Les objectifs de l’expérimentation
• Suivre l’appropriation par les médecins d’une stratégie
de dépistage différenciée en fonction de l’âge des
femmes (passage de la cytologie classique avant 35
ans au test HPV ensuite).
• Tester l’acceptabilité par les femmes du passage à ce
nouveau test diagnostic au-delà de 35 ans.
• Mesurer l’observance d’un intervalle de temps
augmenté entre 2 examens normaux : l’intervalle
moyen entre 2 FCU classiques en France est de 21
mois (recommandations 3 ans), un intervalle de 5 ans
entre 2 tests HPV normaux est préconisé à l’issue des
études internationales effectuées.
• Tester le schéma optimum de prise en charge des
femmes présentant un test HPV positif : le triage
cytologique étant retenu pour notre
expérimentation.
• Objectifs secondaires : proposer un dépistage
organisé gratuit du cancer du col utérin aux femmes
meusiennes de 25 à 65 ans.
Cette expérimentation n’a
pas
pour objet de comparer la sensibilité du test HPV à celle du FCU analysé
cytologiquement, sa supériorité sur ce point étant une donnée considérée comme établie.
L’expérimentation Meusienne en pratique
Les femmes de 25 à 34 ans, n’ayant pas réalisé de
frottis (FCU) depuis 3 ans ou plus (6 500 femmes
environ), seront invitées par l’AMPM à se rendre chez
leur médecin traitant ou leur gynécologue pour réaliser
un frottis qui sera analysé par test cytologique
classique. La prise en charge intégrale du frottis est à
l’étude.
Les femmes de 35 à 65 ans (37 440 femmes), se
verront proposer de se rendre chez leur médecin
traitant ou leur gynécologue pour réaliser un frottis qui
sera analysé par test HPV (quelque soit la date de leur
frottis antérieur).
Ce test HPV sera intégralement pris en charge sur le
budget expérimental. En cas de positivité du test HPV un
triage cytologique sera nécessaire avant recours,
éventuel à la colposcopie et à un traitement adapté si
nécessaire.
Un seul test HPV (Hybrid Capture 2 QIAGEN) et un
seul laboratoire de lecture (Stahl-Kunzel-Wasels),
ont été agréés dans le cadre du présent projet.
Durée de l’expérimentation : 4 ans. Les 2 catégories de
femmes seront toutes invitées sur la première année, les
3 années ultérieures seront destinées au suivi des
femmes. Les premières invitations seront envoyées
début Avril 2012. Participation attendue : 40 %.
La formation des professionnels de santé
Le projet de candidature de l’AMPM pour cette
expérimentation a été présenté aux gynécologues
meusiens publics et privés en amont de son dépôt,
l’adhésion de tous étant nécessaire à sa mise en place.
Une formation des gynécologues au dispositif (modalités
pratiques d’approvisionnement, de réalisation et
cheminement du test, rôle des différents acteurs, suivi
des positifs, etc…) est prévue le 5 Janvier 2012 à la
Polyclinique du Parc de Bar le Duc et le 02 Février
2012 au Centre Hospitalier de Verdun. Les médecins
généralistes qui souhaitent y participer le peuvent (cf
questionnaire ci-joint).
D’autres réunions de formation–information (du type de
celles réalisées pour le dépistage du cancer colorectal)
seront organisées sur Bar le Duc ou sur Verdun courant
Mars 2012 en amont du démarrage de la Campagne. Y
seront présentés de façon plus détaillée : l’intérêt du
test HPV, son mode de réalisation, les résultats attendus
et le déroulement de la campagne de Dépistage Organisé.
Les tests HPV ne seront remis qu’aux médecins
généralistes formés qui souhaitent participer au
programme. Pour mémoire, la nouvelle Convention
Médicale prévoit la cotation du frottis en sus de la
consultation pour les médecins généralistes.
Merci de bien vouloir compléter et renvoyer à l’AMPM dans l’enveloppe T jointe, le questionnaire ci-
contre, qui n’a aucun rapport avec celui qui vous a été adressé par l’URPS, la Meuse étant le seul
département Lorrain à mettre en œuvre le Dépistage Organisé du Cancer du Col de l’Utérus.