Les spores deviennent élaborés notamment grâce à leur
protection : membrane puis intine puis exine, puis périspore.
γ) Cycles de reproduction
Le gamétophyte est initialement assez développé pour contenir des vaisseaux conducteurs. Dans un premier temps, ce
gamétophyte était dominant. Au cours de l'évolution, le sporophyte est devenu indépendant (notamment grâce à sa résistance
due à la diploïdie, et à la perte de la dépendance parasitaire au gamétophyte) pour devenir au final plus grand et dominant.
En parallèle, les gamétophytes ont régressé par leur taille et ont perdu les vaisseaux conducteur (on parle d'involution) pour
devenir thalle (appareil végétatif très simple) ou minuscule tubercules au ras du sol (on parle de prothalle). Généralement
l'isosporie est associé à l'isoprothallie (thalles identiques et monoïques). On remarque que monoécie des pieds ne rime pas
forcément avec monoécie des fleurs (fleurs peuvent être dioïques sur des pieds monoïques).
En cas d'hétérosporie, on a des plantes dioïques, avec généralement des petits spores donnant des petits thalles mâle, et des
gros spores donnant des gros thalles femelle.