5 La politique budgétaire de rigueur en France repose à la fois sur la réduction des dépenses
publiques et la hausse des impôts. La rigueur a été un choix budgétaire nécessaire dans la
mesure où l'endettement français a atteint 86 % en 2011 et son déficit public était de 5,6 %.
Cela est en totale contradiction avec les critères de convergences issus du Pacte de stabilité et
de croissance. C'est pourquoi le gouvernement Ayrault a élaboré le budget 2013 sous le signe
de la rigueur afin de rétablir le déficit à 3 % en 2014 au plus tard. Cependant, compte tenu de
la croissance quasi nulle de la France, les conséquences de cette rigueur peuvent avoir l'effet
inverse sur la dette et le déficit publics. Les plans d'austérité dans les autres pays dans la zone
euro, comme l'Italie ou la Grèce, n'ont conduit qu'à étouffer l'activité économique. Peu
d'améliorations de leur situation économique finalement. De plus, selon la lcourbe de Laffer,
une pression fiscale trop élevée conduit à la baisse des recettes fiscales. Au dessus d'un certain
seuil, la forte pression fiscale a l'effet inverse. La rigueur apparaît comme un remède aux
maux économiques et sociaux de la France.
6 Entre 2008 et 2012, l'indice des prix à la consommation a connu de fortes variations. Entre
2008 et 2009, l'indice atteint 3,5 % en raison de la crise économique qui se généralise à
l'ensemble de l'Union. Cette augmentation est due à l'augmentation de la masse monétaire :
les banques centrales doivent intervenir pour alimenter les banques commerciales réticentes à
se prêter entre elles. La crise économique a nécessité l'intervention des banques centrales et de
la banque centrale européenne en raison des emprunts toxiques contractées par les banques
commerciales. 009 marque la baisse de la courbe de l'IPC, atteignant une inflation à 0,5 %
entre 2009 et 2010. A partir de 2010, l'IPC retrouve une certaine stabilité avec une inflation
entre 2 % et 2,5 %
6b. L'inflation a plusieurs causes. Elle peut être due à l'augmentation de la masse monétaire
qui aboutit à une augmentation. Elle peut également être liée à la boucle salair-inflation :
l'augmentation des salaires et du coût de la production entraîne une augmentation des prix des
produits.
La désinflation est la baisse générale et durable des prix.
7 a) Le développement durable est, selon le rapport Bruntland, la capacité des générations
présentes à satisfaire leurs besoins sans compromettre les capacités des générations futures.
La croissance verte représente l'ensemble des investissements permettant d'aboutir à une
croissance respectant les exigences environnementales. Cela signifie développer les activités
économiques en mettant au premier plan les préoccupations environnementales.
b) La recherche d'une croissance plus verte est nécessaire dans la mesure où les ressources
naturelles s'amenuisent . Il faut donc trouver des solutions écologiques durables afin de
soutenir la croissance. De plus, le secteur écologique est un vivier de création d'emplois
nouveaux qui permettent la conduite des activités économiques en respect avec
ol'environnement. La facture énergétique est également une des raisons poussant à une
croissance plus verte. Assurer notre indépendance énérgétique est essentiel dans un contexte
économique tendu. Il est nécessaire de mettre en œuvre la transitionénérgétique, afin d'assurer
une croissance solide et moins encadrée par la contrainteextérieure.Le réchauffement
climatique pousse également à envisager une croissance plus verte : les émissions de gaz à
effet de serre doivent ainsi être réduits.
Les catastrophes écologiques conduisent inévitablement à recherche une croissance plus
respectueuse dans l'environnement.
8 a) Lorsque les opérateurs économiques empruntent auprès des banques commerciales, ces
dernières se tournent vers le marché monétaire afin de compenser les crédits accordés. Soit
elles achètent auprès d'autre sbanques commerciales sur le marché interbancaire, soit elles
empruntent auprès de la banque cantrale. C'est à ce moment que la banque centrale crée de la
monnaier et augmente la masse monétaire. La Banque centrale européenne doit veiller à la