Château des Maures
Le Château de Sintra, également connu sous le nom de
Château des Maures, dans l'Estremadura, se situe dans la
commune (vila) de Sintra, dans la paroisse (Freguesia) de
São Pedro de Penaferrim, dans le conseil de Sintra, district
de Lisbonne, au Portugal.
Érigé sur un massif rocheux, isolé sur l'une des cimes des
chaînes (la Serra) de Sintra, ses murailles révèlent une vue
privilégiée sur tout l'environnement rural qui s'étend jusqu'à
l'océan Atlantique. Tours
La muraille est munie de cinq tours. Il y en a quatre de
forme rectangulaire et une de forme circulaire surmontée de
merlons pyramidaux, où il n'y a plus de vestiges des deux
niveaux et du système de couverture primitifs.
On accède à la tour située sur la partie la plus élevée du
terrain, connue sous le nom de Torre Real, par un escalier
de 500 marches. Il semble que dans cette tour ait vécu
Bernardim Ribeiro, un écrivain portugais du XVIe siècle.
La légende de Melides
Après la conquête de Santarem, le roi Alphonse Ier de
Portugal forme un siège autour de Lisbonne qui durera trois
mois. Bien que le château de Sintra se soit livré
volontairement après la chute de Lisbonne, selon la légende,
à cette époque, craignant une attaque surprise sur ses forces
de la part des maures de Sintra, le souverain chargea D. Gil,
un cavalier de l'Ordre du Temple, de former un groupe de
vingt hommes de confiance pour observer secrètement les
mouvements ennemis en se prévenant en même temps d'un
déplacement des maures de Lisbonne, passant par Cascais
et le Tage jusqu'à Sintra.
Les croisés se mirent en chemin discrètement. Pour éviter
qu'ils soient vus, ils voyagèrent de nuit, se cachant le jour,
par le chemin de Torres Vedras jusqu'à Santa Cruz, par la
côte jusqu'à Colares, cherchant à éviter Albernoz, redoutant
le chef maure de Colares qui avait une réputation de tueur
de chrétiens. Entre Colares et le Penedo, la Sainte Vierge
apparut aux cavaliers peureux et leur dit : « n'ayez pas peur
car vous allez à vingt mais vous allez à mille, à mille vous
allez parce que vous allez à vingt ».
Ainsi, plein de courage du fait que la Sainte Vierge était
avec eux, au bout de cinq jours de parcours se confrontèrent
aux ennemis, les battant et conquirent le Château des
maures. En hommage à ce fait la Chapelle de Notre Dame
de Melides fut érigée. le terme 'Melides' vient de mil ides
(vous allez à mille).
(wikipédia)
Photo aérienne du lac Pavin
La bactérie la plus resistante
Deinococcus radiodurans est une bactérie polyextrémophile
et l'un des organismes le plus radiorésistant connu au monde.
Cette bactérie présente une résistance impressionnante,
notamment aux UV, aux radiations ionisantes, au peroxyde
d'hydrogène, au vide, à l'acide, aux températures extrêmes, au
dessèchement, au froid et à la famine. Cette capacité de
résistance est due à sa structure cellulaire particulière et à son
système très perfectionné de réparation de l'ADN, qui lui
permet même de « ressusciter » quelques heures après sa mort.
En raison de son extraordinaire résistance, elle a été affublée
de surnoms tels que « Conan la bactérie » ou bien « la bactérie
la plus résistante au monde ».
Sa haute résistance a intéressé les scientifiques et aussi les
industriels qui voudraient produire des bactéries
génétiquement modifiées résistantes aux sols très pollués ou
radioactifs pour y dégrader les solvants ou hydrocarbures
notamment. Certains souhaitent créer des bactéries
transgéniques rendues plus résistantes (par intégration de
gènes de D. radiodurans) pour produire du méthane ou des
« biocarburants de seconde génération ». En 2008, un brevet
était déjà déposé pour la production de « biocarburants » (à
partir de déchets agricoles et sylvicoles) et un autre visant des
usages médicaux.
Découverte et historique
Deinococcus radiodurans a été
découverte pour la première fois en 1956
par A.W. Anderson, de l'Oregon
Agricultural Experiment Station, à Corvallis dans l'Oregon,
lors d'expériences réalisées pour déterminer si des boîtes de
conserve pouvaient être stérilisées par de grandes doses de
rayons gamma. Une boîte de viande en conserve fut exposée à
une dose de radiation supposée tuer toute forme de vie connue,
mais à la surprise générale le processus de décomposition ne
s'interrompit pas.
Une bactérie est rapidement isolée et étudiée sous toutes les
coutures. Elle se révèle résistante à un grand nombre de
situations extrêmes, comme l'exposition aux produits
chimiques génotoxiques, aux dommages de l'oxydation, aux
rayonnements ionisants et ultraviolets, et à la déshydratation.
D'abord appelée Micrococcus radiodurans, la bactérie fut
ensuite renommée Deinococcus radiodurans.