le point sur les marchés - Sun Life Global Investments

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L E P OIN T
S UR L ES M A RC HÉ S
T4 2016
SA DI Q S . A DATI A
PREMIER DIRECTEUR DES PLACEMENTS
Commentaire en date du 31 décembre 2016
POINTS SAILLANTS
• Donald Trump étonne en remportant
les élections américaines
• La Réserve fédérale américaine
hausse ses taux d’intérêt – d’autres
hausses sont probables
• Forte hausse du rendement des
obligations nord-américaines
• Hausse du prix du pétrole, qui
s’établit à 54 $US le baril, après
que l’OPEP et quelques pays non
membres de l’OPEP acceptent de
réduire leur production
• Chute du dollar canadien, qui
s’établit à 0,74 $US
F O RT E H AUSS E DES MA RC HÉS AU QUATRIÈ M E TRIM ESTRE À L A SUITE DE L A
V I C TO I R E DE DONA LD TRUMP
Étant donné les opinions souvent controversées du président désigné Donald Trump et ce que les experts décrivent
comme étant sa nature imprévisible, il n’est pas surprenant que les marchés aient été agités pendant la campagne
électorale. Mais à la suite de son discours de remerciement conciliant, l’accent a été mis sur deux éléments clés de
sa campagne qui pourraient stimuler l’économie américaine : des réductions d’impôt et une proposition visant à
dépenser un billion de dollars pour bâtir de nouvelles infrastructures. Par conséquent, les marchés américains, et
ceux qui pourraient bénéficier d’une augmentation de la croissance aux États-Unis, ont connu un redressement plus
prononcé.
Les indices des marchés émergents, qui n’ont pas connu le même redressement à la suite de la victoire de Donald
Trump, figuraient parmi les rares exceptions. Cela est dû au fait qu’une économie américaine plus solide pourrait
mener à un dollar plus fort, ce qui ferait augmenter le coût des dettes libellées en dollars américains contractées par
beaucoup de pays en voie de développement. Nombre de ces pays importent aussi du pétrole et la remontée récente
du prix du pétrole brut les a durement frappés.
En outre, les marchés internationaux étaient stables à la suite de l’élection de M. Trump, puis ont connu une légère
hausse après avoir écarté le risque immédiat lié au référendum en Italie qui a mené à la démission du premier ministre
et qui a contribué à l’incertitude entourant l’avenir de ce pays au sein de l’Union européenne. En fin de compte,
l’année 2016 a prouvé encore une fois que les marchés n’aiment pas l’incertitude et que le changement n’est pas
toujours perçu comme une mauvaise chose. Et c’est tant mieux, car les élections en Allemagne et aux Pays-Bas en
2017 entraîneront à nouveau un climat d’incertitude politique.
Suite >
ÉCO N OMIE C ANA DIENNE : L A CROISSAN CE L E N TE VA SE POURSUIV RE
Bien que la santé de l’économie canadienne fasse toujours l’objet de nombreux débats, sa tenue au cours du quatrième
trimestre nous laisse espérer une croissance future potentielle. Si les États-Unis affichent une croissance solide, le
Canada en bénéficiera. De plus, notre secteur de l’énergie en difficulté pourrait profiter de la décision de l’OPEP et
de certains pays non membres de l’OPEP de réduire leur production de pétrole, car cela pourrait entraîner une autre
hausse, ou du moins la stabilisation, du prix du pétrole brut.
Cependant, une croissance plus forte aux États-Unis pourrait faire augmenter le rendement des obligations (comme
nous l’avons vu après l’élection de Donald Trump) et cela pourrait se traduire par des coûts d’emprunt plus élevés au
Canada, y compris pour les prêts hypothécaires. Si les taux d’intérêt montaient, notre économie pourrait en souffrir,
étant donné le taux record d’endettement des consommateurs canadiens et les prix élevés dans le secteur immobilier
de certaines régions du pays, et ce plus tôt peut-être que nous pourrions le penser.
Malgré la croissance lente de l’économie canadienne, l’indice composé S&P/TSX a obtenu l’un des meilleurs
rendements parmi les marchés boursiers développés en 2016, avec une hausse de 21,1 % selon le rendement global
(graphique 1). Le secteur des matériaux a été très touché au quatrième trimestre, mais a quand même terminé l’année
parmi ceux qui ont obtenu les meilleurs rendements de l’année, comme le secteur de l’énergie qui a monté en flèche
au quatrième trimestre (graphique 2).
LE CA NA DA MÈNE EN 201 6
Rendement total au T4, monnaie locale (en %)
25,0
2016
21,1
20,0
15,0
19,2
17,6
16,3
12,0
9,7 8,8
10,0
4,5
5,0
1,7
1,4
3,8
9,2
7,8
2,4
6,9
4,3
2,5
4,3
3,5
1,8
0,0
-5,0
-3,4
-3,7
-4,3
-6,5
-10,0
-6,5
-9,3
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-15,0
Source : Bloomberg
Suite >
A U G M E NTATION DU RENDEMENT DES OBL IGATION S C AN ADIE N N ES
Au Canada, le rendement des obligations a enfin pris son envol : les obligations canadiennes à 10 ans ont commencé
le trimestre à 0,91 % pour le terminer à 1,72 %. De façon similaire, le rendement des obligations du Trésor américain à
10 ans est passé de 1,59 % à 2,44 %. Il y a peu de doute que le plan de croissance de Donald Trump et la décision de
la Réserve fédérale d’augmenter ses taux d’intérêt, qui sont passés de 0,25 % à 0,50 %, ont mené à la hausse marquée
des rendements obligataires. Nous nous attendons à ce que les rendements obligataires canadiens et américains
augmentent graduellement si la Réserve fédérale américaine continue de hausser ses taux d’intérêt dans les années
à venir.
MO N T ÉE EN F LÈC H E DU S EC TEUR DE L’ É N E RGIE , BAISSE DU SE CTE UR
D ES MAT É R IAUX AU QUATR IÈM E TRIM ESTRE
50,0
Rendements sectoriels su T4 (%), S&P/TSX plaf. comp.
30,0
24,2
20,0
11,5
10,0
41,2
2016
39,7
40,0
24,7
18,3
17,6
11,1
5,2
0,0
10,7
4,4
1,5
-0,4
-10,0
9,1
-0,6
-1,2
-2,2
-6,2
-13,4
-20,0
-30,0
-40,0
-43,3
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-50,0
Source : Bloomberg
L’ÉCO N OMIE A MÉRIC A INE S UR UN É L AN GRÂCE AU V E N T ARRIÈ RE
L’élection de Donald Trump et ses propositions pour stimuler l’économie ont fait renaître la confiance des investisseurs.
L’économie américaine n’était cependant pas en mauvais état, grâce à son marché de l’emploi en bonne santé, au
bilan solide de ses consommateurs, à la hausse du prix des maisons et à de bons gains des sociétés. Avec M. Trump
aux commandes, l’économie des États-Unis pourrait bénéficier d’un élan supplémentaire découlant de réductions
d’impôt et de l’augmentation des dépenses publiques, notamment son programme d’infrastructure d’un billion de
dollars américains.
Suite >
Les marchés pourraient quand même chuter si M. Trump ne tient pas ses promesses électorales, mais il ne s’agit pas
de notre scénario de base. Nous surveillons la Réserve fédérale américaine de près, car plus l’économie prendra de
l’essor, plus la Réserve sera susceptible de vouloir contenir l’inflation en haussant ses taux d’intérêt pour maintenir le
taux de croissance à 2 ou 3 %. Pour l’instant, selon nous, les perspectives à court terme des États-Unis sont favorables.
Pour les perspectives à long terme, nous devrons attendre de voir comment M. Trump abordera les questions liées à
l’immigration et au commerce et quel sera l’impact de ses décisions sur la croissance future.
LE D I VO RC E DE L’UNION EUROPÉ E N N E E T DU ROYAUM E - UN I POURRAIT
D EV ENI R RÉALITÉ
La décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne pourrait être appliquée en 2017 si le Royaume-Uni exerce
son option de retrait. Le cas échéant, le processus de retrait commencerait officiellement et mettrait au premier plan
les risques politiques croissants en Europe où il y aura un certain nombre d’élections nationales en 2017. L’avenir de
l’UE étant incertain, nous croyons que sa croissance économique ralentira en 2017 et que la volatilité des marchés
augmentera. Il y a donc de bonnes raisons de rester prudent.
M A RCH ÉS ÉMERG ENTS : VALEURS BOURSIÈ RES IN TÉ RESSAN TES , M AIS IL Y A
ENCO R E D ES RISQUES
Les marchés émergents demeurent le secteur de l’économie mondiale où la croissance est la plus forte, mais ils
doivent affronter les défis que posent un dollar américain à la hausse et des guerres commerciales potentielles avec
les États-Unis, surtout en ce qui concerne la Chine et le Mexique. Cela dit, la Russie a connu une excellente année
grâce à l’augmentation du prix du pétrole, le Brésil semble être sur le point d’une relance économique et la croissance
de l’Inde demeure solide.
Dans l’ensemble, les valeurs boursières des marchés émergents sont encore intéressantes, mais il faut se demander
quel sera le catalyseur qui fera augmenter ces actions en 2017. En attendant d’obtenir une réponse à cette question,
nous croyons qu’une position neutre pour les marchés émergents est une bonne décision pour l’instant et des replis
pourraient présenter de bonnes occasions d’achat.
P E R S P E C TIVES : LES MARC HÉS BOURSIE RS PE UV E N T E N CORE M ON TE R
Au début des élections américaines, de nombreuses personnes croyaient que la victoire de Donald Trump serait néfaste
pour l’économie des États-Unis et les marchés. Mais comme nous l’avons remarqué, la perspective de réductions
d’impôt et d’une augmentation des dépenses publiques a accru la confiance des investisseurs. Nous sommes donc
maintenant optimistes à l’égard des actions américaines.
Nous sommes plus prudents, toutefois, sur les marchés internationaux où l’incertitude politique, notamment celle qui
entoure le divorce du Royaume-Uni et de l’Union européenne, a un effet néfaste sur la croissance dans cette partie
du monde.
Suite >
Au Canada, nous sommes encore confrontés à des problèmes économiques à long terme, mais nos perspectives
s’améliorent. Cela s’explique en partie par le fait qu’une économie américaine plus solide pourrait faire augmenter les
exportations et que des prix plus élevés pour le pétrole pourraient aider le secteur de l’énergie. Il y a aussi une faible
possibilité que la Banque du Canada baisse ses taux, ce qui pourrait aussi stimuler la croissance.
Le prix excessif de l’immobilier dans certaines régions du pays et le frein à la consommation que pourrait représenter
le haut niveau d’endettement des particuliers nous inquiètent encore. Cependant, nous croyons que ces aspects
négatifs seront largement compensés par des facteurs économiques favorables.
Nous bénéficions d’une certaine stabilité dans le prix du pétrole, l’OPEP et certains pays non membres de l’OPEP étant
enfin sur la même longueur d’onde. Mais bien que le prix du pétrole brut puisse encore monter en 2017, comme nous
l’avons vu de nombreuses fois dans le passé, même une faible augmentation du surplus pétrolier pourrait entraîner la
chute des prix.
La valeur du dollar canadien est étroitement liée au prix du pétrole et a augmenté de trois cents en 2016, par suite
de la hausse du prix du pétrole brut. En 2017, le sort du dollar canadien dépendra aussi de la décision de la Réserve
fédérale américaine de hausser ou non ses taux et de la solidité de la croissance de l’économie américaine. Aucun de
ces facteurs n’est certain, mais nous nous attendons à ce que le dollar canadien s’établisse entre 0,73 $US et 0,78 $
pendant la majeure partie de l’année.
Le rendement des obligations canadiennes et américaines devrait continuer d’augmenter en 2017, ce qui pourrait
donner des rendements globaux négatifs pour les obligations. Cependant, nous ne nous attendons pas à ce que les
rendements obligataires connaissent une hausse aussi importante que celle de 2016. De plus, bien que nous soyons
neutres dans certains secteurs, nous sommes, dans l’ensemble, légèrement optimistes à l’égard des marchés boursiers.
Nous continuerons toutefois à surveiller de près l’économie américaine sous la présidence de Donald Trump.
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