individus, l'assistance concerne qu'une maigre partie de la population.
L'assistance envers les pauvres se fait sous différentes manières. On parle de don morale et don
juridique. Il faut avant tout savoir que le pauvre est confronté à la société, c'est alors à elle qu'il
demande l'assistance. Simmel fait la différence entre le don juridique et le don morale. Le don
juridique serait imposé par l'état à l'ensemble de la communauté par des textes de lois. Les individus
serait alors obligé de donner sous peine de sanction dû à une transgression de la loi.
Le don moral quant à lui est relatif au droit de recevoir l'assistance. Selon Simmel c'est un droit tout
aussi important que le droit du travail. Ce droit de recevoir l'assistance concède quelques
particularités. En premier, même si ce droit est très important, le pauvre ne peut pas le réclamer
contrairement aux autres droits. Mais à partir du moment où le premier don a été effectué, Simmel
parle de « droit acquis ». Le donateur se doit alors de continuer à effectuer ses dons. Simmel
explique cela par des contraintes psychologiques.
Selon Simmel, L'assistance aux pauvres a trois objectifs. La première étant de supprimer les
dommages effectués par les pauvres, envers la société. On parle alors de faire perdurer une même
situation sociale. Ensuite l'assistance vise à avantager davantage le receveur que le donateur. Et
pour finir elle est personnelle et ne concerne qu'une certaine partie de la population.
L'assistance s'observe également sous deux formes. Le don moral qui dépend seulement de droit
moraux, et le droit juridique qui lui dépend des textes de loi.
II/ L’environnement, cause directe de la définition de la pauvreté.
Ainsi, nous verrons à travers cette partie en quoi l’environnement du pauvre peut en quelque sorte
définir la notion de pauvre mais surtout de pauvreté à travers différentes institutions tels que la
famille, l’Etat, les syndicats...
Dans un premier temps, nous pouvons nous consacrer à une institution très particulière, la
famille. Nous pouvons donc voir à travers l’analyse de Simmel que la famille du pauvre joue un
rôle essentiel. En effet, Simmel analyse sociologiquement le don que peuvent faire les membres
d’une même famille à un de ses membres les plus pauvres. En effet, il explique pages 48-49 que
l’assistance faite par la famille peut dans certains cas être considérée comme personnelle.
Effectivement, la famille n’aide pas seulement le membre pauvre parce que cela lui fait plaisir mais
elle le fait pour s’avantager soi-même. En effet, l’apparence et le jugement des autres (voisins,