Chroniques n°90

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N°
90
NOV
2011
Magazine d’information
du Centre hospitalier régional d’Orléans
DOS SIER
La 11ème journée innovations
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RECHERCHE
L’autisme à l'ère de la génétique
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I ÉDITORIAL
Sommaire
I ACTUALITÉ
LA RECHERCHE
AU CHR D’ORLÉANS
D
epuis quelques années, la structuration de la recherche clinique et fondamentale, ainsi que les processus d’innovation, se sont affinés au sein de l’établissement. La sous-commission Recherche et Enseignement qui coordonne cette
structuration pour le compte de la CME a été à l’origine de la création d’une cellule
d’aide méthodologique permettant au CHR d’Orléans d’évaluer la faisabilité d’une
promotion des études validées. Un partenariat dans le cadre d’une convention avec
l’Université d’Orléans est à l’étude pour fournir un soutien en biostatistique.
Les grandes orientations de notre politique de recherche portent par ailleurs
sur :
• la poursuite de l’enrichissement des
activités de recherche clinique avec
le partenariat du Centre National de
Gestion des Essais de Produits de Santé
(CENGEPS),
• la promotion d’une politique d’encouragement au dépôt de réponses aux
appels d’offre des Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique (PHRC) et
des Programmes de Soutien aux Techniques Innovantes Coûteuses (STIC),
• une amélioration des liens avec l’Université d’Orléans, en particulier pour développer la relation médecin – chercheur
et s’orienter vers la recherche de valorisation et de transfert,
• l’initialisation, avec la direction des soins,
d’une démarche en faveur de la
recherche pour et par les personnels
soignants (richesse des journées « innovations »), notamment en matière de
soins infirmiers,
• le renforcement du rôle des pôles pour
mutualiser l’effort de recherche via des
protocoles communs.
Le CHR d’Orléans peut d’ores et déjà
s’appuyer sur les forces existantes dans
l’établissement et s’adosser aux vitrines
que constituent :
• l’équipe « génétique expérimentale et
moléculaire » au sein de l’Unité Mixte de
Recherche 6218 CNRS – Université
d’Orléans sous la responsabilité du
Dr Sylvain BRIAULT, l’équipe Institut
National de la Santé Et de la Recherche
Médicale (INSERM) « Unité 707 » sur le
thème « Epidémiologie, Système d’information, Modélisation », antenne de la
Région Centre du réseau Sentinelles,
sous la direction du Dr Thierry PRAZUCK,
• l’équipe INSERM U 658 sur le thème
« Caractérisation du tissu osseux par
imagerie : techniques et applications »
sous la direction du Dr Claude-Laurent
BENHAMOU,
• l’IPROS (Institut de Prévention et de
Recherche sur l’Ostéoporose) qui développe 50 % environ des études cliniques
faites dans l’établissement en partenariat avec l’industrie pharmaceutique,
NHO : Focus sur la gériatrie
et le shéma directeur
du système d’information...............p 4 - 5
Elan de solidarité au CHR ...................p 6
L’association BADA BOUM .............p 6 - 7
Visites des locaux témoins
du Nouvel Hôpital.................................p 7
Action humanitaire au bénéfice
des hôpitaux Burundais .......................p 8
I LES PATIENTS ONT LA PAROLE
Unité d’Accueil des Jeunes Victimes .p 9
I VIE DE L’INSTITUTION
Présentation de l’EADSP 45...............p 10
Le Centre d’Assistance
aux Utilisateurs De L’Informatique
(CAUDI)...............................................p 11
Retour sur la 11ème journée
innovations ................................p 12 - 13
I DOSSIER
Exercice multivictimes ...............p 14 - 15
I RECHERCHE
L’autisme à l'ère de la Génétique ....p 16
Nouvelle avancée de la recherche
au CHR d’Orléans.............................. p 17
I VIE DES SERVICES
Les « Petits Plus » qui améliorent
la vie des services ......................p 18 - 19
I CULTURE
Inventaire du patrimoine du CHR ......p 20
I CINÉMA
Un cinéma au cœur
de l’hôpital Porte Madeleine .............p 21
I PORTRAIT
Julie BRUGNEAUX,
documentaliste au CHR .....................p 22
• mais aussi les équipes d’hépato-gastroentérologie, de dermatologie, de réanimation médicale qui sont parmi les plus
contributrices en terme de production
scientifique.
‘
Eric LESPESSAILLES
Président de la Commission
Recherche et Enseignement
CHRONIQUES N° 90
Directeur de la publication : Olivier Boyer
Directeur de la rédaction : Juliette Vilcot-Crépy
Rédacteur en chef : Lorène Gardin
Illustrations : service audiovisuel, DUQC,
Réalisation et impression : Ed’stuaire - St-Nazaire
Tirage : 5560 exemplaires
Dépôt légal : ISSN 1264-9260©
Tous droits de reproduction réservés
NOVEMBRE 2011 -
3
I ACTUALITÉ
FOCUS
LA GÉRIATRIE
ET LE NOUVEL
HÔPITAL
D’ORLÉANS
POINT DE VUE
D’UN CHEF DE PÔLE
Dans le cadre de la construction du nouvel
hôpital, le CHR regroupera plusieurs unités
fonctionnelles gériatriques sur le site du
plateau technique de l’hôpital de La Source.
Soulignons les futurs bénéfices « en cascade » :
les modifications structurelles importantes
en cours ou à venir au sein du CHR, nécessaires pour accompagner le vieillissement
de la population et l’apparition de nouveaux
besoins de santé, seront positives sur le plan
fonctionnel, au-delà des frontières de la
gériatrie.
QUELLES MODALITÉS
D’ADAPTATION ?
L’ouverture en deux temps d’un bâtiment de
40 lits court-séjour sur le site de La Source
(octobre 2010-janvier 2011) comprendra :
• une Unité Post-Urgences Gériatrique de
21 lits,
• une Unité Court séjour Gériatrie de 19 lits
avait déjà permis la fermeture de l’UF
« Post-Urgences » de centre-ville, trop loin
du plateau technique et d’ouvrir 5 lits
supplémentaires totalement dévolus à
l’accueil de patients venus aux urgences.
Cette création a facilité la mise en place de
trois unités gériatriques court séjour sur Porte
Madeleine et contribue à préparer l’amont
de la filière d’ici l’ouverture du nouvel hôpital
en 2015 :
• Court séjour Geriatrie avec Soins Palliatifs :
6 lits (en place depuis été 2010)
• Court séjour Geriatrie avec début de réhabilitation (nutritionnelle, rééducation, postchutes et post-SAU…) de 18 lits en place
depuis janvier 2011.
• Unité de Soins Aigus Patients Alzheimer :
12 lits (en projet).
L’ouverture dès 2013 du pôle A comprenant
120 lits constituera par ailleurs le palier intermédiaire indispensable au regroupement
de l’ensemble des unités fonctionnelles
gériatriques et à leur montée en puissance
capacitaire.
4
QUELS AVANTAGES
POUR LE CENTRE DE MÉDECINE
GÉRIATRIQUE ?
La compensation d’un déficit structurel
SSR de longue date :
Les 58 lits Soins de Suite Réadaptation
(SSRGer) fermeront sur le site de Saran au
profit de l’ouverture de 120 lits SSRGer sur le
site de La Source en 2013. Ces lits permettront un meilleur aval pour l’ensemble
des lits de l’hôpital, en faveur de patients
nécessitant un projet de réadaptation pour
un retour au domicile plus lent qu’en courtséjour. Une Unité Cognitivo-Comportementale et une Unité de Soins Palliatifs y seront
également intégrées.
Un fonctionnement quotidien facilité :
La proximité immédiate des 120 lits de SSR
gériatrique, du plateau technique (imagerie),
du plateau technique de rééduction et des
75 lits futurs de court séjour gériatrique
offriront une cohérence exceptionnelle à
cet ensemble.
Un aval amélioré pour l’ensemble de la
filière :
La transformation concomitante en 2013 des
58 lits de SSR de Saran en unités de soins de
longue durée permettra d’accompagner le
regroupement des services d’hébergement
du CHR, de contribuer à l’amélioration des
conditions d’accueil des résidents et de
développer l’aval du SSR et des lits de médecine pour les patients à perte d’autonomie
importante.
QUEL IMPACT SUR LE SERVICE
D’ACCUEIL DES URGENCES ET LA
MÉDECINE LIBÉRALE ?
• un accueil plus adapté des patients en
court-séjour, libérant des places pour des
patients en attente de lits au SAU,
• la possibilité de renforcer la confiance des
généralistes, trop souvent déçus de ne
plus pouvoir faire « des entrées directes »
en court-séjour,
• un respect et un meilleur accueil des
aidants du fait d’un moindre stress
ambiant au sein du CHR.
Toutes ces modifications n’ont de sens que
si elles sont fonctionnellement liées en
externe à un travail de réseau centré sur les
« potentialités de maintien au domicile », en lien
étroit avec les hospitalisations programmées
pouvant venir en appui d’hospitalisations
classiques ; en interne d’une part aux
différents spécialistes du MCO (médecine,
chirurgie, obstétrique), et d’autre part aux
consultations gériatriques classiques (ou
plus spécifiques « chutes et troubles de la
marche », « mémoire » et « d’oncogériatrie »).
Le travail des interfaces demande un temps
de concertation important avec les spécialistes et la médecine libérale, il s’appuie sur
l’éducation thérapeutique pour la mise en
place des recommandations et le suivi de
ces recommandations qui sont au cœur
du « concept de fragilité » en médecine
gériatrique.
‘
Jean-Bernard GAUVAIN
Praticien chef de service
I ACTUALITÉ
LE SCHÉMA DIRECTEUR
DU SYSTÈME D’INFORMATION
DÈS 2008, UNE RÉFLEXION STRATÉGIQUE A ÉTÉ INITIALISÉE AU SEIN DE L’ÉTABLISSEMENT AFIN
D’ACTUALISER LE SCHÉMA DIRECTEUR DU SYSTÈME D’INFORMATION (SIH).
L
’objectif recherché est en effet d’identifier les principaux axes d’évolution du
système d’information, tant au point
de vue des infrastructures (salles blanches,
réseaux, serveurs, PCs), que des applications
administratives, cliniques et médico-techniques avec en particulier l’informatisation
de la prise en charge médicale et de soins.
Ce programme 2009-2013 approuvé par les
instances prend en compte l’évolution du SIH
vers le Nouvel Hôpital d’Orléans sur les
années à venir et prédéfini ce que sera le SIH
« cible » en 2015 dans le Nouvel Hôpital.
Les trois axes majeurs sont :
• la mise en œuvre d’un PACS,
• une complète mise à niveau des infrastructures en conformité avec l’état de l’art
et les exigences de sécurité et de disponibilité croissante,
• l’implantation d’un socle d’interopérabilité
afin d’optimiser l’utilisation intégrée de la
centaine de logiciels composant l’actuel
SIH dans l’attente du choix d’un logiciel
dossier patient partagé et informatisé à
même de créer une dynamique d’intégration centrée sur la « colonne vertébrale »
du nouveau dossier patient troisième axe
majeur de ce programme.
Le processus de choix de ce logiciel de
production de soins, actuellement en cours
sous forme de dialogue compétitif entre
4 candidats, sera achevé en 2011.
Puis, s’opéreront le déploiement maximal
possible de ce dossier et la poursuite des
mises à niveaux des infrastructures.
L’enjeu est de faciliter le déménagement
des salles et la mise en œuvre de toutes les
fonctionnalités modernes sur les domaines
administratifs et de gestion, de la production
de soins et du système de pilotage.
DES CHOIX QUI ENGAGENT LA COMMUNAUTÉ HOSPITALIÈRE
• Convergence des voix (téléphonie) et données informatiques sur le même réseau avec exploitation intégrée au système d’information, implantation d’un terminal au lit du malade à
usage privatif (bouquet télévisuel, téléphone, accès aux chaines thématiques de santé et à
l’information hospitalière).
• Expansion de l’utilisation des outils de mobilité tablettes chariots PDA et Smartphone pour utiliser
certaines fonctionnalités du SIH (messagerie, prescription en tout lieu du CHR d’Orléans).
• Automatisation de circuits logistiques par les « Tortues » (Transports Automatisés Lourds) et le
projet d’implanter des robots en pharmacie qui nécessiteront l’installation de logiciels dédiés
et intégrés à notre SIH. Des expérimentations sont en cours dans certains services, afin
d’automatiser plus fortement le travail des secrétariats médicaux, avec le déploiement de la
dictée numérique et bientôt de la reconnaissance vocale. Des études seront menées, prochainement, afin d’optimiser cette organisation : production centralisée et automatisée des
comptes-rendus d’hospitalisation et de consultations, prise de rendez-vous plus fluide et automatisation des rappels par sms, dématérialisation des archives en lien avec l’implantation
du dossier patient partagé. Ceci afin de faciliter le lien avec les patients, les consultants et les
médecins de ville, lien renforcé par le déploiement du dossier médical personnel sur le territoire ouvert à la demande du patient et permettra de communiquer plus rapidement les informations pertinentes à la prise en charge du patient dans la filière de soins. Techniquement,
ce déploiement exigera de penser au mieux l’infrastructure et d’accroître l’analyse de performance du SIH sur la base d’ici 2015 d’une exigence de certification ISO.
‘
Francis GEST
Directeur de la Direction
des Systèmes d’Information
CHRONIQUES N° 90
NOVEMBRE 2011 -
5
I ACTUALITÉ
ÉVÈNEMENT
ÉLAN DE SOLIDARITÉ AU CHR
LE 10 JUIN 2011, LE CHANTIER DU NOUVEL HÔPITAL D’ORLÉANS A EU LE PLAISIR
DE VIVRE SA 1ÈRE ÉDITION DE LA COURSE DES 12 KM DU NHO
O
rganisée par l'entreprise DV
construction sur le chantier du Nouvel
Hôpital d'Orléans, cette course, qui
se déroule autour du chantier, a proposé différentes épreuves : course individuelle, course
relais et challenge par service. Cette manifestation a ainsi rassemblé les " bâtisseurs " du
NHO (DV Construction, GFC Construction et
Quille Construction) et ses futurs " occupants ".
83 participants ont ainsi été comptabilisés au
départ de la course.
Une participation de 5 euros a été reversée
intégralement à l’association BADA BOUM
ainsi que l’ensemble des dons récoltés.
Au total, ce sont près de 2 750 euros qui ont
été collectés, dont 1 500 euros versés par
DV Construction. Cette somme permettra à
l’association d’améliorer l’accueil des enfants
et de leur famille en consultation de chirurgie
pédiatrique par l’achat de livres, et complexes
de jeu…
Véritable succès, cette 1ère course s’est déroulée
dans un esprit de convivialité.
Rendez-vous déjà pris pour 2012, pour la seconde édition, à laquelle, rappelons-le,
chacun est invité à participer.
FOCUS
SUR L’ASSOCIATION
Le personnel du service de chirurgie
pédiatrique du CHR a créé le 8 janvier 2002
une association dénommée BADA BOuM
(association type loi 1901). Cette association
a pour but d’améliorer le confort et le
bien-être de l’enfant hospitalisé en chirurgie
pédiatrique.
En effet, depuis 9 ans l'association BADA
BOUM finance de nombreux projets à
destination des enfants hospitalisés et de
leur famille.
Des salles de jeux ont été aménagées, des
lecteurs DVD et DVD ont été achetés, des
artistes (magicien, artiste plasticienne, marionnettiste) sont rémunérés pour venir
au chevet des jeunes patients afin de leur
proposer des moments de détente, d'évasion et de plaisir.
6
I ACTUALITÉ
VISITES DES
LOCAUX-TÉMOINS
DU NOUVEL HÔPITAL
VISITE DES PROFESSIONNELS
INAUGURATION OFFICIELLE
Le 7 juillet, pour offrir à ses futurs occupants une
vision d’ensemble de l’intérieur des locaux en
termes de finitions et d’équipements (revêtements de sol, serrureries, couleurs, mobilier,
bras multimédia, objets sanitaires…), des
locaux-témoin ont été réalisés à proximité de
l’entrée du chantier et du parking de la base de
vie.
Ces espaces reconstituent en taille réelle une
chambre simple type SSR (qui sera réalisée
dans le bâtiment A), une chambre double
d’hospitalisation classique, un PC de soins, un
secrétariat avec bureau infirmier adjacent, un
sanitaire public, une zone d’accueil équipée
d’une banque ouverte sur un espace central de
circulation.
Cette projection vers l’avenir permet de recueillir
les suggestions d’amélioration et réflexion sur
les équipements et les aménagements internes.
Le 8 juillet, sur le chantier du Nouvel
hôpital d’Orléans à 10h30 s’est déroulée la visite
du bâtiment témoin en présence de Serge
GROUARD, Député Maire d’Orléans et Président
du Conseil de surveillance, Olivier BOYER,
Directeur général du CHR d’Orléans et de
Jacques LAISNE, Directeur de l’ARS du Centre.
RAPPEL :
Cette opération d’envergure, actuellement plus
grand chantier hospitalier en France, visant à la
construction entièrement neuve d’un hôpital de
plus de 1300 lits pour un coût toutes dépenses
confondues d’environ 600 millions € (travaux)
ouvrira ses portes en deux temps :
• dès 2013, pour le centre de médecine gériatrique (Porte Madeleine et Saran), l’internat, la
cuisine centrale et les crèches de l’hôpital ;
• en 2015, pour la totalité du bâtiment, après
transfert de l’ensemble des services du centreville et de La Source.
‘
BADA BOUM
Lorène GARDIN
Assistante communication
Nous mettons à disposition des enfants
des jeux de société, nintendo DS, playstation… pour qu’ils puissent se retrouver
dans leur univers.
Des lits d'appoint sont offerts aux parents
pour leur permettre de passer la nuit
auprès de leur enfant dans des conditions
favorables.
De plus, BADA BOuM fête les temps
forts de l'année comme Noël, Pâques,
carnaval, anniversaires... en achetant
des cadeaux et en offrant des goûters
améliorés.
C'est grâce aux dons et aux différentes
actions menées pour notre cause que
l'association BADA BOUM peut concrétiser
tous ces projets.
CHRONIQUES N° 90
NOVEMBRE 2011 -
7
I ACTUALITÉ
ÉVÈNEMENT
ACTION HUMANITAIRE AU BÉNÉFICE
DES HÔPITAUX BURUNDAIS
L’ASSOCIATION SANTÉ FRANCE BURUNDI (SFB), CRÉÉE EN 2007 PAR UN GROUPE DE MÉDECINS
D’ORIGINE BURUNDAISE TRAVAILLANT EN FRANCE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES PERMET A DES
MÉDECINS, POUR LA PLUPART NATURALISÉS FRANÇAIS, DE VENIR EN AIDE À LEURS CONFRÈRES
RESTÉS AU BURUNDI ET SOUVENT DÉMUNIS DANS L’EXERCICE DE LEUR PROFESSION.
D
epuis 2009, l’association SFB s’est ouverte à toute personne d’origine burundaise ou autre, médecin ou pas, voulant aider à la
promotion de la santé au Burundi. Le Burundi est un petit pays d’Afrique centrale, enclavé entre la Tanzanie à l’est et au sud, la
République Démocratique du Congo à l’ouest et le Rwanda au nord.
De taille similaire à celle de la Belgique, soit
environ 28.000 km2 il héberge une population
d’un peu plus de 8.000.000 d’habitants. Doté
d’un PIB inférieur à 200 dollars par an et par habitant, le système sanitaire est aux abois : moins
de 500 médecins, dont plus de 80 % sont
concentrés dans la capitale Bujumbura, s’activent
à soigner leurs patients dans des hôpitaux en
état de délabrement et dépourvus de matériel.
L’association a donc pour objectif de promouvoir
la santé au Burundi.
Les médecins de notre association effectuent
des missions de soins au sein des hôpitaux
burundais. Cette année, deux chirurgiens et un
anesthésiste ont opéré une vingtaine de patients
au CHU de Kamenge.
Une dizaine de cours ont été dispensés à
l’Université de Ngozi grâce au financement de
l’association. L’aide des hôpitaux français partenaires, en particuliers le CHR d’Orléans, nous
collecterons du matériel et des médicaments
pour équiper les hôpitaux burundais.
L’association Santé France Burundi subvient à
ses dépenses à l’aide des cotisations de ses
membres, à la coopération au Conseil général
des Pays de La Loire, qui finance nos projets et
aux dons de personnes physiques et morales
diverses.
‘
Grégoire NIMBONA
Vice Président de l’association SFB
8
Des médecins burundais
opèrent un malade au Centre
hospitalo-universitaire de Kamenge.
©Iwacu
UNITÉ D’ACCUEIL DES JEUNES VICTIMES
POUR ÊTRE Á L’ÉCOUTE ET PRENDRE SOIN DES ENFANTS ET ADOLESCENTS VICTIMES DE
MALTRAITANCE
L
e premier temps d’accueil est primordial. Les secrétaires Isabelle LALIERE ou
Delphine ROGER accueillent par téléphone les familles ou les officiers de police
judiciaires.
C’est un premier temps d’écoute bienveillante et empathique.
Elles évaluent le degré d’urgence et décident
avec la pédiatre et/ou la psychologue de la
date du rendez-vous. À l’issue de chaque
évaluation médicale et/ou psychologique,
elles saisissent le rapport et le transmettent
aux autorités judiciaires. (1)
(1)
À l’abri des regards, une salle d’attente
accueillante et chaleureuse est dédiée aux
enfants ainsi qu’à leur famille. (2)
(2)
L’entretien avec Isabelle BOCQUET, psychologue, permet aussi d’évaluer le retentissement psychologique et le traumatisme vécu
par ces enfants. Le temps de cette consultation psychologique est également un temps
très fort pour déculpabiliser l’enfant sur ce
qu’il a vécu.
(3)
Lors de l’examen médical, la pédiatre
Barbara TISSERON, réexplique chaque geste
à l’enfant.
L’examen médical est toujours très bien
accepté, même s’il est source d’angoisse.
Il se déroule en présence de la personne
accompagnatrice (mère, assistante maternelle,…) si l’enfant ou l’adolescent le souhaite. Cet examen clinique complet se fait en
prenant du temps afin de ne pas brusquer
l’enfant sur un fond musical que l’enfant aura
choisi.
Une fois terminé, les observations de l’examen
médical sont expliquées à l’enfant, l’adolescent et sa famille.
Un temps est pris également pour donner
des informations à la famille sur les suites de
la procédure judiciaire.
L’infirmière rappellera les familles trois semaines après leur passage dans notre unité
afin d’évaluer l’état psychologique de l’enfant
et de sa famille. (4)
(5)
Quand l’examen médical est source
d’angoisse, l’enfant ou plus particulièrement
l’adolescente est examinée d’abord par la
pédiatre afin de ne pas contaminer l’évaluation psychologique. (5)
L’équipe de l’UAJV
Claudine BOISSEAU, l’infirmière, reçoit l’enfant et
sa famille dans cette salle d’attente. Ce temps
d’accueil est primordial.
Elle explique le déroulement de l’examen
médical et la consultation psychologique. Il
s’agit alors de rassurer et de mettre en
confiance chacun, de démystifier l’examen
gynécologique notamment qui est fortement
appréhendé.
L’infirmière accompagnera ensuite l’enfant
tout au long de son parcours dans notre
unité. (3)
(4)
A l’aide d’outils projectifs, de poupées, de
figurines, les enfants peuvent mettre en
scène ce qu’ils ont vécu, en particulier pour
les plus jeunes.
CHRONIQUES N° 90
‘
Barbara TISSERON
Pédiatre
NOVEMBRE 2011 -
9
I LES PATIENTS ONT LA PAROLE
I LES PATIENTS ONT LA PAROLE
I VIE DE L’INSTITUTION
PRÉSENTATION
PRÉSENTATION DE L’EADSP 45
L
’Equipe d’Appui Départementale de
Soins Palliatifs du Loiret (EADSP45),
créee en 2008, est un service extra
hospitalier attaché au Centre hospitalier
régional d’Orléans. Elle a pour champ
d’intervention l’ensemble du département du
Loiret.
Coordonnée par le réseau de soins palliatifs
de la région Centre, l’EADSP 45 est une
équipe consultante en soins palliatifs permettant, comme le souligne la société française
d’accompagnement et de soins palliatifs
(SFAP), la mise en place de « soins actifs dans
une approche globale de la personne
atteinte d’une maladie grave évolutive ou
terminale, leur objectif étant de soulager les
douleurs physiques ainsi que les autres
symptômes et de prendre en compte la
souffrance psychologique, sociale et spirituelle ».
Nos actions s’adressent au malade et à son
entourage proche, qu’il soit à domicile ou en
institution. Nous intervenons gratuitement
aussi bien dans les établissements de santé
qu’à domicile, ainsi que dans les structures
médico-sociales, n’ayant pas accès à une
équipe mobile de soins palliatifs.
De gauche à droite : Brigitte Vandeville, Elodie Dos Santos, Emmanuelle David, Guillaume
Delas, Fouad Larhache
À leurs demandes, nous intervenons avec
deux principes forts : nous ne nous substituons pas aux équipes référentes, et nos
actions s’organisent en partenariat avec le
médecin traitant du patient.
Plus concrètement, nos missions principales sont :
Notre équipe se positionne en soutien au
niveau des établissements pour les
soignants et médecins déjà présents. Par
ailleurs, nous tentons de susciter des
approches interdisciplinaires des situations
de fin de vie. Nous valorisons les échanges
entre les différentes fonctions qui ont à
accompagner les patients afin de rendre plus
efficiente la prise en charge globale du patient.
Ainsi, notre équipe est pluridisciplinaire et
composée d’un médecin responsable, Dr
David, de deux infirmières, Mme Vandeville et
M. Delas, d’un psychologue, M. Lahrache et
d’une secrétaire, Mme Dos Santos.
la coordination des divers intervenants dans la mise en place des soins palliatifs. Ainsi notre
• équipe
s’investit pleinement dans l’accompagnement de la fin de vie à domicile et dans
• l’évaluation conjointe des situations de prises en charges, en position de tiers,
la proposition d’appuis thérapeutiques, de conseils dans la pratique des soins et d’une
• aide
aux décisions éthiques,
les différents lieux de vie des patients,
la mise en œuvre ponctuelle ou suivie de dispositifs de soutien psychologique auprès des
• soignants
et de l’entourage des patients,
la diffusion des principes de la démarche des soins palliatifs auprès des différents acteurs
• de
la santé dans le Loiret. Un des moyens utilisé est notamment l’organisation de sessions
de formation (EHPAD, SSIAD…).
Si vous souhaitez plus de renseignements sur nos activités et missions, nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00 au 02 38 74 46 75.
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10
Fouad LAHRACHE
Psychologue
I VIE DE L’INSTITUTION
LE CENTRE D’ASSISTANCE AUX
UTILISATEURS DE L’INFORMATIQUE
(CAUDI)
L
a démarche qualité engagée en
2008 par la Direction du Système
d’Information (DSI) a conduit à la mise
en place, en mars 2009, du Centre d’Assistance aux Utilisateurs De l’Informatique
(CAUDI).
Joignable par téléphone en composant *45,
également par mail [email protected]
ou par fax au 44 082, cinq chargés de
relations utilisateurs prennent en charge
1400 incidents et demandes de service
par mois, répondant ainsi aux besoins de
3500 utilisateurs de l’informatique pour un
périmètre couvrant 3440 équipements et
130 logiciels.
Les connaissances diversifiées des agents
au sein de cette équipe (technique, réseau,
bureautique, système…) ont permis d’élargir
considérablement les domaines de compétences du CAUDI tout en assurant un niveau
homogène de service par un partage des
différents savoirs.
Sur l’année 2010, 78 % des incidents ont été
résolus directement par le CAUDI, 12 %
affectés à l’équipe des techniciens microinformatiques, les 10 % restants ont été
affectés aux groupes de compétences
en charge des aspects réseaux, serveurs et
logiciels.
Le CAUDI est également le garant de la
communication effectuée par l’ensemble
des équipes de la DSI.
Une enquête de satisfaction visant à mesurer
le niveau de satisfaction sur les services
apportés par le CAUDI, a été réalisée sur le
dernier trimestre 2010 (191 réponses ont été
reçues sur 23 jours de publication). Cette
enquête a permis de mettre en évidence
une bonne perception de la part des utilisateurs : 97 % de personnes satisfaites de
l’accueil et 89 % de la résolution des
incidents. Toutefois, la difficulté à joindre
téléphoniquement le CAUDI a été signalée
dans 83 % des réponses.
Le CAUDI met en œuvre des actions d’amélioration en collaboration avec le service
téléphonie de la Direction des Travaux et de
la Maintenance et en affectant un agent
supplémentaire en ligne lors des pics
d’appels constatés.
Soucieuse d’améliorer ses prestations
auprès des utilisateurs, la Direction du
Système d’Information s’est dotée d’une
équipe dont l’objectif est la mise en place
d’un plan qualité tant sur le court terme que
sur le moyen terme, répondant ainsi aux
axes prioritaires relevés au cours de cette
enquête :
• amélioration de la communication,
• amélioration de la disponibilité en prise
d’appels,
• production régulière de tableaux de
bords.
Les modes de fonctionnement du CAUDI
sont conformes aux bonnes pratiques
du référentiel « Information Technology
Infrastructure Library (ITIL) » concernant les
processus de la production informatique
(prise d’appels, gestion des incidents,
gestion des changements).
Ainsi, par ses fonctions et actions, l’équipe
du CAUDI est très fortement impliquée dans
la maitrise des processus qualité de la DSI
et contribue au renforcement de cette
démarche afin de maintenir un haut niveau
de qualité de prestation aux utilisateurs du
Système d’Information, et d’être un élément
déterminant dans l’engagement vers une
certification ISO de la DSI.
Depuis début 2011, la documentation
afférente aux outils informatiques est
publiée dans l’outil institutionnel de Gestion
Electronique de Documents afin de maintenir cette information accessible à tous et
régulièrement mise à jour.
CHRONIQUES N° 90
‘
‘
Pascale Ylan
Gestionnaire de Parcs
Antoine PIGAT
Chargé de relation utilisateur
NOVEMBRE 2011 -
11
I VIE DE L’INSTITUTION
RETOUR SUR LA 11ÈME JOURNÉE
INNOVATIONS
D
epuis plus de 20 ans, le CHR d’Orléans organise tous les 2 ou 3 ans,
un événement majeur : la journée innovations. Comme les années précédentes, elle
est destinée à l’ensemble du personnel hospitalier, ses retraités, aux étudiants hospitaliers et
aux nombreux partenaires de l’hôpital.
Au cours de cette journée, les grandes
avancées et les actions novatrices du CHR
sont présentées par les professionnels
eux-mêmes. Cette année, sur une trentaine
de thématiques proposées, 25 ont été retenues et abordées. Le programme de la 11ème
journée innovations a ainsi présenté des
domaines très divers comme l’Unité d’Accueil
des Jeunes Victimes (UAJV), la Radiothérapie
guidée par l’image, Passeport de nuit pour la
volante, la photothérapie dynamique des cancers cutanés superficiels…
En lien avec le service audiovisuel, des
supports didactiques ont été projetés pour
permettre aux professionnels de présenter et
faire découvrir la richesse de leur travail.
Ce grand rassemblement a offert l’occasion
une fois de plus à l’ensemble des professionnels du CHR de favoriser les échanges entre
les services.
1 100 participants ont assisté à cette manifestation et les résultats de l’enquête de satisfaction, ont montré que 93 % des sondés étaient
satisfaits de l’organisation générale de cette
journée.
Les coulisses en images
Aperçu de la salle du Zénith
Cet événement implique la collaboration de
nombreux partenaires internes et externes
comme en témoigne le reportage photo cidessous.
C’est pourquoi, une rétrospective des meilleurs
moments vous est dévoilée ci-dessous.
‘
Lorène GARDIN
Assistante communication
Pour organiser la gestion de l’accueil
de la journée innovations, le CHR a
fait appel aux lycéennes et lycéens du
lycée St-Paul-Bourdon-Blanc mais
également à quelques professionnels
du CHR. Ci-contre, le service communication en plein brief.
Installation de la moquette sur la scène par les
professionnels des ateliers, aidés par Roland Serre,
notre jardinier.
Réalisation des compositions florales du buffet.
Pour la vidéo et la sonorisation, des entreprises extérieures ont été sollicitées pour marquer l’évènement.
Le service des ateliers a participé activement aux
préparatifs. Ici en cours de montage des grilles
d’exposition pour les différents stands.
12
La scène
Discours d’ouverture et de bienvenue avec, (de g. à dr.) : Olivier. Boyer, Directeur général du CHR et Serge.
Grouard, Maire d’Orléans en compagnie de l’animateur.
« Le nouvel Hôpital : en route pour 2015 ».
En plein discours sur le NHO, Michel Bleze Pascau en
compagnie d’Artus Paty, directeur des travaux et de la
maintenance.
« À la découverte de la maternité ».
Hall d’accueil du Zénith.
Intermède musical de la journée, participation du
ruban de l’espoir dans le cadre d’octobre rose,
mois international de lutte contre le cancer.
«Eveil musical au son de la harpe».
CHRONIQUES N° 90
NOVEMBRE 2011 -
13
I VIE DE L’INSTITUTION
le jour J
Michel Bleze-Pascau, animateur de
la 11ème journée innovations.
I DOSSIER
ORGANISATION D’UN
EXERCICE MULTIVICTIMES
À LIGNY-LE-RIBAULT
ET SI…
M
ardi 24 mai 2011, 18 heures, Ligny-le-Ribault un terroriste
se fait exploser en répandant une poudre blanche suspectée de contenir des spores de bacillus anthracis
(charbon), après avoir pris en otage le conseil municipal et son
public.
Une quarantaine de victimes blessées, brûlées, contaminées et
choquées attendent d’être secourues…
Il s’agit bien sûr d’un exercice orchestré par le CESU 45 et le SAMU
45. Cet exercice réalisé en partenariat avec les SMUR des départements voisins, la CUMP (Cellule Médico Psychologique
d’Urgence régionale), la commune de Ligny-le-Ribault, le SDIS,
(Service Départemental d’Incendie et de Secours), la gendarmerie,
les associations de sécurité civile (SNSM, Croix Blanche, UNASS)
les sociétés d’ambulances privées, l’armée (service de santé) sans
oublier l’IFPM (cadres et étudiants), sans qui rien n’aurait été
possible.
Cette mobilisation d’environ 200 personnes a permis de tester la
réactivité des différents services face à une situation exceptionnelle mettant à jour un risque biologique majeur.
Test mais aussi formation, cet exercice est réalisé dans le cadre de la formation d’adaptation à l’emploi des ambulanciers SMUR venant de toute
la France et qui participent activement au jeu.
Après une collation conviviale (grâce au CHR d’Orléans et à la générosité
du Maire de Ligny-le-Ribault) tout le monde s’est séparé en se donnant
rendez-vous pour le prochain exercice.
‘
Salle du conseil municipal après l’explosion,
les premières équipes de secours arrivent
sur les lieux pour réaliser un premier tri des
victimes. Les secours sont en tenues de
protection biologique (personnel en tenue
blanche, l’officier pompier porte un masque
de protection).
14
Equipe du CESU 45
I DOSSIER
CHRONIQUES N° 90
NOVEMBRE 2011 -
15
I RECHERCHE
L’AUTISME À L'ÈRE DE LA GÉNÉTIQUE
LONGTEMPS CONSIDÉRÉE COMME UNE MALADIE NON ORGANIQUE, LES ANALYSES DES
DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES ONT PERMIS D’ABOUTIR À L’IDENTIFICATION DE FACTEURS
GÉNÉTIQUES DANS L’AUTISME.
DE L’ÉPIDÉMIOLOGIE
À LA GÉNÉTIQUE
L’autisme, de prévalence 1/150, se caractérise
par une anomalie du développement
neuropsychologique (socialisation et communication), souvent associée à une épilepsie
(30 % des cas) ou à une déficience mentale
(70 % des cas). Longtemps considéré comme
la conséquence d’un comportement parental
anormal, et particulièrement maternel, la
prise en compte des données épidémiologiques a permis de soupçonner l’existence
d’une composante génétique : excès de
garçons, existence de remaniements
chromosomiques…
Ces soupçons ont été confirmés en 2003 par
la mise en évidence d’une mutation du gène
neuroligine 4 (NLGN4X) chez deux frères
avec autisme. Par ailleurs, l’existence d’un
continuum clinique allant de l’autisme à la
déficience mentale a été démontrée par la
description en 2004 par notre équipe d’une
mutation de NLGN4X chez des sujets retardés
avec ou sans autisme.
LA SYNAPSE À GLUTAMATE
Les synapses constituent des zones de
jonction entre deux neurones. Dans une
synapse, l'extrémité de l'axone du neurone
présynaptique contient des vésicules
remplies de neuromédiateurs, tel que le
glutamate. L'arrivée d'un influx nerveux
provoque la libération du neuromédiateur
dans l'espace synaptique. Une fois libérées,
ces molécules vont se fixer sur les récepteurs
spécifiques de la cellule postsynaptique,
ce qui déclenche chez cette dernière une
réponse appropriée. La synapse est donc le
relais chimique qui assure la transmission de
l’influx nerveux entre deux neurones. Dès
l’identification des mutations de NLGN4X,
l’hypothèse de l’implication de la synapse à
glutamate dans l’autisme a été posée, ce
gène codant une protéine importante pour le
fonctionnement de cette synapse. La mise en
évidence de mutations d’autres gènes
(KCNMA1, SHANK3, GRIK, CNTNAP2…) codant
des protéines de cette structure a rapidement
confirmé cette présomption (Figure 1).
Figure 1 - Représentation simplifiée du fonctionnement de la synapse à glutamate et de
son environnement astrocytaire.
LES NOUVEAUX OUTILS
D’EXPLORATION DU GÉNOME
DE LA GÉNÉTIQUE
À LA PHYSIOPATHOLOGIE
Ainsi, les résultats obtenus confirment l’existence d’une composante génétique dans
l’autisme. Cependant, il est à noter que l’ensemble des mutations géniques décrites
n’explique qu’une faible partie des cas étudiés. L’identification de nouveaux gènes reste
donc un des challenges importants pour la
compréhension de cette pathologie. Nous
sommes aidés en cela par l’émergence des
techniques hautes résolutions d’analyse du
génome. En effet, ces approches nous permettent d’observer des remaniements chromosomiques de l’ordre de 1 000 nucléotides
contre 5 à 10 millions pour le caryotype.
Une étude systématique d’une cohorte de
patients autistes est effectuée sur la
plateforme puce CHRO-CNRS GENOTRANS
hébergée dans le laboratoire d’Immunologie
d’Embryologie Moléculaire (UMR6218 - CNRS
- Université d’Orléans) (photo 2).
Par ces analyses résolutives, associées à
l’étude des modèles animaux, nous étudions
la physiopathologie de ces gènes…
‘
Sylvain Briault
Praticien
Structure Interne de Génétique
pôle de Biopathologie
IEM UMR 6218 CNRS
Université d’Orléans
Photo 2 Plateforme « GeneChip »
GENOTRANS
16
I RECHERCHE
NOUVELLE AVANCÉE
DE LA RECHERCHE
AU CHR D’ORLÉANS
ébut avril, l’IPROS, en lien avec l’unité
Inserm, s’est doté d’un micro-scanner périphérique à haute-résolution
sur le site de l’hôpital Porte Madeleine. L’examen est pratiqué dans des conditions de sécurité contrôlées, afin d’exposer le moins
possible les patients, et permet un dépistage
plus précoce de l’ostéoporose.
D
Cette maladie est fréquente chez les femmes
après la ménopause car la masse osseuse
diminue avec l'âge et avec la carence en
hormones féminines.
Il s'agit d'un facteur de risque important de
fractures osseuses qui intéressent le plus
souvent le fémur et toutes les parties du
squelette.
Alors que le dépistage et le diagnostic de
l’ostéoporose consistaient jusqu’à présent en
la mesure de la densitométrie osseuse, le
micro-scanner dont s’est équipé l’IPROS rend
possible l’évaluation de la densité et de la microarchitecture osseuse en trois dimensions. Le
CHR possédait jusque-là trois appareils et
pratiquait plus de 3000 mesures par an. Le
service de chirurgie orthopédique du CHR
traite notamment près de 200 patients pour
des fractures du fémur, certains d’entre eux
passant préalablement par le service
d’accueil des urgences.
Les mesures produites par le micro-scanner
permettent de visualiser l’enveloppe de l’os,
mais aussi sa structure interne et sa microarchitecture notamment les travées osseuses.
L’appareil peut, en particulier, les mesurer et
les caractériser par leur épaisseur, leur nombre,
leur emplacement, avec une résolution
d’image extrêmement fine (80 micron-cubes
de voxels). L’examen n’entraîne aucune
douleur et intéresse le radius, comme site
non porteur (non soumis aux contraintes de
la pesanteur), et le tibia comme site porteur
(os soumis aux charges mécaniques quand
on se tient debout). L’appareil permet de
mesurer l’enveloppe de l’os (enveloppe
corticale), mais aussi l’intérieur de l’os (os
spongieux).
L'ostéoporose est une maladie caractérisée
par une fragilité excessive du squelette, due
à une diminution de la masse osseuse et à
l'altération de la microarchitecture osseuse. Il
s’agit d’une affection dont l’épidémiologie
est croissante et liée au vieillissement de la
population.
Des facteurs génétiques, nutritionnels et
environnementaux déterminent l'acquisition
du capital osseux pendant la croissance, puis
la perte osseuse.
L’examen est pratiqué dans le service de
radiologie du CHR et est conduit sous la responsabilité de l’IPROS, dans des conditions
de sécurité contrôlées. Le patient est donc
exposé à de très faibles rayonnements :
5 micro sieverts, quand un examen du rachis
lombaire en délivre 900 et un scanner du
bassin près de 6000.
Néanmoins, les consultantes qui souhaitent
être protégées par un tablier plombé
peuvent se le voir proposer.
Le bénéfice attendu de cette recherche, pour
les patients, est une nouvelle amélioration
du dépistage, avec des mesures qualitatives
et quantitatives encore plus poussées, et la
possibilité de préciser le rôle des facteurs
explicatifs de fractures potentielles.
Dans le cadre de l’acquisition de ce microscanner, une étude est réalisée sur 525
femmes orléanaises non encore traitées
pour l’ostéoporose et sollicitées via les Mutuelles. Il s’agit d’une recherche effectuée en
lien avec le Professeur CHAPURLAT des Hospices civils de Lyon pour une durée de 5 ans.
CHRONIQUES N° 90
‘
Lorène GARDIN
Assistante communication
NOVEMBRE 2011 -
17
I VIE DES SERVICES
LES « PETITS PLUS » QUI AMÉLIORENT
« METTRE LE NEZ DEHORS »
DON DE 8 TÉLÉVISEURS EN PÉDIATRIE
Nous aimons sortir. Nous ne sommes pas les
seuls, les résidents des établissements de
personnes âgées ont souvent gardé le goût
de l’escapade, d’autant que rares sont ceux
qui ont choisi d’être dans nos murs.
Pour permettre aux plus handicapés de profiter de ces moments passés hors les murs, le
pôle personnes âgées dispose de deux véhicules équipés pour le transport des personnes
en fauteuil roulant, pour manger la tête de
veau au restaurant, acheter un bout de fromage au supermarché et y retrouver un ancien copain, sentir le poisson au bout de sa
ligne, accompagner son voisin de chambre
pour son dernier voyage, retrouver son enfance au cirque, toucher les fruits sur le marché, revoir sa maison, passer la journée dans
un gîte solognot, découvrir la marine de Loire
au musée de Châteauneuf, boire un verre
dans un bistrot, goûter la confiture à la ferme,
profiter du charme des jardins orléanais, se
faire une toile au cinéma…
Après un partenariat de mise à disposition gratuite de deux chaînes de CANALSAT (téléTOON et
PLANET), un don de la Banque Populaire Val de France (M. de la Boissière, directeur de groupe) et
de l’ACEF (Association pour le Crédit et l’Epargne des Fonctionnaires, Mme Lachaud, présidente ACEF
Val de France SUD) de 8 téléviseurs a été remis aux enfants du service de Pédiatrie. Un cadeau
qu’apprécieront les enfants hospitalisés et qui améliorera leur qualité de vie et leur bien-être au sein
du CHR.
Lorène Gardin Assistante communication
‘
Autant d’agréables moments qui font partie
DES PETITES MAINS QUI TRICOTENT
POUR LES PRÉMATURÉS.
des propositions des animateurs, ou mieux
encore, sont des réponses aux demandes des
résidents. Ce sont aussi des facteurs de rencontre, de remémoration, de convivialité, d’envies, d’échanges, d’espoir, de socialisation,
toutes ces choses qui donnent du goût à la vie
et qui sont les piliers du projet d’animation.
‘
Didier Wilquin
Animateur
Les « Brassières du coeur » ont été créées en
2010 en partenariat avec SOS préma.
Il s’agit d’une association de couturières et
tricoteuses bénévoles. Isabelle Bocquet l’une
des psychologues du service de néonatologie
a pris contact avec cette association afin de
répondre à un besoin très important en layette
sur mesure, de protège-couveuses et de
coussins d’allaitement.
Des bénévoles (plus de 100) de toute la France,
et même de Belgique, réalisent à leurs frais
des brassières, des bonnets, des chaussons,
des moufles, des couvertures, des doudous,
des draps, des dessus de couveuses…
Ces dons sont d’un grand secours lors d’une
naissance sous X ou du décès d’un bébé pour
l’habiller et le présenter dignement, quelle que
soit sa taille.
L’ART AU SERVICE DES MALADES
Nous avons commencé par proposer au
service de Pédiatrie un conte illustré exposé
en Médecine Aigue Gériatrique, dont l'histoire
touche tous les âges. Puis, la Pédiatrie nous
a prêté une série de portraits d'enfants, qui
là aussi, attirent les uns et les autres. Cette
démarche spontanée autour de l'art ouvre un
pont entre les générations, et permet à
chacun de bénéficier d'autres formes
d'expression en préservant un contact essentiel avec le monde extérieur. Appel aux artistes...
À suivre !
‘
Nathalie Peyrot
Coordinatrice en animation sociale /
Sophrologue praticien
CÔTÉ SOIGNANTS
Parmi les initiatives des soignants du service de néonatologie, des cadeaux de Noël, de fête des mères et des pères sont réalisés : l’empreinte
d’un pied et d’une main de leur bébé, une photo encadrée, sont un petit « plus » dans le soutien des parents.
C’est l’association de parents d’anciens prématurés du Loiret « BEBE PLUME », qui finance nos projets de réalisation lors de chacune de ces
fêtes. Elle permet également à chaque arrivée d’un bébé dans le service d’imprimer la photo que le papa va remettre à la maman hospitalisée
à la maternité.
Isabelle Bocquet - Psychologue
‘
18
FABLES D’UN AUTRE TEMPS
Dans le cadre d’un projet de livre pour enfants intitulé « Fables d’un autre temps », Sophie Templier, peintre et graphiste a réalisé
24 tableaux très colorés et symboliques.
Chaque tableau est lié à une fable (textes
de Martine Tambuzzo) avec comme thèmes
le jeu, les arbres, les animaux, la musique…
Exemple (« Qui suis-je » : une coccinelle sur
un stalagmite éléphant discute avec une
grenouille. Cf photo et fable ci-dessous).
L’exposition de ces œuvres ludiques, appréciées des enfants s’est tenue au sein du
service de chirurgie pédiatrique à l’hôpital
Porte Madeleine jusqu’au 9 décembre 2011.
Un grand merci à Sophie pour cette belle
exposition riche en couleurs !
« Qui suis-je »
Je viens de très haut peut-être du ciel.
Qui suis-je ?
Je suis transparente parfois dorée
par la lumière du soleil.
Je suis chaude ou froide.
Mon son est discret.
Je suis pure, je suis mémoire,
je suis tout en une seule.
Je traverse l’espace pour me poser
sur les herbes sauvages,
sur la toile de l’araignée, glisser sur la plume
des oiseaux,
sur le corps luisant de la grenouille.
Je ne suis pas plus grosse qu’une coccinelle.
J’entre dans la terre, je lui conte mon aventure,
je dis bonjour aux fourmis.
Je me heurte à la roche brute,
je me dissous doucement, je m’enrichis,
Qui suis-je ?
Je rencontre mes soeurs jumelles, je me mélange, je ruisselle.
Notre voyage est long à travers les grottes.
Je dessine et je sculpte des paysages féeriques et secrets,
des dragons, des éléphants, des carrosses,
des orgues géantes.
Je suis source, je suis voile de la mariée, je
suis torrent, rivière puis océan.
Qui suis-je ?
(…)
Je suis la Goutte de Pluie,
une Goutte de Vie...
ENCART PUBLICITAIRE
CHRONIQUES N° 90
NOVEMBRE 2011 -
19
I VIE DES SERVICES
LA VIE DES SERVICES
I CULTURE
INVENTAIRE DU PATRIMOINE DU CHR
LE 4 MAI 2011, LE CHR SIGNAIT UNE NOUVELLE CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC LA
DIRECTION DE L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL (DIP) DE LA RÉGION CENTRE AFIN DE
MENER À BIEN L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET MOBILIER DU SITE PORTE
MADELEINE
ORIGINES DU PARTENARIAT
Au début de l’année 2005, le CHR crée un
Comité du Patrimoine constitué de personnels soignants ou administratifs, en activité
ou en retraite.
Il a pour objet, avant l’abandon du site Porte
Madeleine et le transfert de l’ensemble des
services dans le nouvel hôpital de La Source
qui ouvrira en 2015, l’étude des objets mobiliers, particulièrement le mobilier médical.
Sa mission se décline en trois volets :
l’accompagnement des personnels et le
recueil de leur témoignage pendant le
changement progressif de lieu, la connaissance et la sauvegarde du patrimoine
de l’établissement par la réalisation de son
inventaire, enfin sa mise en valeur par un
projet d’exposition permanente dans un
espace prévu au sein du Nouvel Hôpital.
À la fin de l’année, le CHR sollicite le Service
Régional de l’Inventaire (DIP depuis 2009)
qui propose un encadrement scientifique et
méthodologique des activités.
Une convention de partenariat est alors
signée pour une durée de trois ans. Après
deux années d’interruption, le CHR et la DIP
ont souhaité renouveler la convention pour
une durée de deux ans.
LA DIRECTION DE L’INVENTAIRE
DU PATRIMOINE CULTUREL
DE LA RÉGION CENTRE
L’Inventaire général des monuments et des
richesses artistiques de la France a été
fondé en 1964 par André Malraux, ministre
des affaires culturelles ; le service de l’Inventaire général est créé en 1972 en Région
Centre. En 2004, cette compétence de l’Etat
est transférée aux Régions et devient l’Inventaire général du patrimoine culturel.
Sa mission consiste à « recenser, étudier et
faire connaître » le patrimoine architectural
et mobilier régional qui présente un intérêt
culturel, historique ou scientifique.
Il s’agit d’une entreprise de recherche à
visée documentaire, s’appuyant sur une
méthodologie et dont les résultats sont
restitués selon des normes nationales. Les
données produites, qui ont pour vocation
d’enrichir la connaissance du patrimoine
commun, sont ensuite consultables et utilisables par tous.
DÉLIMITATION DU CHAMP
D’ÉTUDE
L’opération d’inventaire concerne d’une part
les objets mobiliers conservés sur le site
Porte Madeleine : matériel médical provenant des différents services, objets religieux
(vases sacrés, tapisseries…), objets et
meubles civils (tableaux de l’Ecole de
chirurgie, commodes…), documents
anciens tels que plans et dessins.
Elle englobe d’autre part les bâtiments, en
particulier l’hôpital général édifié en 1675 et
l’Hôtel-Dieu en 1844, qui présentent tous
deux un intérêt indiscutable. L’enquête
menée sur place consiste en l’examen
attentif, aux fins d’analyse, des objets et
des édifices essentiels pour la recherche,
ensuite complétée par la couverture
photographique et le dépouillement des
documents d’archives.
La mission d’inventaire est confiée à
Françoise Jouanneaux, chercheur à la DIP,
qui se rend régulièrement sur le site.
Elle est accompagnée d’un photographe
assurant les différentes prises de vue ou
d’une topographe chargée des relevés
d’architecture.
20
I CINEMA
I CINEMA
ÉVÈNEMENT
UN CINÉMA AU CŒUR
DE L’HÔPITAL
PORTE MADELEINE
Quand les enfants
ne peuvent pas aller
au cinéma,
c’est au cinéma
de se déplacer.
(Alain Chabat)
LE 22 JUIN DERNIER, C’ÉTAIT
L’EFFERVESCENCE DANS LES
SERVICES DE PÉDIATRIE. UNE
SÉANCE DE CINÉMA A EU LIEU
À L’ESPACE CULTURE.
AU PROGRAMME :
LA PROJECTION DU FILM RIO.
F
ondée en 1997 par Thierry Lhermitte et
dirigée par Gisèle Tsobanian, l’association «les Toiles enchantées» parcourt les routes et offre gracieusement aux
enfants hospitalisés des projections de films
récents, souvent encore à l’affiche. C’est la
magie d’un vrai cinéma qui se déplace au
chevet des enfants malades car les moyens
techniques sont à la hauteur : un vrai projecteur 35mm, un grand écran modulable, une
sono, le tout installé par une équipe professionnelle composée d’un projectionniste et
d’un assistant (temps de montage et de
démontage équivalent à 3h30)
« Je vois les films en projection presse et fais
ma sélection » soulignait Gisèle Tsobanian,
interviewée sur la radio FMR 101.4.
Le bilan 2010 est élogieux : 36 films, 323
projections, 17 000 spectateurs dans 125
établissements hospitaliers.
14 HEURES : MOTEUR !
Le générique se profile sur le grand écran et
les premières images du film d’animation
RIO apparaissent devant un parterre
d’enfants ébahis, certains venants pour la
1ère fois au cinéma.
Les aventures du perroquet Blu enchantent
l’assistance, les rires fusent, les yeux pétillent
faisant oublier la maladie durant cette
projection magique.
Que du bonheur !
Rendez-vous est donné dans 4 mois pour
" se faire un Ciné ", à l’hôpital…
Prochaine séance :
«Twilight» en fin d’année
CHRONIQUES N° 90
‘
Philippe Minster
Responsable du service audiovisuel
NOVEMBRE 2011 -
21
I PORTRAIT
TÊTE À TÊTE AVEC
JULIE
BRUGNEAUX,
documentaliste au CHR
JULIE,
POURRIEZ-VOUS
NOUS DÉCRIRE
L’ENSEMBLE DE
VOS MISSIONS
AU SEIN D
U CHR ?
Nous sommes deux documentalistes Chantal
Prudhomme et moi-même pour gérer la documentation
médicale, paramédicale et les achats documentaires
des différents services. La bibliothèque fonctionne
avec un comité, composé de huit médecins et du
directeur de la Direction des Usagers de la Qualité et
Communication, qui se réunit une à deux fois par an.
Il définit les orientations, les achats, les demandes de
budget et sert d’interface avec le corps médical.
Mon poste comprend une partie administrative avec
la gestion des différents budgets, les commandes et
liquidations de factures, des comptes-rendus… mais
mon activité principale reste la recherche documentaire pour le secteur administratif, technique,
paramédical et médical.
Concernant l’activité médicale, les praticiens nous
sollicitent pour des recherches liées à la prise en
charge d’un patient, la publication d’un article, une
présentation orale, la mise en place d’une veille... En
2010, nous avons fourni 1402 articles au personnel
médical du CHR et effectué 512 recherches médicales.
La formation fait également partie de mon travail :
j’aimerais développer davantage ce service aux services
intéressés. J’interviens dans les staffs pour présenter
notre service et les ressources à disposition dans la
spécialité concernée.
Je donne des cours de recherche documentaire /
rédaction bibliographique aux élèves IBODES, à l’IFSI
et dès la rentrée aux élèves kinésithérapeutes.
QUELS SONT
VOS FUTURS
PROJETS ?
DERNIÈRE
QUESTION,
QUELLES SONT
SELON VOUS,
LES QUALITÉS
REQUISES POUR
ÊTRE UN(E)
BON(NE) DOCUMENTALISTE ?
22
Nous apportons une aide documentaire aux
personnes du CHR qui préparent des concours, des
formations (cadre de santé, secrétaire médicale,
aide-soignante, auxiliaire de puériculture…).
Notre fonds documentaire permet au personnel
d'actualiser et de perfectionner ses connaissances
professionnelles. Les abonnements électroniques
permettent maintenant la consultation des revues à
partir de n’importe quel poste connecté au réseau du
CHR, quelle que soit l’heure : en 2010 environ 45 000
articles électroniques ont été téléchargés pour le
médical et paramédical.
Je participe aussi à des réunions extérieures : je fais
partie du groupe expert de la section « Abonnements
» de la centrale d’achat UNIHA, je suis les négociations du consortium universitaire Couperin pour
l’achat des produits électroniques, membre du
Conseil d’administration du Réseau National des D
ocumentalistes Hospitaliers, et depuis peu notre
bibliothèque collabore avec les bibliothèques universitaires d’Orléans et de Tours dans le cadre du PRES
Val de Loire.
Ces missions extérieures favorisent les échanges
professionnels, me permettent de développer un
réseau de contacts et d’avoir un regard sur l’activité
d’autres centres de documentation. Il me semble
important de développer des collaborations avec
d’autres centres de documentation, comme nous le
faisons avec Servier, les CH de Bourges, du Mans, du
Havre, de Necker, les 15/20 …
Nous sommes en attente du futur Intranet qui nous permettra d’optimiser notre activité.
J’accorde beaucoup d’importance au maintien d’une documentation médicale de qualité : le CHR est à une
centaine de kilomètres de la faculté de médecine la plus proche, il est donc important pour les praticiens d’avoir
un bon fonds documentaire sur place.
Il faut être rigoureux, autonome, réactif et avoir une certaine curiosité d’esprit : la mise en place d’une
documentation de qualité nécessite d’effectuer en amont une veille sur les nouveaux produits et d’avoir un
regard sur ce qui se fait ailleurs.
RENDEZ-VOUS
CLARTÉ
ÉPARGNE
du 2 nov.
au 3 déc. 2011
UNE BANQUE
QUI N’A PAS
D’ACTIONNAIRE,
ÇA CHANGE
L’ÉPARGNE.
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Renseignements au
PERFORMANTE CÔTÉ SANTÉ
SOLIDAIRE CÔTÉ SOCIAL.
Annick Mortier, correspondante MNH, tél. 02 38 74 43 54, [email protected]
Sonia Delouche, animatrice MNH, Hôpital de la Source, tél. 02 38 51 40 75, [email protected]
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