Doc 4 :
Observation : La glycémie des souris de 1,5g/L à T0 au moment de la prise de repas.
Connaissances : La glycémie supérieure à la normale maximum qui est de 1,2g/L
Déduction : Cette hyperglycémie est indicatrice du diabète.
Observations : 30 min après le repas, la glycémie augmente chez les 2 souris mais sa valeur
maximale est inférieure de 0,5g/L chez les souris ayant ingérée l’acarbose par rapport aux
souris témoins n’en ayant pas ingéré.
La glycémie diminue ensuite chez les 2 souris mais l’écart de glycémie reste constant au
cours de cette diminution : 2g/L chez les souris ayant ingéré l’acarbose contre 2,5g/L chez
les témoins.
Le repas ingéré par les souris était riche en amidon.
Déduction : On en déduit que l’acarbose :
- ralentit l’hydrolyse de l’amidon dans le tube digestif.
- ou entrave l’absorption du glucose au niveau de l’intestin grêle.
Conclusion : Dans les deux cas, l’acarbose permet une diminution de la glycémie ce qui
rend intéressant ce médicament pour diabétique.
Doc 2 :
Obs : L’amylase est une enzyme qui hydrolyse l’amidon.
Sans acarbose, l’activité de l’amylase est de 100%.
Ded : Cela signifie que l’amylase hydrolyse toutes les molécules d’amidon présentes dans
le milieu.
Obs : Plus la concentration d’acarbose dans le milieu augmente plus l’activité de l’enzyme
diminue : Pour 20 µg/mL elle a diminuée de 45% et pour 160 µg/mL, de plus de 70%
Ded : On en déduit que l’acarbose inhibe (= empêche) l’amylase d’agir sur son substrat :
l’amidon. Ce qui valide une des deux hypothèses émises précédemment (doc 2).
Mise en relation doc 4 et 2 et connaissances :
Connaissance :
L’amidon est une macromolécule qui ne peut passer la barrière intestinale.
Il est donc hydrolysé par l’amylase. Le produit de cette hydrolyse est le maltose.
Ce disaccharide est ensuite hydrolysé en glucose par une autre enzyme dans le tube
digestif.
Le glucose issu de cette hydrolyse passe ensuite dans le sang au niveau de l’intestin.