MON NEUROLOGUE M’A DIT : «Je comprends vos
inquiétudes. La crainte d’un handicap permanent est
souvent associée à celle de la nécessité d’utiliser un
fauteuil roulant. Les données de la littérature sont
plutôt rassurantes à ce sujet : près d’un tiers des
malades n’auront pas l’utilité d’un fauteuil roulant
avant 30 ans d’évolution.
Il m’est difficile de prévoir l’évolution de votre maladie car
chaque individu est un cas particulier, avec une expression et
une évolution de la SEP qui lui sont propres. Néanmoins, un
certain nombre de facteurs favorables ont été identifiés : âge de
début précoce, sexe féminin, début rémittent ou par une névrite
optique ou encore une fréquence faible des poussées au cours
des premières années.»
inquiétudes. La crainte d’un handicap permanent est
souvent associée à celle de la nécessité d’utiliser un
fauteuil roulant. Les données de la littérature sont
plutôt rassurantes à ce sujet : près d’un tiers des
malades n’auront pas l’utilité d’un fauteuil roulant
avant 30 ans d’évolution.
EDITORIAL
Les personnes souffrant de sclérose
en plaques se souviennent parfaite-
ment du moment où leur diagnos-
tic leur a été annoncé : un tournant
dans leur existence et le sentiment
qu’il y a une vie avant et une vie
après. Des milliers de questions
tournent dans leur tête: pourrais-
je continuer mes activités? Pour-
rais-je encore réaliser mes projets
d’avenir? Pourrais-je garder mon
emploi? Deviendrais-je dépendant
de mon entourage ?
PerSEPtions est une série de bro-
chures thématiques qui s’adresse
aux patients souffrant de sclérose
en plaques et à leurs proches, s’ap-
puyant sur les perceptions, les idées
reçues et le vécu des malades, de
leur entourage, des médecins et de
l’ensemble du personnel soignant.
PerSEPtions a pour vocation de
vous apporter, ainsi qu’à votre en-
tourage, des réponses concrètes
aux questions que vous vous posez
au quotidien.
Ce nouveau numéro de PerSEPtions
fait le point sur la notion «d’autono-
mie» car malgré certains a priori sur
la SEP, il faut essayer de mener une
vie «aussi normale que possible»
sous réserve de quelques adapta-
tions.
Avec PerSEPtions, nous souhai-
tons contribuer, par l’information
et le soutien, à la meilleure prise
en charge possible. Votre méde-
cin, votre infirmière, votre psy-
chologue, votre pharmacien ou
tout autre professionnel de santé
restent également à votre dispo-
sition pour toute question.
Novartis
En savoir
plus
1. Rester autonome : c’est possible
Pour l’instant je ne souffre que
de troubles de la sensibilité, mais
j’appréhende l’avenir. Que va-t-il
m’arriver ? Vais-je obligatoirement
devenir dépendant d’un fauteuil
roulant?
Troubles moteurs :
Comment s’expriment-ils ?
Habituellement, ils se manifestent par une fai-
blesse musculaire, révélée surtout à l’effort. Très
présents au cours de la SEP, les troubles moteurs
touchent essentiellement les membres inférieurs
et souvent de façon asymétrique. On parle de
paraparésie si l’atteinte de la force musculaire se
fait sur les deux membres inférieurs et d’hémiplé-
gie lorsque la paralysie n’atteint qu’un seul des
côtés du corps. Pour les membres inférieurs, le
patient souffrant de SEP peut décrire une jambe
qui traine ou des difcultés à monter les escaliers.
L’atteinte des membres supérieurs peut quant à
elle s’exprimer par des difcultés à porter des
charges lourdes et par une tendance à lâcher les
objets de poids élevé.
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