Conférence OID : Santé et bien-être dans l`immobilier tertiaire

OBSERVATOIRE IMMOBILIER DURABLE
Association régie par la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901
Adresse : 51 rue Sainte-Anne 75002 Paris
Conférence OID : Santé et bien-être dans l’immobilier
tertiaire
13 avril 2016
Conférence accueillie par La Française
La conférence organisée par l’OID et le GRESB a été accueillie par La Française. Plus
de 100 personnes ont assisté aux échanges.
Marc Bertrand, Directeur général de La Française REM, ouvre la conférence et
rappelle l’engagement de La Française REM sur
l’immobilier durable. Loïs Moulas, Directeur
général de l’OID, présente les objectifs de la conférence,
à la fois de présenter des pratiques et des outils concrets,
et le déroulé.
Nils Kok, CEO du GRESB (Global Real Estate
Sustainability Benchmark), présente les actions
du GRESB et l’approche du bien-être dans le
cadre de l’évaluation conduite tous les ans. Le
GRESB conduit un benchmark annuel du développement
durable dans l’immobilier, les infrastructures et les investissements associés. Cela permet d’évaluer et
de comparer les portefeuilles immobiliers sur la prise en compte du développement durable (déchets,
énergie, eau, etc.). Plus de 1000 sociétés et fonds ont été évalués. Par ailleurs, Nils Kok soulève que la
santé est un sujet de plus en plus important dans notre société, au vu des dépenses massives supportées
par la société. Nous passons 90% de notre temps à l’intérieur, les bâtiments ont une influence
importante sur notre santé. Par exemple, la qualité de l’air, et notamment la concentration de CO2,
influence la performance. Pour les prendre en compte de manière adéquate, il est important de mesurer
ces éléments. Dans le cadre de la campagne d’évaluation 2016, le GRESB a développé un module
optionnel sur la prise en compte du confort et du bien-être dans l’immobilier pour répondre à ces
attentes croissantes.
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Paul Scialla, CEO de Delos, présente l’approche du bien-être avec le WELL, géré par
l’International WELL Building
Institute. Les dépenses concernant l’énergie
représentent une part extrêmement limitée des
dépenses totales liées à un bâtiment. Plus de
90% des coûts concernent les dépenses de
personnel. Par ailleurs, le bâti a un impact
significatif sur la santé. Le WELL Building
Standard est basé sur ces considérations et comprend 7 concepts : l’air, l’eau, la nourriture, la lumière,
le fitness, le confort et l’esprit. La prise en compte de ces critères a des conséquences sur la performance.
La qualité de l’air intérieur, une lumière qui ne perturbe pas le cycle circadien, la possibilité de varier
les postures de travail et de ne pas rester assis, l’accès à une alimentation saine, sont autant d’éléments
à prendre en compte. La certification WELL est de plus en plus reconnue en tant qu’outil pour intégrer
les critères de bien-être et santé dans la conception et la construction des bâtiments. Plus de 100 projets
sont concernés, dans 13 pays, alors que la certification a été lancée fin 2014.
Nils Kok ouvre la table ronde : Philippe Depoux, Directeur général de Gecina, Rebecca
Pearce, EMEA Head of Sustainability chez CBRE, Hervé Moal, Directeur d’ARP-Astrance
et Paul Scialla, CEO de Delos.
Philippe Depoux rappelle l’engagement RSE de Gecina sur l’ensemble des activités de l’entreprise. Le
signe le plus tangible concerne les certifications des immeubles, puisque la majorité des actifs sont
certifiés. Le vrai sujet est l’immeuble de demain. On
est en train de passer du B2B au B2B2C. Il s’agit de
s’intéresser en premier lieu non pas au bâtiment mais
à l’utilisateur, de le placer au centre des
préoccupations.
Rebecca Pearce présente ensuite la perspective de
l’utilisateur ainsi que l’engagement de CBRE sur la thématique santé et bien-être, porté dans le cadre du
projet de réaménagement du siège de CBRE à Los Angeles, Workplace 360. Les bureaux sont désormais
certifiés WELL. Les collaborateurs sont très satisfaits et reconnaissent l’impact des nouveaux
aménagements en terme de productivité. La prise en compte des critères confort et bien-être contribue
par ailleurs à créer une communauté.
Philippe Depoux annonce les changements entrepris au siège de Gecina pour mettre en œuvre les
réflexions sur l’immeuble de demain : espaces de co-working, absence de bureaux attribués, sont parmi
les innovations mises en place. Le bureau de demain est moins un immeuble qu’un ensemble de
prestation de services au service de l’utilisateur. La démarche « Gecina village » vise à permettre qu’un
utilisateur d’un immeuble Gecina puisse utiliser les services d’un autre immeuble Gecina. Gecina
accueille également des start-ups sur des durées courtes, ce qui répond à un vrai besoin et fonctionne
très bien. D’autres innovations concernent entre autres la mobilité et le stationnement.
Hervé Moal, Directeur d’ARP-Astrance, explique que WELL adresse un problème de fond : la montée
des maladies chroniques, liées à nos modes de vie et notre environnement. A une échelle plus large, il est
nécessaire d’inventer un nouvel urbanisme, qui ponde à ces enjeux et contribue à prévenir ces
maladies. En s’inscrivant dans une démarche de prévention, le standard WELL peut y contribuer, et
contribue également au développement durable, par exemple sur la qualité de l’eau et de l’air, la
lumière naturelle, etc. La certification WELL est intéressante économiquement et il s’agit d’un tremplin
« Le WELL comprend 7 critères : eau, air,
nourriture, lumière, fitness, confort,
esprit »
« Le bureau de demain est moins
un immeuble qu’un ensemble de
prestation de services au service
de l’utilisateur. »
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pour réfléchir sur le bâtiment. Elle répond aux attentes des utilisateurs. Cette valeur « bleue » place au
centre le confort et le bien-être, par analogie à la valeur « verte », environnementale.
Rebecca Pearce introduit le rapport réalisé par CBRE en France concernant la prise en compte des
critères de bien-être.
Pour Hervé Moal, on n’arrive pas à trouver un modèle de rentabilité pour l’énergétique dans les
bâtiments. Avec la certification WELL, il y a une plus forte
probabilité de traduire en termes de loyer cette dimension car
cela se base sur le marketing et l’expérience utilisateur. La
certification WELL permet des retours sur investissements plus
évidents que les certifications environnementales.
A terme, le sujet sera repris par les gouvernements. Au
Royaume-Uni, 21 quartiers santé ont été lancés et Paris a
également son plan santé.
Retrouvez la présentation à ce lien
http://www.o-immobilierdurable.fr/wp-
content/uploads/2016/04/2016_OID_Présentation_BienEntre_V2.pdf
Retrouvez le déroulé de la conférence sur notre compte Storify :
https://storify.com/OrianeCebile/conf13avril
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