Chapitre 2 : Le « RoméoBot », notre prototype.
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Chapitre 2 : Le « RomeoBot », notre prototype.
Contraintes techniques inhérentes à notre prototype
Avant de commencer sa construction, nous nous sommes interrogés sur la façon dont nous pouvions
contrôler le déplacement du robot modélisant notre véhicule. Nous devions être certains qu’il ne tombe pas de
son support et qu’il rencontre tous les transpondeurs situés sur son passage.
Pour cela nous avons créé une maquette sur lequel le robot peut se déplacer entre 2 lignes blanches
modélisant une voie de circulation. A l’aide de capteurs infrarouges, le robot reste sur la voie sous laquelle nous
avons enfoui les transpondeurs. Pour indiquer l’emplacement des transpondeurs nous avons fait des panneaux
indicateurs de vitesse.
Description fonctionnelle du robot
Afin de décrire notre prototype de manière efficace et succincte, nous avons opté pour le modèle des
chaines d’information et d’énergie : vous pourrez trouver ces deux diagrammes en annexe 1.
Détail des composants importants
Notre prototype se compose de deux grandes parties : le suivi de ligne, et la gestion des panneaux de
signalisation.
La gestion du suivi de ligne :
Elle se fait autour de 4 principales parties : la base robotique sur laquelle nous avons
construit notre robot ; une carte Arduino programmable qui permet la gestion des moteurs ;
les capteurs de ligne blanche avant qui permettent le suivi du circuit ; les capteurs « anti-
chute » arrière qui évitent au robot de tomber lorsqu’il recule.
1. La base robotique
Elle est composée d’une structure métallique, de deux motoréducteurs à courant continu,
de deux roues motrices ainsi que d’une roue jockey à l’avant et d’une batterie 7,4 Volts. C’est elle qui nous servira
de base pour placer tous nos composants.
2. La carte Arduino Roméo.
Nous utilisons pour gérer les motoréducteurs une carte Arduino Romeo v1.0,
commercialisée par DFRobot. L’Arduino est un circuit imprimé libre de droits
programmable au moyen d’une interface et d’un langage dédié, proche du C++. La carte
Arduino la plus connue est la Uno, néanmoins nous utiliserons ici la variante Romeo
spécialement dédiée à la robotique. Cette carte équipée d’un contrôleur ATMega 328 sera
les « jambes » de notre robot en lui permettant de suivre le circuit, et réaliser les
différentes actions qui lui seront demandées par la seconde carte Arduino, elle réservée à
la gestion des panneaux.
3. Les capteurs de ligne blanche avant.
Ce sont des capteurs infrarouge ayant ont une longue portée (80
centimètres), et qui, orientés vers l’extérieur, permettent au robot
d’être très réactif aux changements de trajectoire. Ils renvoient des
valeurs logiques : 0 pour « noir » et 1 pour « blanc ». Ainsi, lorsque le
robot détecte « du blanc » à droite, il tourne à gauche, et
inversement. Lorsqu’il ne détecte que « du blanc », il s’arrête.
4. Les capteurs « anti-chute » arrière.
Ce sont également des capteurs infrarouges mais de portée réduite. Ils fonctionnent donc sur le même
principe mais ne servent qu’à éviter que le robot chute lorsqu’il manœuvre.
Capteurs de ligne
Gauche et Droite