
Antibio – Ph.André – Intro                         2/5 
II. Critères cliniques :  
 
 Souches  sensibles (S)  : probabilité  d’un  succès  thérapeutique  est  acceptable  dans  le  cas  d’un 
traitement par voie systémique avec la posologie recommandée. 
 Souches  résistantes  (R) : forte  probabilité  d’échec  thérapeutique  quelque  soit  le  type  de  traitement 
(même si dose multipliée par 2 par ex) 
 Souches intermédiaires (I) : succès thérapeutique imprévisible 
- mécanisme de résistance in vitro faible : classe S mais in vivo une partie de la souche est résistante. 
- zone tampon, incertitude technique par les souches de CMI critiques 
 
 
III. Détermination des CMI et CMB en milieu liquide : 
 
 
a) Dans un labo, tubes à essai où on met un bouillon MH + rajout de bactéries 
     - tube 1 : tube contrôle (bouillon + bactéries) 
     - dans les autres tubes : on rajoute des concentrations croissantes d’AB ( on double la dose d’un tube à 
l’autre) 
 
    Puis étuve à 37°C, laisse la nuit et lendemain on observe : 
- tube 1 : bactéries se sont développées, multiplication (trouble). 
- tubes de 0,06 à 1 mg/L d’AB : croissance des bactéries (trouble). 
- tube à 2 mg/L : limpide, pas de croissance des bactéries alors que 106  bactéries/mL (pas visible pour œil 
humain si <106 bactéries/mL)        
 CMI= 2 mg/L  
 
b) Les 106  bactéries/mL, sont-elles toujours là ? → l’AB est-il bactéricide ou bactériostatique ? 
- tubes sans croissance de bactérie, de 2 à 32 mg/L 
- dénombrement des bactéries sur gélose, incubation à 37°C 
 
On regarde dans quel tube il y a 0,01% de survivants, cad 100 bactéries/mL équivalent à une réduction 
de 4log. 
Tube à 8 mg/L , réduction de 4 log. 
 CMB= 8 mg/L (concentration à laquelle 99,99% de bactéries sont tuées) 
 
CMB/CMI ≤ 4 : AB bactéricides (bêta-lactamines, aminosides, polypeptides) 
CMB/CMI > 4 : AB bactériostatiques (tétracyclines, chloramphénicol) 
 
Dans ce cas : CMB/CMI=4=8/2  AB bactéricides (tuent les bactéries). 
 
NB :  utile  pour  les  endroits  du  corps  immunologiquement  incompétents  (os,  LCR)  ou  si  système 
immunologique n’est pas impliqué  donc on donne des AB bactéricides. 
 
 
IV. Antibiogramme par diffusion en milieu gélosé : 
 
- On inonde la gélose avec des bactéries et on y  plonge un disque d’antibiotique.  
- Apres étuve, on mesure le lendemain, le diamètre des disques cad le diamètre d’inhibition ou diamètre 
critique en mm. 
- L’AB diffuse en fonction de sa concentration et du temps mais aussi de l’espace, donc importance de 
l’épaisseur de la gélose (4mm).