Bonnes pratiques de prescription des médicaments à l`hôpital

publicité
POUR LE PATIENT SORTANT OU LORS DE LA CONSULTATION
QUELS SONT LES SUPPORTS DE PRESCRIPTION ?
Les règles de prescription sont identiques à celles lors de l’hospitalisation.
La prescription peut se faire sur les supports suivants :
• Ordonnance avec en-tête du service,
• Ordonnance « bizone » pour les patients atteints d’une Affection de
Longue Durée (ALD),
• Ordonnance sécurisée pour les stupéfiants,
• Ordonnance de médicament d’exception.
Liste disponible sur le site : www.meddispar.fr
QUELS SONT LES MEDICAMENTS ?
- MÉDICAMENTS RÉTROCÉDABLES
Dispensation par la pharmacie de l’hôpital aux patients ambulatoires de
médicaments non disponibles en officine de ville (ou en double circuit tels que
les antirétroviraux)
Exemples : ORGARAN®, ZYVOXID®, VFEND®, NOXAFIL ®,…
LES BONNES PRATIQUES
DE PRESCRIPTION DES MÉDICAMENTS
À L’HÔPITAL
Parmi tous ces médicaments, il en existe plusieurs catégories :
- MÉDICAMENTS À PRESCRIPTION HOSPITALIÉRE :
•
•
Pas de possibilité de renouvellement par un généraliste,
Indiquer clairement la posologie, la durée du traitement, le nombre de
renouvellements dans la limite permise par l’AMM.
- MÉDICAMENTS DONT LA PRESCRIPTION EST RÉSERVÉE A UN SPÉCIALISTE :
L’identification de la spécialité du service et celle du prescripteur sont alors
indispensables.
- MÉDICAMENTS DE PRESCRIPTION INITIALE HOSPITALIERE :
Les médecins hospitaliers initient le traitement qui peut être renouvelé par un
généraliste. L’AMM du médicament fixe le délai de validité de la prescription
hospitalière ainsi que le délai maximal au-delà duquel le renouvellement par le
généraliste n’est plus possible.
Validation COMEDIMS juin 2012
LES SUPPORTS DE PRESCRIPTION POUR LES PATIENTS HOSPITALISÉS :
Cas général :
Que la prescription soit informatisée ou manuscrite (feuille verte) elle doit
comporter les items suivants :
• Identification de l’établissement (numéro FINESS),
• Identification de l’unité de soins,
• Date de prescription,
• Identification du patient (Nom, Prénom, Date de Naissance) + Poids pour
les enfants,
• Identification du prescripteur ( Nom, Prénom, numéro RPPS),
• Signature du prescripteur.
Cas particuliers:
Il existe une ordonnance nominative spécifique pré-imprimée pour les
catégories de médicaments suivants (imprimés disponibles sur intranet) :
- MÉDICAMENTS HORS T2A
Financement spécifique sous réserve de bon usage, de respect des indications
et de juste prescription.
Prescription sur ordonnance nominative, l’étiquette du patient est nécessaire:
• AMBISOME®, CANCIDAS®, CEREZYME®, EPO Adulte et EPO enfant,
HUMIRA®, MIRCERA®, VFEND®.
- MÉDICAMENTS DÉRIVES DU SANG
Ordonnance nominative composée d’un feuillet tripliqué permettant une
traçabilité :
• Immunoglobuline, PPSB, Fibrinogène...
- STUPÉFIANTS
Prescription manuscrite en toute lettre qui doit indiquer la durée du traitement
ainsi que la posologie. Elle s’effectue sur un carnet numéroté à souche (si hors
dotation).
L’identification du patient doit se faire à l’aide d’une étiquette.
- MÉDICAMENTS DIVERS
Ils nécessitent un suivi particulier en raison du coût, du contingentement et du
respect des indications (imprimés disponibles sur intranet).
• CALCIPARINE®, ORGARAN®, XARELTO®…
- MÉDICAMENTS EN ATU ( AUTORISATION TEMPORAIRE D’UTILISATION)
Demande disponible sur intranet Pharmacie rubrique médicament.
QUELQUES RÉGLES DE BON USAGE
Prescrire en DCI
•
Privilégier toujours quand c’est possible la voie orale à la voie
parentérale
• Penser à la bioéquivalence des formes orales et injectables
particulièrement pour les fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine,
lévofloxacine…), le fluconazole, le paracétamol, les inhibiteurs de la pompe
à protons (INEXIUM®…).
• Limiter la prescription des formes injectables aux patients ne pouvant
bénéficier de la forme orale (vomissements…).
• Effectuer le plus rapidement possible le relais de la voie injectable par la
voie orale.
MÉDICAMENTS PERSONNELS DU PATIENT
À l’entrée du patient
• Retrait systématique des traitements (remis à la famille ou gardés dans
l’unité dans un espace réservé),
• Réévaluation systématique des traitements,
• Prescription sur le support de l’unité des médicaments présents sur le
livret thérapeutique,
• Si non référencé : essayer de trouver une équivalence,
• Si non référencé et si pas d’équivalent : utilisation des médicaments
apportés par le patient selon les mêmes règles que les médicaments
disponibles.
À la sortie du patient
• Tenir compte des prescriptions faites lors de l’hospitalisation et informer
le patient si traitement disponible qu’en pharmacie hospitalière (liste des
médicaments réservés à l’usage hospitalier cf. intranet pharmacie)
• Assurer une coordination efficace avec les professionnels de ville
• Les traitements personnels sont redonnés au patient si toujours prescrits
sinon ils peuvent être détruits avec son accord.
Téléchargement