VIE PROFESSIONNELLE Pour vous inscrire à l’un de ces 7 DPC Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l’action que vous avez choisie Pratiques professionnelles : Chirurgie ambulatoire : anticiper et coordonner Cette action trouvera tout son sens au cours d’un Développement Professionnel Continue pluri professionnels. Nous pouvons vous aider à le réaliser. La chirurgie ambulatoire est une modalité de prise en charge chirurgicale, pensée en termes d’organisation, voulue substitutive et qualifiée, centrée sur le patient, qui est inscrite dans le Code de Santé Publique depuis les décrets d’octobre 1992. Elle génère satisfaction des patients et économies de temps et de ressources. Les études de dépense ont montré un impact favorable pour l’assurance maladie. Elle est appelée à devenir la référence de la prise en charge chirurgicale. L’évaluation de la qualité de la prise en charge chirurgicale se fait grâce à des indicateurs (tenue du dossier d’anesthésie, traçabilité de l’évaluation de la douleur, etc.). Pour la chirurgie ambulatoire, les ARS (Autorité Régionales de Santé) ont été missionnées pour mesurer de nouveaux indicateurs spécifiques (taux de conversion en hospitalisation complète, annulation d’actes, taux de thromboses veineuses, de septicémie et de réadmission postopératoires), et pour évaluer l’organisation des blocs opératoires (existence et pertinence de circuits spécifiques, qualité de leurs mises en œuvre, respect de l’organisation mis en en place). Des travaux d’évaluation et d ‘amélioration ont permis aux acteurs médicaux de se remettre en cause dans cette recherche d’excellence. Ils ont montré que le champ d’expérimentation et d’amélioration des pratiques des équipes est vaste, et que des dysfonctionnements spécifiques nécessitent d’être anticipés. 1 DPC 2016 : VIE PROFESSIONNELLE Objectifs : Identifier et évaluer les dysfonctionnements liés à la pratique de la chirurgie ambulatoire. Mettre en place les processus permettant de les anticiper, les éviter et les traiter. Quel bénéfice attend-on de l’analyse des incidents liés à la pratique professionnelle ? Les erreurs médicales constituent une source importante de morbi-mortalité. Il est admis que les erreurs représentent un enseignement plus fécond que les succès. Une analyse précise de la nature et des causes sous-jacentes de l’ensemble de ces incidents, graves ou non, révèle que leur survenue est le plus souvent imputable à une inattention, une insuffisance de connaissances, un défaut de « référé » dans une situation plus ou moins difficile, un défaut de raisonnement. A priori toutes les erreurs sont évitables et c’est de l’analyse approfondie des erreurs de toute nature, puis de la discussion collective autour de leur prévention que l’on peut espérer une réduction tangible de leur incidence. Cette analyse doit permettre pour le praticien une meilleure connaissance de son propre mode de raisonnement et de son organisation. Objectifs : A partir des incidents de toute nature relevés à l’occasion de l’activité professionnelle optimiser le raisonnement pour en analyser les causes et les circonstances de survenue Secret professionnel. à propos de 4 cas vécus. Qu’auriez-vous fait ? Le secret médical est un droit pour le patient. Le jeune médecin qui vient de soutenir sa thèse s’engage à le respecter en prononçant l’antique serment d’Hippocrate. Mais ce droit par nature privé est devenu de plus en plus public du fait de l’évolution de nos sociétés. Qu’il s’agisse de maladie ou de garanties contre des risques éventuels, d’assurance maladie obligatoire ou d’assurance privée, le secret semble devoir être partagé par tant de détenteurs que son concept même semble totalement dépassé. Pourtant, si la législation évolue sur le secret, elle rappelle constamment à ses dépositaires son obligation absolue, sur laquelle différentes publications font le point. 2 DPC 2016 : VIE PROFESSIONNELLE Le dossier médical. Obligation, conservation, support, contenu, accès et transmission, perte, saisie, destruction et CNIL C’est une obligation légale (CSP art. 1112-2). C’est un outil technique permettant un suivi cohérent, un outil de gestion du cabinet pour les professions libérales, un outil d’évaluation des soins, et un outil juridique en cas de mise en cause du médecin. Un outil juridique : le dossier témoigne de la qualité et de la fréquence du suivi du patient ; il facilite le travail d’expertise et constitue un élément de présomption de ce que vous avez accompli vos obligations : notes au dossier, croquis au patient, références à des entretiens avec d’autres médecins, copie d’une notice explicative remise au patient, etc. Les prescriptions médicales et para médicales Pour être correctement traitée par le pharmacien et la caisse d’Assurance Maladie de votre patient, votre prescription de médicaments doit contenir un certain nombre d’éléments obligatoires. Rappel de ces éléments, de la durée de prescription et des supports à utiliser pour rédiger une prescription. La responsabilité du médecin dans son exercice professionnel La responsabilité médicale et la responsabilité croisée, les nouvelles compétences des paramédicaux, les certificats médicaux, le dossier médical, les règles de prescriptions et les prescriptions hors AMM, le secret médical, incidents liés à la pratique médicale, les assurances, les différentes procédures, annonce d’un dommage. Le médecin généraliste et les maladies professionnelles Selon les statistiques du régime général de l’Assurance Maladie publiées par la CNAMTS en septembre 2006 le nombre de nouveaux cas de maladies professionnelles reconnus en 2004 par rapport à l’année 2003 a augmenté de 7.7%. Cette hausse se poursuit en 2005. On estime à 12 000 nouveaux cas par an le nombre de cancers attribuables aux expositions professionnelles et seulement 2 000 d’entre eux ont été déclarés et 1 500 reconnus. La sous reconnaissance des cancers professionnels a trois conséquences : une mise en place plus difficile des mesures de prévention ; une prise en charge indue par la branche maladie de la Sécurité Sociale ; parfois un diagnostic tardif ; une perte des droits du patient. Il existe un dispositif de suivi des maladies professionnelles mal connu des assurés et des professionnels de santé. Les textes existent dans le Code du travail (art .231-56) ou dans celui de la sécurité sociale (artD.461-25), mais sont peu appliqués. 3 DPC 2016 : VIE PROFESSIONNELLE L’un des objectifs de cette action est de remettre aux médecins de s’approprier la législation relative aux maladies professionnelles ou à caractère professionnel et les modalités de leur déclaration pour une juste reconnaissance des droits des patients. 4 DPC 2016 : VIE PROFESSIONNELLE