Cinétique des réaction redox page 2/3
III-Jusque dans les années 70, les pare-chocs de voiture étaient chromés. Outre l’esthétique,
le chromage protégeait les pare-chocs, assimilables à du fer, contre la
corrosion. Néanmoins, la moindre rayure, symbolisée par le schéma ci-
contre, provoquait une importante corrosion par temps humide.
Expliquer ce phénomène.
IV-On considère un navire dont la coque est en acier (assimilable à du fer) et l’hélice en
bronze (assimilable à du cuivre).
1) On considère les systèmes électrochimiques mettant en jeu un métal comme rapide.
a) Expliquer, avec l’aide de schémas et de courbes, la corrosion que l’on observe sur
la coque du navire, d’une part en dessous de la ligne de flottaison, d’autre part à proximité de
l’hélice.
b) Pourquoi l’eau de mer favorise-t-elle la corrosion par rapport à l’eau douce ?
2) Proposer un moyen pour arrêter ces deux phénomènes de corrosion. (Une solution
différente pour chaque endroit.)
Données:E°(Cu
2+
/Cu) = 0,34 V; E°(Fe
2+
/Fe) = –0,44 V
V-La préparation du métal manganèse se fait par électrolyse d’une solution de sulfate de
manganèse (II) acidifiée par du sulfate d’ammonium. Le pH est voisin de 5.
1.a) Quelles sont les réactions électrochimiques pouvant se dérouler aux électrodes ?
b) Quelles sont, du seul point de vue thermodynamique, les réactions les plus
faciles ? Quelle tension minimale faut-il appliquer pour observer l’électrolyse correspondante ?
2) Interpréter, grâce aux surtensions, la possibilité d’obtention cathodique du manganèse.
Déterminer la valeur théorique de (V
A
– V
C
)
I=0
pour cette réaction.
3) Pour une densité de courant de 500 A.m
–2
, les surtensions anodique et cathodique sont
respectivement de 0,90 V et de –0,20 V, tandis que la chute ohmique aux bornes de la cellule est de
1,25 V. Déterminer la tension de fonctionnement de la cellule d’électrolyse.
4.a) L’électrolyse a lieu avec une intensité de 35,0 kA. L’usine fonctionne 24h sur 24h.
Quelle est la masse maximale de métal que l’on peut obtenir chaque jour ?
b) En réalité, la masse de métal obtenue n’est que de 530 kg. Interpréter cette
observation et déterminer le rendement faradique de l’électrolyse. Représenter l’aspect des courbes
I(V) correspondantes.
c) Déterminer la consommation massique d’énergie, c’est-à-dire l’énergie nécessaire
pour déposer 1 kg de manganèse sur la cathode.
Données: E°(Mn
2+
/Mn
(S)
) = –1,17 V; M(Mn) = 55 g.mol
–1
; E°(S
2
O
82–
/SO
42–
) = 2,08 V.
VI-Le raffinage électrolytique du cuivre se produit dans une cuve à électrolyse remplie
d’une solution concentrée de sulfate cuivrique en milieu
sulfurique. L’anode (électrode reliée au pôle positif du
générateur de courant) est constituée de cuivre impur et la
cathode est constituée d’une feuille de cuivre très pur sur
laquelle le cuivre formé par électrolyse va se déposer.
1) Sur la courbe intensité potentiel suivante, écrire les
réactions qui ont lieu à l’anode et à la cathode.
Après avoir fixé sur ce schéma le point de
fonctionnement de cette électrolyse (intensité, tension entre les électrodes), justifier pourquoi la
tension doit rester faible (≤ 0,3 V) aux bornes de la cuve.
2) Expliquer pourquoi les traces d’argent contenues dans l’anode ne sont pas oxydées à
l’anode et pourquoi les traces de fer sont oxydées à l’anode mais non réduites à la cathode. On
donne E°(Ag
+
/Ag) = 0,8 V et E°(Fe
2+
/Fe) = – 0,44 V.
3) Établir la relation qui existe entre la quantité M de cuivre raffiné (en g), l’intensité du
courant I (en A) et le temps t (en heures).
0
U (en V)
Cr
Cr
Fe
chromage
pare-choc