BREVET PROFESSIONNEL COURS N°3
Deuxième Année 16
PHARMACOLOGIE
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LES DICAMENTS ANTALGIQUES
LES DICAMENTS ANTI-INFLAMMATOIRES
MÉDICAMENTS UTILISÉS EN DERMATOLOGIE
MÉDICAMENTS UTILISES EN OPHTALMOLOGIE
MEDICAMENTS EMPLOYES EN O.R.L.
ET EN STOMATOLOGIE
10 rue Tesson 75010 PARIS
Tel : 01 42 06 59 00 Fax : 01 42 06 09 41 Courriel : anfppparis@wanadoo.fr site : www.anfpp.fr
N° d’existence : 11750808475 - Code APE : 804 D Siret : 313 620 296 00027
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S8 PHARMACOLOGIE
Programme
Compétences attendues
1- LES MEDICAMENTS AN-
TALGIQUES
Les antalgiques centraux :
- l'opium et les alcaloïdes
- les dérivés morphiniques
- les analgésiques centraux non morphiniques
Les analgésiques périphériques
- les analgésiques "purs"
- les analgésiques aux propriétés antipyrétiques
- les analgésiques aux propriétés antipyrétiques et
anti-inflammatoires
Les antispasmodiques
- Les antispasmodiques musculotropes
- Les antispasmodiques anticholinergiques
Pour chaque famille de médicaments, l'apprenant doit être capable de :
1. A partir d'une ressource documentaire, indiquer sa pharmacocinétique, ses pro-
priétés pharmacologiques, ses principales interactions médicamenteuses;
2. Citer les principaux médicaments spécialisés et, pour chacun d'eux, indiquer :
sa DCI,
son appartenance ou non à une liste,
ses principales indications,
ses principales contre-indications
ses effets indésirables,
les mises en garde et précautions d'emploi éventuelles
A partir d'une ressource documentaire, indiquer leurs posologies usuelles et maxi-
males.
La douleur et son traitement *
- les associations d'antalgiques
- la douleur d'origine cancéreuse
* Pour la douleur et son traitement, toute étude médicamenteuse exhaustive est exclue.
* Pas de compétences attendues
2- LES MEDICAMENTS
ANTI-INFLAMMA-
TOIRES
- les anti-inflammatoires stéroidiens ou glucocorti-
coïdes
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Pour chaque famille de médicaments, l'apprenant doit être capable de :
1. A partir d'une ressource documentaire, indiquer sa pharmacocinétique, ses pro-
priétés pharmacologiques, ses principales interactions médicamenteuses;
2. Citer les principaux médicaments spécialisés et, pour chacun d'eux, indiquer :
sa DCI,
son appartenance ou non à une liste,
ses principales indications,
ses principales contre-indications
ses effets indésirables,
les mises en garde et précautions d'emploi éventuelles
A partir d'une ressource documentaire, indiquer leurs posologies usuelles et maxi-
males.
3- LES MEDICAMENTS EN DERMATOLOGIE
Les dermocorticoïdes
- classification des dermocorticoïdes
- les formes simples ou associée,
Les anti-infectieux
- les antibiotiques employés en usage externe,
- les antifongiques locaux,
- les antiparisitaires locaux,
- les antiviraux.
Les antiseptiques :
- définition, activité,
- les différents groupes d'antiseptiques,
- utilisation des antiseptiques.
Les médicaments utilisés dans le traitement de
l'acné :
par voie générale, par voie locale.
Les agents de détersion et de cicatrisation de plaie
:
Les kératolytiques et les réducteurs
Les médicaments utilisés pour les soins du cuir
chevelu :
- les antipelliculaires,
- les anti-alopéciques et les antiséborrhéiques,
Les antiprurigineux
Pour chaque famille de médicaments, l'apprenant doit être capable de :
1. A partir d'une ressource documentaire, indiquer sa pharmacocinétique, ses pro-
priétés pharmacologiques, ses principales interactions médicamenteuses;
2. Citer les principaux médicaments spécialisés et, pour chacun d'eux, indiquer :
sa DCI,
son appartenance ou non à une liste,
ses principales indications,
ses principales contre-indications
ses effets indésirables,
les mises en garde et précautions d'emploi éventuelles
A partir d'une ressource documentaire, indiquer leurs posologies usuelles et maxi-
males.
4- LES MEDICAMENTS
UTILISES EN OPHTAL-
MOLOGIE
Les collyres et pommades anti-infectieux de l'œil
Les collyres anti-glaucomateux
Les collyres mydriatiques
Les produits de diagnostic
Les médicaments divers : les corticoïdes, les
anesthésiques, les médicaments de la cataracte...
Pour chaque famille de médicaments, l'apprenant doit être capable de :
1. A partir d'une ressource documentaire, indiquer sa pharmacocinétique, ses pro-
priétés pharmacologiques, ses principales interactions médicamenteuses;
2. Citer les principaux médicaments spécialisés et, pour chacun d'eux, indiquer :
sa DCI,
son appartenance ou non à une liste,
ses principales indications,
ses principales contre-indications
ses effets indésirables,
les mises en garde et précautions d'emploi éventuelles
A partir d'une ressource documentaire, indiquer leurs posologies usuelles et maxi-
males.
5- LES MEDICAMENTS
EMPLOYES EN ORL ET
EN STOMATOLOGIE
Les gouttes nasales,
Les gouttes auriculaires,
Les antivertigineux,
Les médicaments utilisés dans les soins de la
bouche.
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LES MÉDICAMENTS ANTALGIQUES
1. DOULEUR ET RECEPTEURS MORPHINIQUES
2. LES ANALGÉSIQUES
3. LES ANTISPASMODIQUES
4. LA DOULEUR ET SON TRAITEMENT
LES MÉDICAMENTS ANTI-INFLAMMATOIRES
1. GENERALITES
2. LES ANTI-INFLAMMATOIRES STÉROIDIENS OU GLUCO-
CORTICOÏDES
3. LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS
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MÉDICAMENTS ANTALGIQUES
Les médicaments antalgiques sont destinés à atténuer ou à abolir les sensations douloureuses sans
provoquer de perte de conscience ni supprimer les autres sensibilités, ce qui les différencie des anes-
thésiques. Ils agissent sur les symptômes douloureux sans s'attaquer à leur cause.
1 DOULEUR ET RECEPTEURS MORPHINIQUES.
1.1 LA DOULEUR
Définition :
C'est une réaction désagréable, une souffrance, informant l'organisme d'une agression.
Réaction de souffrance correspondant à un signal d’alarme qui révèle une agression extérieure ou
une perturbation de l’organisme.
Remarques : Symptôme difficile à évaluer ; en pratique échelle d’évaluation EVA
Notion très subjective / variations individuelles : différents seuils de douleur selon les individus
Les différents types de douleur :
Selon la localisation :
lésions superficielles (brûlures, piqûre, écorchure, ….)
lésions profondes (maux de tête, crampes musculaires….)
douleurs diffuses: d’origine + profonde ou viscérale (coliques néphrétiques, ulcère gastro-
duodénal, cancers…)
douleurs projetées : (compression d’un nerf sciatique)
douleurs irradiées : (douleur de l’infarctus du myocarde(IDM))
Selon l’intensité :
douleurs aigües (récente de 3 mois) : nécessitant une prise en charge immédiate
douleurs chroniques ( + de 3 mois ) : véritable maladie invalidante + signes associés : as-
thénie, troubles psychiques : dépression….
Remarque :
Dans certains cas les contrôles inhibiteurs de la douleur sont défaillants (à la suite de la lésion d’une
structure nerveuse périphérique ou centrale=> fond douloureux permanent avec des accès paroxys-
tiques= Douleur par désafférentation ou douleur neurogène (ex : zona, amputation, névralgie faciale,
cancer, … ) => Traitement par les COANALGESIQUES
1.2 MÉCANISME DE LA DOULEUR :
Il existe, dans le derme et les différents organes, des terminaisons nerveuses sensibles aux agres-
sions diverses. La stimulation de ces terminaisons produit un influx nerveux qui est conduit par les
fibres nerveuses jusqu'au cortex cérébral. Celui-ci déclenche la perception douloureuse caractéris-
tique (localisation, intensité, etc.) qui fait que celle-ci est vécue comme une souffrance.
Les centres d’intégration de la douleur sont thalamiques et corticaux.
1.2.1 NAISSANCE DE LA DOULEUR
Cet Influx nerveux prend naissance au niveau de récepteurs nociceptifs= Nocicepteurs= Ré-
cepteurs à la douleur (présents dans la plus part des tissus : peau, muscles, articulations,
vaisseaux, viscères, ...) = Terminaisons libres très fines de fibres nerveuses/ activées par dif-
férents stimulis (brûlures, écrasement, inflammation, ... )
L’agression tissulaire (lésion) induit la libération de médiateurs chimiques locaux algogènes/
par les tissus lésés :
PROSTAGLANDINES (PGE1- PGE2)
SUBSTANCE P (produite par les interneurones de la moelle épinière)
SEROTONINE HISTAMINE BRADYKININE
Ces médiateurs augmentent la sensibilité des nocicepteurs à la douleur.
1.2.2 CONDUCTION ET INTÉGRATION DE LA DOULEUR
Le message douloureux (IN) est transmis par des fibres nerveuses sensitives aux cornes postérieures
de la moelle épinière (relais) ou elles font une synapse / croisement corne antérieure opposée
thalamus 2ème synapse pour aboutir au cortex (centre de la douleur)
Remarques : 2 types de fibres nerveuses sensitives :
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Fibres myélinisées à conduction rapide (douleurs très localisées : type piqûre…)
Fibres non myélinisées (fibres C) à conduction plus lente
(Douleur profonde type lésion tissulaire).
le thalamus déclenche le système d’alerte SNV sympathique : accéleration car-
diaque, respiratoire, mydriase…( sous l’effet de l’Adrénaline) = symptômes annexes présents notam-
ment si forte douleur.
1.2.3 LES SYSTÈMES D’AUTOCONTRÔLE DE LA DOULEUR :
On distingue 2 types de mécanismes physiologiques d’inhibition de la douleur :
1) Sécrétion de substances opioïdes endogènes = ENDORPHINES + ENKEPHALINES bloquent
la transmission du message nociceptif / voie inhibitrice descendante :
Les endorphines produites par le cortex cérébral, stimulent les fibres inhibitrices descen-
dantes
La moelle épinière produit des Enképhalines, bloquant la sécrétion de substance P→ blo-
cage du message douloureux au niveau de la synapse médullaire.
Les substances opioïdes endogènes se fixent sur les récepteurs morphiniques.
2) « Gate control »
Régulation de la douleur par des fibres sensitives tactiles (A alpha et A béta) à conduction ra-
pide => barrage à la transmission du message nociceptif
Remarque : Neurostimulation cutanée pour soulager la douleur : les petites douleurs cessent au frot-
tement.
1.2.4 LES RÉCEPTEURS MORPHINIQUES
Il existe plusieurs types de récepteurs qui commandent des effets distincts :
les récepteurs 1 dont la stimulation provoque : analgésie de type morphinique, euphorie.
les récepteurs 2, responsables de constipation, dépression respiratoire, dépendance
les récepteurs (kappa) provoquant analgésie de type morphinique, sédation, hallucination,
dépendance physique.
les récepteurs et
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