
traitement, votre état de santé, et sur l’évolution
des connaissances dans le domaine du VIH.
C’est également le moment de parler des effets
secondaires éventuels que vous ressentez, afin
de juger si le traitement doit être poursuivi, ou
s’il est nécessaire d’envisager certaines modifi-
cations.
Pour être efficace, le traitement de l’infection
VIH doit être pris de façon très scrupuleuse, en
respectant bien les modalités prescrites sur
l’ordonnance. Cela est parfois difficile lorsque
le traitement dure plusieurs années. Ces
consultations sont aussi le moment de discuter
avec votre médecin de ce type de difficultés,
afin de voir quelles solutions l’équipe peut
vous apporter. Après chacun de vos passages,
un courrier informe votre médecin traitant de votre état de santé, des résultats de prise de
sang réalisé et des traitements. Si vous le souhaitez, les résultats des prises de sang peu-
vent également vous être adressés.
Les consultations sont aussi le moment de discuter de la prévention de la maladie pour
votre entourage, des interrogations que vous pouvez avoir dans ce domaine.
Le suivi en consultation médicale, c’est bien, mais souvent ce n’est pas suffisant…
Outre les difficultés médicales liées à l’infection par le VIH, vous pouvez être amené à
rencontrer des difficultés sociales, psychologiques ou vous pouvez avoir besoin de parler
hors de la consultation des difficultés que vous rencontrez. Ainsi, nous vous proposons
plusieurs possibilités de suivi complémentaire.
› Le service social
Le service social est à votre disposition pour vous aider à résoudre les problèmes administratifs,
financiers, juridiques ou psychosociaux liés à l’infection par le VIH.
Plus particulièrement, le service social est à même de :
• vous renseigner sur les prestations de l'ensemble du réseau médico-social et vous
accompagner dans vos démarches (accès aux soins, accès aux droits, recherche de logement,
aide financière) ;
• vous faire partager sa connaissance des prestations institutionnelles en cas de longue
maladie ou de perte de revenus. Il vous aide, par exemple, dans vos démarches auprès de
la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), la Caisse régionale d’assurance-
maladie (CRAM) ;
• vous soutenir, lors de votre demande de régularisation de titre de séjour ;
• vous aider lors de votre retour à domicile après une hospitalisation ;
• vous accompagner dans les démarches de protection des personnes vulnérables par le
biais de régime de protection (tutelle, curatelle).
› Le suivi psychologique
Le diagnostic de séropositivité engendre chez certaines personnes un état de choc et une
fragilité psychologique. Ce diagnostic a souvent un retentissement familial, social et professionnel.
Un sentiment d’exclusion, de mise à l’écart, la crainte de parler à l’entourage, d’être jugé,
sont autant de situations complexes auxquelles
les patients pourront être confrontés.
Pour ces différentes raisons, les personnes qui le
souhaitent peuvent rencontrer la psychologue
dans le cadre de consultations à l’hôpital de
jour et dans le service d’hospitalisation des
maladies infectieuses.
Le but de ces entretiens, ponctuels ou
réguliers, est d’exprimer ce qui ne peut
être dit ailleurs, de parler de son ressenti et
trouver la distance nécessaire pour vivre avec
le VIH et y faire face.
› Le service nutritionnel
La maladie liée au VIH ou les traitements
antiviraux peuvent parfois être la cause de
déséquilibre nutritionnel : prise de poids,
amaigrissement, variations des taux de grais-
ses (cholestérol, triglycérides) ou de sucre dans
le sang. Il existe souvent des moyens simples
pour limiter ce type d’effets. Si des adaptations
de votre régime sont nécessaires, votre médecin vous en parlera lors de la consultation
médicale. Si vous souhaitez des conseils personnalisés et adaptés à vos habitudes alimentaires,
vous pouvez contacter la diététicienne de l’équipe.
› Les infirmières et les consultations d’éducation thérapeutique
Lors des consultations, l’infirmière vous accueille puis réalise le bilan sanguin prescrit par le
médecin. La prise de sang reste un moment privilégié d’échange entre le patient et l’infirmière.
Du fait de la chronicité de l’infection par le VIH, il se pose souvent des questions
auxquelles les réponses ne sont pas apportées au moment des consultations médicales.
Vous pouvez parler de la façon dont vous ressentez votre situation, de l’infection par le VIH et
de votre vie en toute confiance car la confidentialité est un élément clé de la prise en
charge dans le service.
Si votre état de santé le nécessite, une hospitalisation de jour peut être envisagée. Dans ce
cas, votre arrivée est prévue assez tôt dans la journée (en général avant 9h, en fonction
des bilans nécessaires). L’infirmière programme les différents examens prescrits (radio,
échographie, scanner, aérosol) et les consultations avec d’autres professionnels (psycholo-
gue, assistante sociale, médecin…) afin que la prise en charge soit la plus complète pos-
sible. Comme le temps d’attente peut être un peu long entre les examens et les consul-
tations, un repas vous sera servi le midi.
Des consultations d’éducation thérapeutique sont proposées dans le service par les
infirmières, les médecins ou toute autre personne assurant votre suivi. Elles sont réalisées
par les infirmières, parfois assistées de la psychologue. Ces programmes spécifiques ont
pour but de vous aider à mieux vivre avec le VIH, d’expliquer les tenants et les aboutissants
du traitement anti rétroviral et d’assurer un soutien en cas de difficultés liées à la maladie.
Lors de ces consultations, peuvent être abordés d’autres sujets que la maladie : la préven-
tion auprès de son entourage, la sexualité, le désir de maternité ou de paternité ou tout autre
sujet dont vous souhaitez parler.
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