Support du graphe produit par l'algèbre de Lie partiellement commutative libre Pierre Bretéché 30 mai 2005 1 Table des matières 1 Introduction 2 Préliminaires 2.1 Relations . . . . . . . . . . . 2.2 K-Algèbres . . . . . . . . . . 2.2.1 K-Algèbre sur anneau 2.2.2 K-Algèbre de Lie . . . 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 Monoïde des traces . . . . . . . . . . . . . 3.2 Représentation de traces . . . . . . . . . . 3.2.1 Forme normale de Cartier et Foata 3.2.2 forme normale lexicographique . . 3.2.3 empilement . . . . . . . . . . . . . 3.2.4 représentation par piles . . . . . . 3.3 Algèbre des traces . . . . . . . . . . . . . 3.3.1 Crochets de Lie . . . . . . . . . . . 3.3.2 Produit de mélanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 . 5 . 5 . 6 . 7 . 8 . 9 . 9 . 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Traces 4 Support et graphe de Lie 4.1 Support . . . . . . . . . . . . . . . . 4.1.1 théorème de Ree . . . . . . . 4.1.2 Support simple . . . . . . . . 4.2 Graphe de Lie . . . . . . . . . . . . . 4.2.1 Réduction et graphe minimal 4.2.2 Hypothèses de réduction . . . 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 4 4 4 5 11 11 11 11 11 11 12 1 Introduction Améliorer les performances des algorithmes est une des préoccupations de la recherche en informatique. L'un des moyens d'y parvenir est de réduire la complexité de l'objet du calcul en l'éclatant en plusieurs sous-objet plus agréables à manipuler. Ceci n'est possible que s'il existe un moyen inversible de projeter notre ensemble en deux sous-ensemble. Ces deux sous-ensembles sont dits supplémentaires. Suivant l'ensemble de départ, ce procédé peut être applicable plusieurs fois. Nous nous intéresserons ici à une structure appelée algèbre de Lie partiellement commutative libre. Nous traiterons en premier lieu de notions mathématiques essentielles pour aborder la structure d'algèbre de Lie. Nous verrons ensuite des propriétés induites par la relation de commutation. Nous terminerons sur la caractérisation du support simple de l'algèbre de Lie partiellement commutative à l'aide du graphe représentant la relation de commutation. 2 Préliminaires 2.1 Relations Nous rappelons ici, diérentes relations qui seront utilisées par la suite. Ces relations sont toutes binaires, elles dénissent une partie de deux ensembles. Autrement dit, soient E et F , deux ensembles, une relation R sur E × F dénit une partie G ⊆ E × F . Nous ne nous intéresserons qu'aux relations avec E = F . Relations d'ordre Les relations que nous abordons dans ce paragraphe sont toutes transitives : x R y et y R z ⇒ x R z . Il existe deux types de relations d'ordre, toutes le deux étant des relations binaires. La stricte, généralement noté < porte les propriétés suivantes : fortement anti-symétrique : x < y ⇒ y ≮ x irréexive : x ≮ x La relation d'ordre large, notée 6 est : faiblement anti-symétrique : x 6 y et y 6 x ⇒ y ≮ x réexive : x 6 x Si une relation d'ordre R est dénie partout sur un ensemble E , on dit que R est totale sur E . On a alors pour tout éléments x et y de E , x < y ou y < x. Relation d'équivalence La relation d'équivalence noté ↔ est quant à elle : symétrique : (x ↔ y) ⇔ (y ↔ x) réexive : x ↔ x Relation de congruence La relation de congruence notée ≡ est une relation d'équivalence dénie sur un semi-groupe (E, +) et qui est compatible avec la loi de composition interne +. Soient e1 , e2 , e3 et e4 des éléments de (E, +) : e1 ≡ e2 et e3 ≡ e4 ⇒ e1 + e3 ≡ e2 + e4 3 Relation de commutation Une relation de commutation ∼ sur un semigroupe (E, +) est une relation désignant les éléments de E pour lesquels la loi de composition interne + est commutative. Cette relation est symétrique. Selon les ouvrages, elle est dénie comme étant soit réexive soit anti-réexive. Cette dernière propriété n'inuence pas les résultats abordés dans ce dossier et par mesure de simplicité nous choisirons de la prendre anti-réexive. 2.2 2.2.1 K-Algèbres K-Algèbre sur anneau Une algèbre est une structure algébrique A qui est munie de deux lois de composition interne généralement on note la première + et la deuxième est implicite. Soient w, x, y et z ∈ A, alors : x+y ∈A xy ∈ A La première loi a les propriété suivantes : elle est associative : (x + y) + z = x + (y + z) elle possède un élément neutre que l'on note 0 :x + 0 = 0 + x = x tout élément admet un opposé : x + −x = −x + x = 0 La seconde a les propriétés suivantes : elle est associative : (xy)z = x(yz) elle est distributive par rapport à + :(w + x)(y + z) = (wy) + (wz) + (xy) + (xz) L'algèbre possède aussi une loi de composition externe généralement noté × sur un ensemble de scalaires K qui est un anneau commutatif. Soient k ∈ K alors k × x ∈ A. Une telle algèbre est appelée une K-Algèbre. 2.2.2 K-Algèbre de Lie crochets de Lie Une K-Algèbre de Lie L est une K-algèbre munie d'une application appelée crochets de Lie et notée [, ] de L × L dans L qui a les propriétés suivantes : bilinéaire : Soient x,y et z ∈ L et k ∈ K alors : [x + y, z] = [x, z] + [y, z] [x, y + z] = [x, y] + [x, z] [kx, y] = k[x, y] [x, ky] = k[x, y] anti-symétrique : [x, y] = −[y, x] Identité de Jacobi Soit a, b, c ∈ L(A, θ) alors : [a, [b, c]] + [c, [a, b]] + [b, [c, a]] = 0 4 3 Traces Nous travaillerons ici sur un alphabet A. Un alphabet est un ensemble ni de lettre. L'ensemble des mots générés par A et le produit de concaténation · est noté A∗ . La structure (A∗ , ·) est un monoïde libre. 3.1 Monoïde des traces On peut dénir une relation de commutation, θ sur le monoïde (A∗ , ·). Si un couple de lettre (a, b) ∈ θ, on dit qu'elle commutent, il est alors possible de les permuter si elles se succèdent dans un mot. Il existe une relation de congruence entre deux mots v et w de (A∗ , ·) s'il est possible d'obtenir v à partir de w par une suite de permutations dénies par θ. Cette relation est notée ≡θ . Soient t, u, v et w ∈ A∗ , on peut montrer qu'elle est : réexive : w ≡θ w, ceci est trivial car w = w symétrique : v ≡θ w ⇔ w ≡θ v , θ étant symétrique, toute permutation eectuée successivement sur v est donc réversible. transitive : u ≡θ v et v ≡θ w alors u ≡θ w, soit p1 la liste des permutations eectuées pour passer de u à v et p2 celle de v à w, alors la juxtaposition p3 de p1 et p2 permet d'obtenir w à partir de u. compatible avec · : Si t ≡θ u et v ≡θ w alors t · u ≡θ v · w, L'ensemble des mots congrus modulo θ à un mot v est appelé classe de congruence de v modulo θ. On la notera θ(v). Ces classes de congruence forme une partition de A∗ , c'est l'ensemble quotient A∗ /≡θ . Ces classes de congruences sont aussi appelées traces, l'ensemble des traces forment une structure de monoïde que l'on noteM(A, θ). Voici quelques exemples de classes de congruence sur un alphabet A = a, b, c et θ = (a, b) : θ(aabcab) = aabcab, aabcba, abacab, abacba, baacab, baacba Théorème 1 3.2 (A∗ /≡θ , ·) est un monoïde Représentation de traces Soit T un ensemble de mots de A∗ Si à chacune des classes d'équivalence de A∗ /≡θ appartient un unique élément de T , alors T est dit transversale de A∗ /≡θ . Si un ensemble de mots vériant une propriété forme une transversale, cette propriété est appelée forme normale. 3.2.1 Forme normale de Cartier et Foata On dit qu'un mot w ∈ A∗ est une forme normale de Cartier et Foata s'il peut s'écrire sous la forme w = u1 ...un avec : pour tout i ≤ n, ui est un produit non vide de lettres distinctes commutant deux à deux placées en ordre croissant. 5 pour tout i ≤ n − 1 et pour toute lettre a de ui+1 , il existe une lettre de ui qui soit ne commute pas avec a, soit est égale à a. exemple avec A = a, b, c et θ = (a, b) : abbcabaac ≡θ ab.b.c.ab.a.a.c abababa ≡θ ab.ab.ab.a Fonction CARTIER-FOATA(w,A,θ) : mot foata ← ε P ← PILES(w,A,θ) Tant que (P non vide) faire Pour tout α en ordre croissant faire Si (P [α] = vrai) Alors dépilerP (α) foata ← foata ·α Fin Si Fin Pour Fin Fait Retourner foata Algorithme 1: construit la forme normale de Cartier-Foata d'un mot w dans (A, θ) 3.2.2 forme normale lexicographique Cette forme normale est appelée ainsi car elle correspond au plus petit élément d'une classe de congruence suivant l'ordre lexicographique. L'ordre lexicographique étant une relation d'ordre totale, ce représentant est unique, cette condition est nécessaire à la forme normale. exemple avec A = a, b, c et θ = (a, b) : abbcaaabc ≡θ abb.c.aaab.c ababba ≡θ aaaabbb 6 Fonction LEXICO(w,A,θ) : mot lexico ← ε P ← PILES(w,A,θ) Tant que (P non vide) faire Pour tout α en ordre croissant faire Tant que (P [α] = vrai) faire dépilerP (α) lexico ← lexico ·α Fait Fin Pour Fin Fait Retourner lexico Algorithme 2: construit la forme normale lexicographique d'un mot w dans (A, θ) 3.2.3 empilement Une autre représentation des traces a été introduite par Viennot qu'il appelle empilement. Cette représentation est particulièrement utile car elle est un modèle pour le parallélisme. Un empilement est constitué d'une base qui est un ensemble ni de pièces. Lors de la construction d'un empilement, on pose successivement chaque pièce à son emplacement spécique.On commence par le premier niveau de l'empilement ou, si une autre pièce déjà présente lui empêche d'y accéder, au prochain niveau accessible, c'est à dire le niveau directement supérieur à la pièce bloquante. On associe chaque pièce à une lettre a de l'alphabet, en prenant soin de leur fournir une géométrie leur permettant de bloquer uniquement toutes les pièces associées à l'ensemble des lettres ne commutant pas avec a. S.Dulucq et Viennot ont montré que la structure des empilements est un monoïde isomorphe au monoïde des traces. Fig. 1 Pièces utilisées pour A = a, b, c etθ = (a, b) 7 Fig. 2 Empilement pour aabcaaabc 3.2.4 représentation par piles Cette représentation, introduite par Perrin, consiste en une liste de piles associées aux lettres de l'alphabet. La construction se fait suivant une lecture en sens inverse du mot. À chaque lettre a lue, on empile la valeur vrai à la pile correspondante et faux aux piles des lettres b telles que (a, b) ∈ / θ. Deux mots sont congrus modulo θ si et seulement si leur représentation par piles sont identiques. [2] Fig. 3 Représentation par piles de "acaaabc" Fonction PILES(w,A,θ) : piles P ← |A| piles vides Pour i de |w| à 1 faire EMPILER(P ,w[i],θ) Fin Fin Pour Retourner P Algorithme 3: construit la représentation par piles d'un mot w dans (A, θ) 8 Procédure EMPILER(P ,α,θ) empiler vraisur P [α] Pour β ∈/ θ(α) faire empiler fauxsur P [β] Fin Pour Fin Algorithme 4: ajoute une lettre à la représentation par piles Procédure DÉPILER(P ,α,θ) dépiler P [α] Pour β∈ / θ(α) faire dépiler P [β] Fin Fin Pour Algorithme 5: retire une lettre à la représentation par piles 3.3 Algèbre des traces Avec la structure d'algèbre des traces, il est possible d'avoir des combinaisons linéaires de traces. Ces combinaisons peuvent être générées en particulier par des crochets de Lie ou le produit de mélange. 3.3.1 Crochets de Lie Les crochets de Lie se dénissent comme suit : L(A, θ) × L(A, θ) [a, b] Cette dénition respecte l'anti-symétrie et l'identité de Jacobi : 7→ → L(A, θ) ab − ba Preuve 1 [a, [b, c]] + [c, [a, b]] + [b, [c, a]] = [a, bc − cb] + [c, ab − ba] + [b, [c, a]] = abc − acb − bca + cba + cab − cba − abc + bac + [b, [c, a]] = −acb − bca + cab + bac + [b, [c, a]] = −acb − bca + cab + bac + bca − bac − acb + cab =0 Exemples avec A = a, b, c et θ = (a, b) : [ε, a] = [a, ε] = a − a = 0 [a, b] = ab − ba = ab − ab = 0 [ac, b] = acb − bac = acb − abc 9 [a, [b, c]] = [a, bc − cb] = abc − acb − bca + cab [[a, b], c] = [0, c] = 0 3.3.2 Produit de mélanges Le produit de mélange, appelé aussi produit de Hürwitz et noté t peut se dénir par récurrence sur les mots comme suit : Dénition 1 Soient a et b, deux lettres et s et t deux mots. ttε=εtt=t as t bt = a(s t bt) + b(as t t) Pour utiliser le produit de mélange sur les traces, il sut de les représenter sous une forme normale. On eectue ensuite le produit sur ces deux mots représentant les traces. On interprète ensuite les mots résultats en considérant toutes les classes de congruence modulo θ auxquelles ils appartiennent. Exemples avec A = a, b, c et θ = (a, b) : ε t a = a t ε = a a t b = ab + ba = 2ab ac t b = acb + abc + bac = 2abc + acb a t (b t c) = a t (bc + cb) = abc + acb + bac + cab + bca + cba = 2abc + acb + bca + 2cab (a t b) t c = 2ab t c = 2abc + 2acb + 2cab Fonction MELANGE(v,w) : ensemble de mots Si (v = ε) Alors Retourner w Sinon Si (w = ε) Alors Retourner v Sinon résultat ← v[1]· MELANGE(v[2..n], w) ∪ w[1]· MELANGE(v, w[2..m]) Retourner résultat Fin Fin Si Fin Si Algorithme 6: Mélange deux mots et retourne l'ensemble 10 4 4.1 Support et graphe de Lie Support 4.1.1 théorème de Ree Théorème 2 Un polynôme est orthogonal à tout crochet de Lie si et seulement si c'est une combinaison linéaire de mélanges propres. Exemples Prenons tout crochet de Lie : A = a, b, c et θ = (b, c) : La trace abca est orthogonal à acb t a − ac t ab = acba 4.1.2 Support simple Dénition 2 Le support est l'ensemble des traces apparaissant dans un polynôme de Lie avec un coecient non nul. Théorème 3 L'algèbre de Lie L(A, θ) a un support simple si et seulement si le graphe de commutation de (A, θ) n'a pas de sous-graphes isomorphe à A4 : a − −b − −c − −d [4] 4.2 Graphe de Lie Il est possible de représenter une algèbre de Lie par un graphe non-orienté et non-pondéré. Chaque sommet est étiqueté par une lettre de l'alphabet et les transitions représentent les relations de commutation (symétriquement les relations d'indépendance). Ce graphe est appelé graphe de commutation. L'ensemble des sommets est noté A et l'ensembles des arêtes est noté θ. 4.2.1 Réduction et graphe minimal Dénition On dénit une relation d'équivalence ≡θ telle que soient a et b deux lettres de (A, θ), a ≡θ b si et seulement si a et b commutent avec et seulement avec les mêmes lettres. Ce qui implique sur le graphe G(A,θ) deux sommets sont équivalents si et seulement ils possèdent les mêmes voisins. On peut construire alors le graphe des classes d'équivalence.On l'obtient alors en réduisant le graphe initial par fusion de sommets appartenant à la même classe. L'ordre dans lequel on eectue les pliages n'a pas d'importance. Le graphe minimal obtenu est unique. 11 Fig. 4 Pliage de graphe Procédure PLIAGE-NAIF(G) encore ← vrai Tant que (encore) faire encore ← faux Pour (tous les couples de sommets (a,b)) faire Si (voisinage(a) = voisinage(b)) Alors encore ← vrai fusionner(a,b) Fin Fait Fin Si Fin Pour Algorithme 7: Pli naïvement le graphe G 4.2.2 Hypothèses de réduction Travailler sur le graphe de commutation ou son complémentaire, appelé graphe d'indépendance est équivalent. En eet, si un sous-graphe est de type A4 , son complémentaire l'est aussi. Deux sommets peuvent être fusionner seulement s'ils ont le même degré. En eet, si deux sommets sont équivalents, ils accèdent directement au même ensemble de sommets. On ne tient pas compte de la présence de l'un des sommets testés dans le voisinage de l'autre. Lors de la fusion de a1 et a2 , deux sommets de degré n, le sommet résultant a1 , a2 est de degré n si (a1 , a2 ) ∈ θ et n − 1 sinon. De même, lors de la fusion de a1 et a2 , tous leurs voisins voient leur degré 12 Fig. 5 Pliage de graphe Fig. 6 graphe A4 et A4 décrémenter de 1. Soient Va (resp. Vb ), le voisinage du sommet a(resp. b). Les sommets du graphe peuvent être répartis en quatre sous ensembles en fonction de leur appartenance à Va et Vb . Si deux sommets ne sont pas dans le même sous ensemble, ils ne pourront pas être fusionner avant une modication du graphe. Considérons les deux lignes de la matrice d'adjacence correspondante aux 13 sommets ai et aj . On peut y lire directement les quatre sous ensembles. Les sommets ai et aj appartiennent à deux sous-ensembles car ils sont potentiellement fusionnables avec un sommet voisin ou non. Dans cet algorithme, lors du test de deux sommets, on aboutit soit à leur fusion (tous leurs voisins sont identiques), soit à la subdivision des paquets. Dans ce cas, si t est la taille d'un paquet, chaque paquet créé à partir de celui-ci sera de taille maximum t − 1 a1 ai aj 1 1 a2 1 0 Fig. ai X 0 ai+1 1 1 aj−1 1 1 aj 0 X 7 matrice d'adjacence Procédure PLIAGE(G) INITIALISER(G) encore ← vrai Tant que (encore) faire encore ← faux CHERCHER-SOMMETS(paquets) Si (un couple de sommet est trouvé) Alors encore ← vrai METTRE-A-JOUR(G,a,b) Fin Fait Fin Si Algorithme 8: Pli d'un graphe G 14 an 0 0 Procédure INITIALISER(G) Créer une matrice d'adjacence de G Liste de paquets ← liste vide Tant que (Tous les sommets a de G) faire Si (poids(a) ∈/ Liste de paquets) Alors créer le paquet degré(a) Fin Si ajouter a dans degré(a) Fin Fait Algorithme 9: initialisation pour le pli Procédure METTRE-A-JOUR(G,a,b) Dans la matrice d'adjacence : supprimer la ligne de b supprimer la colonne de b Tant que (Tous les sommets a de G) faire Si (poids(a) ∈/ Liste de paquets) Alors créer le paquet degré(a) Fin Si ajouter a dans degré(a) Fin Fait Algorithme 10: Mise à jour du graphe 15 Fonction CHERCHER-SOMMET(paquets) : couple de sommets prendre deux sommets a et b Si (voisinage(a = voisinage(b)) Alors Retourner (a,b) dans le même Sinon Pour tous les paquets faire répartir les sommets dans 4 sous paquets Fin Pour Pour tous les paquets faire Si (taille du paquet = 0 OU 1) Alors supprimer le paquet Fin Fin Si Fin Pour Retourner CHERCHER-SOMMET(paquets) Fin Si Algorithme 11: Recherche de sommets équivalents 16 paquet Liste des Algorithmes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 construit la forme normale de Cartier-Foata d'un mot w dans (A, θ) construit la forme normale lexicographique d'un mot w dans (A, θ) construit la représentation par piles d'un mot w dans (A, θ) . . . ajoute une lettre à la représentation par piles . . . . . . . . . . . retire une lettre à la représentation par piles . . . . . . . . . . . . Mélange deux mots et retourne l'ensemble . . . . . . . . . . . . . Pli naïvement le graphe G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pli d'un graphe G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . initialisation pour le pli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mise à jour du graphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Recherche de sommets équivalents . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 6 7 8 9 9 10 12 14 15 15 16 Références [1] V. Dieker and G.Rozenberg, editors. The book of traces. World scientic, 1995. [2] Christine Duboc. commutations dans les monoïdes libres : un cadre théorique pour l'étude du parallélisme. PhD thesis, Université de Rouen, 1986. [3] Gérard Duchamp. algorithmiques sur les polynômes en variables non commutatives. PhD thesis, Université de Paris VII, 1987. [4] Jean-Gabriel Luque. Monoïdes et automates admettant un produit de mélange. PhD thesis, Université de Rouen, 1999. [5] Perrin. Words over a partially commutative alphabet. 1984. [6] Viennot. Heaps of pieces : combinatorial theory and applications. 1984. 18