zoom sur c e r t i f i c at i o n Clôturant une procédure longue de plus d’un an, votre établissement est, pour la troisième fois, certifié avec recommandations. Il s’agit donc d’une évaluation très satisfaisante. recommandations, 58.6% avec réserves et 17.2% avec sursis à la décision de certification. Il faut cependant prendre du recul avec ces comparaisons du fait de la période d’entrée dans la procédure (établissements en début ou en fin de cycle), de la taille des établissements et également du nombre de types de prises en Dans son bilan de novembre 2010 relatif charge sachant que nous en présentons à la première année de certification avec le maximum, soit 5 secteurs (c.f. schéma). le référentiel V2010, la HAS mentionne Cinq recommandations à poursuivre nos pour les centres hospitaliers 3,5% de cer- démarches d’amélioration déjà engagées tifications, 20.7% de certifications avec concernent, pour la plupart, les thèmes les plus récurrents sur l’ensemble des établissements de santé. Rappel relatif à la méthode : L’évaluation est réalisée par les professionnels puis par des experts visiteurs qui viennent sur site pendant une semaine (mi-novembre 2011). Le manuel de certification de la HAS est le référentiel. Il est structuré en thèmes, « critères », constitués d’exigences, « éléments d’appréciations ». Certains critères sont évalués pour l’ensemble de l’établissement et d’autres pour chaque secteur. Les éléments d’appré- ciation donnent des points et un score est calculé en pourcentage de conformité. Notre établissement a fait l’objet de 194 cotations sur 90 critères. En général, les critères doivent présenter un taux de conformité supérieur à 60%, sauf pour les pratiques identifiées prioritaires où le taux doit être de 80%. Le rapport de certification sera prochainement accessible sur le site internet de la HAS. La quaLité de La prise en charge des urgences a été confortée par L’évaLuation externe. La prise en charge est organisée au sein du territoire de santé (ouest cantal) et coordonnée plus largement (département, région et départements limitrophes), avec un dispositif cohérent sur le centre hospitalier : SAMU/SMUR, hélicoptère, Service d’Accueil des Urgences, Unité d’Hospitalisation de Courte Durée, et en parallèle Unité Médico-Judicaire, Service social. Les circuits de prise en charge sont définis selon le degré d'urgence et la typologie des patients. Un indicateur croisant le temps d'attente et le degré d'urgence permet d’assurer leur pertinence. La mise en œuvre du poste d’infirmière d’accueil et d’orientation a également contribué à améliorer la prise en charge. Le recours aux avis de médecins spécialistes et un plateau technique performant (salle d’imagerie dédiée notamment) permettent de répondre aux besoins des patients. La connaissance des lits disponibles dans les services de soins contribue à fluidifier le transfert en cas d’hospitalisation. Dans certains cas, la Les droits du patient... prise en charge de soins non programmés peut également être réalisée directement dans les secteurs de soins (pédiatrie, obstétrique, urgence cardiologique, réanimation, ..). Enfin, le dernier point positif concerne la dynamique d’amélioration à travers la Cellule d’Analyse de pôle qui suit les indicateurs, analyse les dysfonctionnements et pilote le programme d’amélioration du pôle. L’evaLuation autour du parcours du patient... ... n’ont pas fait l’objet de remarques. Une politique est mise en œuvre, incluant le respect de la dignité et de l’intimité du patient, le respect de la confidentialité des informations le concernant, l’accueil de l’entourage. La démarche relative à la bientraitance, engagée par la Direction des Soins, a vu la sensibilisation de nombreux professionnels. Le respect des libertés et la gestion des mesures de restriction de liberté font l’objet d’un niveau de conformité très satisfaisant. L’évaluation relative à l’information du patient sur son état de santé, sur les soins proposés, et la recherche de son consentement ont progressé, Enfin, l’information du patient en cas de dommage associé aux soins est mise en œuvre. ... confirme une prise en charge soignante de qualité notamment pour les dispositifs d’accueil et de sortie, la continuité et la coordination de la prise en charge, l’hospitalisation sans consentement, l’évaluation initiale de l’état de santé et le projet de soins personnalisé, les urgences vitales en cours d’hospitalisation, la dénutrition, le risque suicidaire, l’éducation thérapeutique. La prise en charge est adaptée aux populations spécifiques (c.f. schéma). Les démarches d’amélioration en cours concernent l’identitovigilance, le dossier du patient et la prise en charge somatique des patients en psychiatrie. L’evaLuat ... comprend La prise en charge de La douLeur et des soins paLLiatifs... ... sont des points forts, du fait de ressources luation de la douleur dans le dossier doit être et d’une organisation structurées respectivement autour du Comité de LUtteLutte contre la Douleur et de l’Unité Mobile de Soins Palliatifs. Le CLUD a élaboré et diffusé un guide de l’antalgie (bonnes pratiques), a construit un projet d’éducation thérapeutique sur la douleur chronique, réalise des formations, et met à disposition des outils d’évaluation de la douleur notamment pour les patients non communicants. La progression de la traçabilité de l’éva- poursuivie (indicateur IPAQSS*). Pour les soins palliatifs, les professionnels sont sensibilisés et formés. L’information et le recueil de la volonté du patient et, le cas échéant, la conservation des directives anticipées, le droit d'accepter ou de refuser des traitements de maintien en vie ou les traitements de réanimation sont organisés. Des réunions pluriprofessionnelles de discussion de cas sont réalisées. évaluée très managemen en charge, d’améliorat Contrat de ments*, com jet d’informa à l’adminis d’aide) large d’amélioratio et autres év reurs médica la maîtrise cours au sei sements, so h a s : r é s u Ltat s La visite des secteurs d’activité à risque... ... (Bloc opératoire, salle de naissance, nelles respectant les bonnes pratiques, endoscopie, imagerie interventionnelle / coronarographie) par les experts a induit des évaluations très positives. Le système qualité du service est organisé et coordonné avec les services de soins (conseil de bloc, système d’information, régulation et planning opératoires), les services médico-techniques et logistiques. La démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge était également évaluée (pratiques profession- processus à risques, check-list de sécurité du bloc opératoire et d’endoscopie, traçabilité des dispositifs médicaux implantables, suivi d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs, analyse des dysfonctionnements). La maîtrise du risque infectieux et la radioprotection (rayonnement ionisant pour l’imagerie et coronarographie) sont des éléments fondamentaux du dispositif. Les visites des services d’imagerie et de biologie ont également été favorables. Le management stratégique... ... de l’établissement, fondé sur les missions de service public, est structuré autour du projet d’établissement et du contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’Agence Régionale de Santé. Ceux-ci déclinent : • le projet architectural qui comprend de nombreux projets réalisés ou en cours : Espace Médico-Chirurgical, Psychiatrie, bâtiment « Jean Vignalou » réunissant le moyen séjour et le long séjour, bloc opératoire, pharmacie ; • différentes politiques (médicale, soignante, qualité et gestion des risques, …) cohérentes avec les orientations nationales (développement de la prise en charge ambulatoire (1 jour)), de la Cancérologie par un partenariat avec le Centre de Lutte contre le Cancer Jean PERRIN) et mises en oeuvre en concertation, dans le respect des règles de gouvernance (dialogue social, participation des représentants d’usagers …). Elles s’appuient sur le management des ressources humaines, financières et le système d’information. Ces thématiques ont été évaluées très positivement et deux actions sont en cours, à savoir la mise en œuvre d’un comité d’éthique et la poursuite de la démarche relative au développement durable. tion du circuit du médicament... d deux parties. La première, s positivement concerne le nt de la qualité de la prise à savoir une politique ion cohérente avec le Bon Usage des Médicamprenant notamment le proatisation de la prescription tration (avec des outils ment réalisé, et le dispositif on (formation, indicateurs aluations, analyse des eramenteuses). La partie sur concerne des projets en n de la plupart des établisoit la mise en œuvre d’une dispensation nominative et d’une analyse pharmaceutique déployée en parallèle de l’informatisation. Le respect des règles de prescription et d’administration qui a fortement progressé en 2011 (indicateurs nationaux IPAQSS*) sera systématique avec l’informatisation de tous les services. Enfin, l'information des patients sur le bon usage des médicaments, souvent orale, doit être plus formalisée. La continuité du traitement médicamenteux est assurée, les bonnes pratiques de préparation sont appliquées, l’audit du circuit et des actions promouvant le bon usage des médicaments sont réalisés. Le management de La quaLité et de La sécurité des soins... ... constitue un point fort au sens de d’analyse de cas, a également été rela HAS*. L’évaluation a concerné le dispositif structurant la démarche (politique, programme, méthodes/outils, écoute des usagers, …) et également des thèmes de risques (sécurité transfusionnelle, risque infectieux, …). La dynamique relative à l’évaluation des pratiques professionnelles, notamment dans le cadre de réunions périodiques connue. La maîtrise d’autres risques non induits par les soins ont également été évalués positivement : risques associés à l’environnement, aux activités logistiques, aux infrastructures et aux ressources. La démarche d’amélioration relative aux circuits des déchets se poursuit deà travers le déploiement la mise en œuvre du projet architectural. définitions et abréviations : HAS : Haute Autorité de Santé IPAQSS : Indicateur national pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins