plan équatorial de la cellule (métaphase 1 : centromères de part et d’autre du plan équatorial). Sur chaque fibre
du fuseau de division se trouvent donc 2K homologues qui se font face. Tirés par les fibres du fuseau de division,
les 2K homologues de chaque paire se séparent (anaphase 1). Un lot haploïde de chromosomes doubles migre vers
un pôle de la cellule et un autre vers le pôle opposé. Deux cellules filles se forment par partage du cytoplasme de
la cellule mère, contenant chacune n chromosomes doubles à deux chromatides (télophase puis cytodiérèse).
C’est donc lors de cette première division que l’on passe de 2n chromosomes à 2 chromatides à n chromosomes à
2 chromatides. Cette première division est dite réductionnelle car elle diminue de moitié le nombre de
chromosomes.
b. La seconde division de méiose ou méiose II (division équationnelle).
La méiose II assure la séparation des chromatides de chaque chromosome. Les chromosomes subissent une
nouvelle prophase 2, métaphase 2 (centromères disposés sur le plan équatorial). Les chromatides sœurs des
chromosomes se séparent (anaphase 2 : clivage des centromères) et les K se répartissent dans les 4 cellules filles
(télophase 2 et cytodiérèse 2 : individualisation des cellules filles).
Ainsi, on passe de n chromosome à 2 chromatides à n chromosome à une chromatide. Cette division est dite
équationnelle car on conserve la formule n= x chromosomes, et se déroule comme une mitose mais sur des cellules
à n chromosomes.
La méiose, dans son schéma général, produit donc 4 cellules filles haploïdes à partir d’une cellule mère
diploïde. La méiose permet donc la production de gamètes ne contenant pas tous le même patrimoine génétique
(ex X ou Y).
II. Comment la méiose assure-t-elle en partie la diversité génétique des êtres vivants ? TP n°2
1. Définitions
Le monohybridisme est le suivi au cours des générations d’un caractère gouverné par un gène possédant 2 allèles.
Dans toutes les cellules, à l’exception des gamètes, chaque chromosome est présent en deux exemplaires portant
chacun un allèle d’un gène donné. Dans ce cas, les individus homozygotes produisent un seul type de gamètes alors
que les individus hétérozygotes produisent 2 types de gamètes.
Le croisement test. Voir fiche méthodologique génétique.
Afin de déterminer le génotype d’un individu (et les gamètes produits), il est important de réaliser un croisement
test (test cross). Ce croisement consiste à croiser un individu à tester hétérozygote (comme F1) pour un caractère
avec un individu homozygote récessif pour ce caractère.
Le dihybridisme est le suivi au cours de générations de 2 caractères gouvernés chacun par 1 gène possédant 2
allèles différents. Dans ce cas, le nombre de gamètes varie entre 1 (pour le double homozygote) et 4 (pour le
double hétérozygote).
2. Le brassage interchromosomique
En anaphase 1 de méiose, les chromosomes homologues bichromatidiens de chaque paire se séparent (disjonctions
des couples d’allèles) et migrent aléatoirement et indépendamment pour toutes les paires. L’analyse statistique
des génotypes des descendants donne 4 phénotypes attendus équiprobables 25%. C’est le brassage
interchromosomique (gènes indépendants). Voir schémas.
Les différentes informations d’un croisement sont recensées dans un échiquier de croisement avec :
Les différentes types de gamètes.
Les différents génotypes.
Les différents phénotypes (et fréquence).