CINÉTIQUE DES RÉACTIONS REDOX I-1) Pour le couple Cu2+/Cu(S) dans l’eau pure, la demi équation redox s’écrit Cu2+ + 2e– [Cu 2+ ] 0, 059 2+ = Cu(S) donc le potentiel est E = E ° ( Cu / Cu (S) ) + log . 2 c° En présence d’ammoniac, il se forme le complexe Cu(NH3)42+ suivant le bilan Cu + 4NH3 = Cu(NH3)42+. Si β est la constante de formation de ce complexe, la condition d’équilibre s’écrit [Cu(NH 3 ) 4 2+ ]c°4 β= et le potentiel peut s’écrire [Cu 2+ ][NH 3 ]4 2+ E = E ° ( Cu 2+ / Cu (S) ) + [Cu(NH ) 2+ ]c°3 0,059 3 4 . log 4 2 β NH [ ] 3 Mais pour le couple Cu(NH3)42+/Cu(S), la demi équation redox s’écrit Cu(NH3)2+ + 2e– = Cu(S) + 4NH3 et le potentiel s’écrit E = E ° ( Cu(NH 3 ) 2+ / Cu (S) ) + [Cu(NH ) 2+ ]c°3 0, 059 3 4 . log 4 2 NH [ ] 3 En identifiant les deux expressions du potentiel correspond à des couples de mêmes états redox (+II/0), il vient E°(Cu(NH3)42+/Cu(S)) = E°(Cu2+/Cu(S)) – 0,03log(β). Comme β>1 puisque le complexe Cu(NH3)2+ est stable, on a 2+ 2+ E°(Cu(NH3)4 /Cu(S)) < E°(Cu /Cu(S)) . Conclusion : Le cuivre est donc plus réducteur en présence d’ammoniac que dans l’eau pure. 2) Si l’électrode de cuivre fonctionne en anode, le cuivre est oxydé en Cu2+. Il n’y a pas de courant limite de diffusion puis le réducteur (Cu) est toujours présent dans l’anode. L’autre oxydation possible (H2O en O2) ne se fait pas car le potentiel correspondant est plus élevé. Si l’électrode de cuivre fonctionne en cathode dans i (en A) l’eau pure, il se produit la réduction O2(G) → H2O et non Cu2+ Cu(S) H2O → H2(G) dont le potentiel est plus faible que celui du couple du cuivre. Il existe un courant limite de diffusion dû à la E (en V) diffusion des molécules de O2 vers l’électrode de cuivre. La position relative des deux courbes montre qu’il H 2O O2 (sur cuivre) n’existe pas de valeur du potentiel pour lequel il existe un point de fonctionnement sur les deux courbes tel que iC = – iA. La vitesse de la réaction d’oxydation du cuivre par O2(G) est donc nulle. Conclusion : le cuivre n’est pas oxydé par l’oxygène dans une eau aérée à cause d’un empêchement cinétique, bien que E°(Cu2+/Cu(S)) < E°(O2/H2O). 3) Le cuivre est plus réducteur en présence de NH3 d’après la première question. On peut donc prévoir que la courbe anodique relative au processus Cu(S) → Cu(NH3)42+ est déplacée vers la gauche. On a donc l’allure suivante : i (en A) Il existe un point de fonctionnement sur les deux i A courbes tel que iC = – iA : le cuivre est oxydé par O2 suivant le 1 Cu(NH3)42+ Cu(S) bilan Cu(S) + O2(G) + 4NH3 + H2O = Cu(NH3)42+ + 2OH–. 2 E (en V) Cinétique des réactions redox H 2O page 1/6 iC O2 (sur cuivre) La solution obtenue, de couleur bleue foncée à cause de la présence du complexe Cu(NH3)42+, est appelée liqueur de Schweitzer. Elle possède des propriétés oxydantes et dissout la cellulose qui est insoluble dans les solvants usuels. ________________________________________________________________________________ II-1) Les deux systèmes étant rapides, on peut prévoir l’allure des courbes de la figure a. 2) Le potentiel du couple PbO2/PbSO4 est supérieur à celui de Pb SO4/Pb donc l’oxydant PbO2 oxyde spontanément le réducteur Pb en mode pile. La courbe anodique concerne donc le couple PbSO4/Pb et la courbe cathodique le couple PbO2/Pb SO4. Les courbes I = f(V) dans ce mode sont donc celles de la figure b. Comme les systèmes sont rapides, il n’y a pas de surtension. La fem de la pile qui ne débite pas est donc U = ECATH – EANOD soit numériquement U = 1,69 – (–0,13) = 1,82 V. Quand la pile débite, la tension est un peu plus faible. 3) En mode électrolyseur, on force l’oxydation de Pb2+ en PbO2 à l’anode et sa réduction en Pb à la cathode. Les courbes I = f(V) dans ce mode sont donc celles de la figure c. Pour définir plus précisément le point de fonctionnement, il faudrait connaître l’intensité. I Pb → PbSO4 –0,13 Pb ← PbSO4 I PbSO4 → PbO2 V 1,69 PbSO4 ← PbO2 figure a I Pb → PbSO4 V 1,69 PbSO4 ← PbO2 –0,13 PbSO4 → PbO2 IA –0,13 Pb ← PbSO4 figure b V 1,69 IC = – IA figure c I H2O → O2(G) 4) L’eau qui sert de solvant à l’acide sulfurique. PbSO4 → PbO2 IA On peut envisager sa réduction (en H2(G)) et son V oxydation de en O2(G). Si ces réactions ne se produisent 1,69 –0,13 IC = – IA pas, c’est à cause de surtensions. On peut prévoir l’allure H2(G) ← H2O Pb ← PbSO4 des courbes ci-contre. ________________________________________________________________________________ III-Par temps humide, une pellicule d’eau se forme au niveau de la rayure. Cette couchecontient du dioxygène dissous qui peut jouer le rôle d’oxydant et elle H2O Cr Cr permet la diffusion des ions formés lors d’un processus électrochimique. Fe Puisque l’on observe la corrosion du fer, c’est qu’il y a formation de Fe2+ : le fer constitue l’anode où se produit l’oxydation. La réduction de O2 se produit nécessairement sur le chrome, i (en A) 1 i COR qui joue le rôle de cathode, selon le processus O2(G) + H2O + 2 e– 2 Fe2+ Fe(S) ⇄ 2 OH–. E (en V) Puisque la réaction rédox a bien lieu, c’est que la disposition O2 (sur H 2O des courbes intensités potentiel est la suivante : il existe un potentiel chrome) mixte et une intensité de corrosion. –iCOR L’ensemble fer, chrome, eau aérée constitue I donc une pile que l’on peut schématisée ainsi : Fe(S) Cr(S) Remarque : la réduction de O2 entraîne la – ⊕ formation de OH– : le milieu devient basique. Par ailleurs, les ions Fe2+ sont oxydés en Fe3+ O2(G) Fe2+ dont l’hydroxyde Fe(OH)3(S) précipite facilement. Il est de couleur jaune-rouge. Lorsqu’il se déhydrate, l’oxyde de Fe(III) correspondant forme la rouille. Cinétique des réactions redox page 2/6 Conclusion : la corrosion du fer est favorisée par la présence du chrome au niveau des rayures. Celui-ci n’apporte donc qu’une protection de type « isolation spatiale ». ________________________________________________________________________________ IV-1-a) corrosion au niveau de la ligne de flottaison : Plus on descend dans la l’eau, plus la concentration de O2 dissous Fe diminue. La surface de fer de la coque se comporte alors comme un ensemble de micropiles d’Evans crées par les différences de concentration de O2. dans les zones plus riches en O2, celui-ci se réduit suivant le processus 1 électrochimique : O2(G) + 2H2O + 2e– → 2 OH– . Cette zone de fer joue le rôle de cathode. 2 dans les zones plus pauvres en O2, il y a oxydation du fer suivant le processus 2+ Fe(S) → Fe + 2e–. Cette zone de fer joue le rôle d’anode. C’est le cas au voisinage de la ligne de flottaison car elle correspond à l’interface eau/atmosphère et il y a donc de l’oxygène dissous dans l’eau. corrosion au niveau de l’hélice : Le cuivre est moins réducteur que le fer d’après le potentiel du couple Cu2+/Cu(S) donc le fer joue le rôle d’anode et s’oxyde en Fe2+ pendant que le cuivre est la cathode où O2 se réduit en OH–. Le passage des électrons entre anode et cathode est assuré par le contact directe entre les métaux. Il faut donc l’éviter. On peut prévoir la disposition des courbes intensités potentiel suivante, dans les deux cas étudiés ci-dessus : i (en A) i (en A) iCOR Fe2+ Fe(S) Fe(S) E (en V) H 2O Fe2+ iCOR E (en V) O2 (sur fer) H 2O O2 (sur cuivre) –iCOR –iCOR près de la ligne de flottaison près de l’hélice b) L’eau de mer contient des ions Na+ et Cl– qui sont porteurs de charge. Elle est donc plus conductrice que l’eau douce ce qui favorise les processus électrochimiques par fermeture des courants électriques. Poids de zinc (en Kg) 6,7 2) l’inhomogénéité de la concentration de O2 Poids de l'anode (en Kg) 7 ne peut être évitée ou modifiée. Pour empêcher la Longueur (en mm) 233 corrosion, il faut isoler le fer de l’eau de mer par des Largeur (en mm) 132 couches de peinture sans rayure. Épaisseur (en mm) 57 on peut empêcher la corrosion de la coque en plaçant dessus un métal plus réducteur que le fer. On utilise pour cela une anode sacrificielle généralement en zinc comme cet exemple commercial. Elle est placée contre la coque. ________________________________________________________________________________ V-1-a) À l’anode se produisent les oxydations. Compte tenu des espèces présentes, on peut envisager les processus suivants : 1 3H2O → 2H3O+ + O2(G) + 2e– avec E1 = 1,23 – 0,06pH soit ici E1 = 0,93 V à 2 pH = 5 ; NH4+ peut être oxydé en NO ou NO2 dans certaines conditions mais cela n’est pas pris en compte par l’énoncé. Cinétique des réactions redox page 3/6 O2 2SO42– → 2S2O82– + 2e– E2 = E° = 2,08 V. À la cathode se produisent les réductions. Compte tenu des espèces présentes, on peut envisager les processus suivants : 2H2O + 2e– → H2(G) + 2OH– E3 = 0 – 0,06pH soit ici E3 = –0,30 V à pH = 5 ; Mn2+ + 2e– → Mn(S) E4 = –1,17 V. b) Du seul point de vue de la thermodynamique (c’est-à-dire en ne considérant que les valeurs des potentiels des couples), la réaction la plus facile met en jeu le réducteur du couple anodique de potentiel le plus bas (ici H2O) avec l’oxydant du couple cathodique de potentiel le plus 1 haut (ici H2O) suivant le bilan H2O = H2(G) + O2(G). 2 La tension minimale à appliquer est donc E = EA – EC = E1 – E3 . A.N. E = (0,93) – (–0,30) = 1,23 V. 2) Si l’on obtient du manganèse à la cathode, c’est que la surtension de réduction de H2O sur la cathode est élevée de façon que E3’ < E4. La tension minimale à appliquer est donc dans ce cas E = EA – EC = E1 – E4 soit numériquement E = (0,93) – (–1,17) = 2,10 V. 3) La chute ohmique de potentiel s’ajoute à la différence de potentiel chimique donc U+ – U– = (EA + ηA) – (EC + ηC) +RI. A.N. U+ – U– = [(0,93) + (0,90)] – [(–1,17) + (–0,20) + 1,25 = 4,45 V. 4-a) D’après ce qui précède, le bilan de l’électrolyse est 1 Mn2+ + 3H2O = Mn(S) + 2H3O+ + O2(G). 2 Pendant une journée de durée τ où circule un courant constant I, il passe la charge q = Iτ, q Iτ soit une quantité de matière d’électrons n = = . D’après le processus de réduction des Mn2+ NAe F n Iτ écrit ci-dessus, la quantité de manganèse formée est nMn = = si le rendement faradique est 2 2F Iτ M Mn . unitaire. La masse de manganèse obtenue est donc mMn = 2F A.N. mMn = (35 × 103 )(86400) (55 × 10−3 ) = 862 kg. 2(96500) i b) À la cathode se produit la réduction + 2+ IA de H2O (ou H3O ) en plus de celle de Mn . Une H 2O O2 partie des électrons qui circulent ne servent donc pas à produire du manganèse. On a le schéma ci-contre : ηC 0,93 Par définition, le rendement faradique est U (en V) mREELLE (Mn) 530 ηΑ H2(G) ρF = H 3O + soit numériquement ρF = mMn 862 Mn(S) Mn2+ = 0,615. Seulement 61,5% de l’intensité circulant IC dans l’électrolyseur sert à produire le manganèse. c) Le courant étant constant, la iC total puissance reçue par l’électrolyseur est P = (U+ – U– ).I et l’énergie consommé pendant la durée τ est W = P.τ. En tenant compte du rendement Iτ faradique, la masse de manganèse produite pendant cette durée est mMn = ρF M Mn . En reportant, 2F Cinétique des réactions redox page 4/6 on obtient w = (U + − U − ) W = (U + − U − ) 2FmMn ρF M Mn soit, par unité de masse de manganèse produit, 2F ρF M Mn 2(96500) 25, 4 × 106 6 –1 = 25,4 × 10 J.kg soit = 7,05 kWh.kg–1. −3 (0, 615)(55 ×10 ) 3600 ________________________________________________________________________________ VI-1) À l’anode se produit l’oxydation suivant le i processus Cu(S) → Cu2+ + 2e–. Cu(S) Cu2+ iA À la cathode se produit la réduction suivant le 2+ – processus Cu + 2e → Cu(S). U Le point de fonctionnement de l’électrolyseur est ∆U fixé par la valeur de ∆U telle que IC = –IA. On a donc le iC = – iA Cu(S) Cu2+ schéma ci-contre. H2(G) H 2O Si le potentiel cathodique devient trop faible, il se produit la réduction de H2O en O2 sur l’électrode de cuivre, ce qui diminue le rendement de l’électrolyse puisque des électrons ne servent plus à transformer Cu2+ en Cu(S). La tension doit donc restée inférieure à 0,34 – 0 soit environ 0,3 V. Remarque : la tension réellement imposée aux bornes de la cuve est U+ – U– = ∆U + RIA où R est la résistance de l’électrolyseur. 2) D’après les valeurs des potentiels standard des couples que l’on peut supposer rapides puisqu’ils mettent en jeu un métal comme réducteur, on peut prévoir l’allure des courbes intensité-potentiel i suivante : Cu(S) Cu2+ À l’anode, les traces de Fe(S) sont oxydées plus Ag(S) Fe(S) Ag+ Fe2+ facilement que Cu(S) mais pas celles de Ag(S) car la 0,34 –0,44 0,8 U (en V) courbe d’oxydation de Fe est « à gauche » de celle de + 2+ Ag Fe(S) Ag (S Fe Cu alors que celle de Ag est « à droite ». 2+ Cu(S) Cu À la cathode, Cu2+ est plus facilement réduit 2+ que Fe car sa courbe de réduction est « à droite » de celle de Fe2+. L’électrolyse élimine donc le fer de l’anode par oxydation sans qu’il se redépose ensuite sur la cathode par réduction. Les atomes d’argent libérés par destruction du réseau cristallin de l’anode lorsque les atomes de Cu et Fe sont oxydés se rassemblent en cristaux qui tombent au fond de la cuve. On obtient ainsi à la cathode du cuivre pur sans Fer ni Argent. 3) La réaction électrochimique à la cathode est Cu2+ + 2e– = Cu(S). Pendant une durée τ où circule une intensité I constante, il passe la charge q = Iτ, soit une q Iτ quantité de matière d’électrons n = = . D’après le processus écrit ci-dessus, la quantité de NAe F n Iτ cuivre formée est nCu = = si le rendement faradique est unitaire. La masse de cuivre obtenue 2 2F IM Cu Iτ t. est donc mCu = M Cu . En prenant mCu = 0 en t = 0, on peut écrire mCu (t ) = 2F 2F A.N. w = (4, 45) Le courant étant constant, la puissance reçue par l’électrolyseur est P = ∆U.I et l’énergie 2FmCu (t ) consommé entre t = 0 et t est W(t) = ∆U.I.t soit W (t ) = ∆U . M Cu Cinétique des réactions redox page 5/6 A.N. Pour 1 tonne de cuivre raffiné, il faut W1 tonne = (0,3) 2(96500)(103 ) = 9,1×108 J soit −3 63,5 ×10 9,1×108 = 253,2 kWh. 3600 ________________________________________________________________________________ VII-1) la zone de corrosion correspond aux domaines de prédominance des espèces solubles ioniques obtenues par oxydation du métal. Ici, c’est la zone de Mg2+(aq). la zone d’immunité correspond au domaine d’existence thermodynamique du métal. Ici, c’est la zone de Mg(S). la zone de passivation correspond aux domaines d’existence des oxydes ou hydorxydes solides (ils se déposent sur le métal et empêchent la poursuite de l’oxydation par un oxydant présent dans la solution). Ici, c’est la zone de Mg(OH)2(S). 2) Le potentiel du couple Mg2+(aq)/Mg(S) de demi équation Mg2+(aq) + 2e– ⇄ Mg(S) s’écrit Mg 2 + (aq) 0,059 . Sur la frontière, on prend [Mg2+]F = ctr d’où E = E ° ( Mg 2 + (aq) / Mg (S) ) + log 0 2 c E ° ( Mg 2 + (aq) / Mg (S) ) = E F F I GH JK 0,059 Fc I − logG J . Hc K 2 tr 0 Sur le diagramme, on lit EF = –2,42 V d’où E ° ( Mg 2 + (aq) / Mg (S) ) = −2,42 − FG IJ H K 0,059 10−2 log 0 2 c = –2,36 V. 3) La frontière verticale de pH = 9,5 sépare le domaine d’existence de l’hydroxyde Mg(OH)2(S) et le domaine de prédominance de Mg2+. On peut écrire la condition d’équilibre du 2 [ Mg 2 + ]F [OH − ]F bilan Mg(OH)2(S) = Mg2+ + 2OH– soit KS = parce que l’on se trouve à la limite 3 c0 c h 2+ d’existence du solide. À cette limite, on a [Mg ]F = ctr donc il vient KS = A.N. KS = c h = 10 b1g (10−2 ) 10−4 ,5 3 ctr [OH − ]F cc h 0 3 2 . 2 –11 . E° (en V) 4) On a le schéma des potentiels standard suivant le tableau 1: H2 O 0 H2(G) L’eau oxyde donc le magnésium plus favorablement que le fer 2+ Fe –0,44 Fe car l’écart des potentiels standard est plus grand. Le fer est alors 2+ protégé et il s’y produit la réduction de H2O en H2(G) (et non Mg –2,36 Mg(S) l’oxydation du fer). Le fer joue le rôle de cathode. Il s’agit donc d’une tableau 1 protection cathodique par anode sacrificielle. 5) Le magnésium est oxydé suivant le processus redox Mg(S) → Mg2+(aq) + 2e–. Il joue donc le rôle d’anode sacrificielle. m 6) Pour oxyder la quantité de matière n( Mg) = de l’électrode de magnésium, il faut M ( Mg) faire circuler une quantité 2n(Mg) d’électrons d’après le processus écrit plus haut. Cela correspond à une charge électrique Q = 2n(Mg)NAe en valeur absolue soit, pendant la 2mF Q durée τ, le courant constant I = si le rendement faradique est unitaire. On a donc τ = . M ( Mg) I τ ________________________________________________________________________________ Cinétique des réactions redox page 6/6