@ Labels et Certifications Un marché mature, en quête de nouveaux repères L’institut est une alliance d’acteurs économiques qui s’attachent à mettre en œuvre, grâce à leur connaissance opérationnelle, les moyens d’une transition énergétique et environnementale ambitieuse et efficace pour l’immobilier et la construction compatible avec le marché. Missions et actions Mener des études opérationnelles avec l’expérience de ses membres: • • • • Maîtrise de l’énergie ACV et environnement, Rénovation du parc existant, ISR Immobilier, évaluation des certifications environnementales, etc. Publications et diffusions, • Documents et méthodes, • Journées thématiques, • Contributeur à CONSTRUCTION21 Participation au débat public • Plan Bâtiment Durable, • Administration et pouvoirs publics. Lien Européen fort: www.construction21.org Un foisonnement pour répondre à quelle demande ? Etat des lieux de l’évaluation environnementale des bâtiments Définition Une certification environnementale, dans le cadre d’un bâtiment, est un complément de programmation, mis en œuvre sur décision du maître d’ouvrage C’est un outil d’éducation du marché et un signe de qualité, C’est une décision structurante sur Le management du projet, Les moyens d’étude, Les techniques à mettre en œuvre, Les performances de l’ouvrage Fonctions principales Appropriation des objectifs du développement durable qui a plusieurs fonctions: Construire en rapport avec les enjeux supérieurs du développement durable, Preuve d’engagement sociétal du maître d’ouvrage (et des exécutants), la « médaille », Marque de qualité pour l’immobilier professionnel (qualité du produit) et valeur associée, Eco-conditionnalité (politiques publiques), Anticipation règlementaire et normative. Pourquoi la diversité? Diverses échelles géographiques, sur divers marchés, Pour plusieurs fonctions, Autosaisie, initiatives de divers acteurs (industrie et normalisation, milieux académiques, gouvernementaux, privés, public-privé, ingénierie, etc.) 10 attentes du maître d’ouvrage à sa certification (enquête, 2012) 1. Notoriété de la marque, soutenue par Une base large de consensus La visibilité de promotion 2. Qualité réelle du résultat (bâtiment), lorsque contraint par la certification 3. Un signe de différentiation positive sur le marché (ex.: 1 à 5 étoiles) 4. Sérieux de la marque: Délivrance tierce partie non complaisante Robustesse de l’analyse Base scientifique socle de l’évaluation 5. Facilité et coût de mise en œuvre 6. Anticipation règlementaire et normative, à l’échelle européenne 7. Logique de résultats d’avantage que de moyens 8. Une restitution dans la logique immobilière « utilisateur » (ex.: utilisation d’unités d’œuvre) 9. Enclenchement d’une dynamique lors de la vie en œuvre (notion de revoyure, d’amélioration continue, de mise en place et de suivi) 10. Eco-conditionnalité possible: reconnaissance de l’évaluation par une autorité publique ou privée pour subvention, financement privilégié, etc. Capacité de benchmark (in fine... capacité à évaluer une partie de risque) Cartographie d’outils GREEN RATING GRESB IPD CarbonScreen SKA Rating SMEO (Suisse) LEED DGNB BREEAM HQE Collectes de données, enquêtes. Missions courtes Auditeurs Complexité de l’évaluation (par conséquence, professionnalisation de l’évaluation et coût) Certifications Environnementales Les principales Toutes des listes de « qualités constructives » Sustainable Sites Water Efficiency Energy and Atmosphere Materials and Resources Indoor Environmental Quality Innovation and Design Process Regional Priority Mais aucun système n’a fait la différence entre... 1. Certification Environnementale T0 Qualité de 2. l’exploitation 3 ans 3. 10 ans Livraison Critères à effets limités « RSE » du MOA (Business ou Customer) Non opérants au premier jour de livraison… Chantier propre, énergie Grise Matériaux étude d’impact etc. Que reste-t-il d’une Certification Après 10 ans ? Les qualités intrinsèques « durables » d bâtiment. L’évaluation par l’Asset Manager, le gestionnaire patrimonial… Un éclairage supplémentaire à la due diligence / transaction. + Qualité de l’exploitation Un manque de lisibilité Aucune certification dans le neuf n’a fait la distinction claire entre: Les futures qualités intrinsèques « DD et usages » du bâtiment (résistantes dans le temps) qui participeront toujours à l’évaluation par un ASSET MANAGER professionnel = qualité du produit immobilier. Les variables environnementales et DD qui attestent de l’engagement du maître d’ouvrage lors de la conception, variables « non immobilières » ou pas destinées à une qualité d’usage. Résultat: On « ne crois plus au label » (EPRA). Il faut décliner millésime + (année de certification et référentiel en place) + niveau + cibles pour connaitre le bâtiment! Donc...effectuer une DUE DILIGENCE orientée sur les aspects fondamentaux « investisseurs ». Des nouvelles grilles d’évaluation extra-financières chez les opérateurs pour scorer l’existant! Constat Actuellement: priorisation empirique des points de certification en fonction du classement 1 / 2 / 3 par le maître d’ouvrage et/ou son AMO. Proposition: il y aurait un avantage concurrentiel évident pour la certification internationale qui afficherait clairement une lisibilité « 1 / 2 / 3 » du résultat d’une évaluation environnementale. Toute évaluation de marché doit hiérarchiser son rendu 1. Qualités durables du bâtiment… « qui perdurent » constatables sur audit ou due diligence à tout moment. 2. Qualité de l’exploitation mise en place 3. Autres engagements du maître d’ouvrage: l’ensemble des critères ponctuels qui attestent d’un engagement du MOA. 1. Qualité Intrinsèque + variables immobilières VALEUR VERTE Bien exploiter, ex.: Certification HQE Exploitation Bien faire Ex.: énergie grise, insertion dans le site, chantier propre, etc. 2. 3. 03/04/2012 13 Changer de paradigme Passer de la construction à l’immobilier: Quelle sont les qualités objectives de la zone d’implantation ? Dont transport? Quelle contribution positive du bâtiment au quartier ? Quel sens du bâtiment dans sa zone? « Bien immobilier » : Quel est le « potentiel immobilier » du bâtiment, volumes et qualités d’évolutions, ses avantages? Quelle est sa qualité technique ? Flexibilité, potentiel d’usage? Son degré de service à l’utilisateur? Schématiquement Critères Certifications dans le neuf Dues Diligences DD « Immobilières » Critères certifications dans l’existant 5 tables Excel différentes de grands opérateurs Immobiliers! Quelle mesure de performance ? M 2? Question structurelle des labels et certifications Exemple de nouvelle Unité fonctionnelle pour les bureaux: le poste de travail. Exemple de l’effet de densité sur un bâtiment optimisé. Prévu (Simulation énergétique dynamique) UF = Postes de travail Réel (mesuré) Réel estimé à nouvelle densité 400 (potentiel d’usage) 320 380 Consommation par UF (kWhEF/PT/an) 774 1047 978 Consommation par m2de SU (EF) 51,6 55,8 -7% 62 +11% Conclusion: l’augmentation de densité a deux effets antagonistes si on le mesure en UF ou en surface. L’évaluation en surface ne « récompense » pas l’action immobilière vertueuse. (Critère IM 10 de l’EPRA ou CRE1 du GRI.) Exemple d’autres unités fonctionnelles • • En haut: consommation CTA et fréquentation d’un centre commercial. En bas: Intensité d’usage: nombre de clients-heure. • Effets fréquentation / consommation comme effet PT/consommation dans le tertiaire. • Evaluation: le kWh/unité de vente s’améliore à haute fréquentation: plus grande efficacité du bâtiment Exemple de l’effet du contributeur « horaire de fonctionnement » Facteur multiplicateur conso maxi / mini = x 2,43 Consommation Max. - Min. = + 184 kWhEF/m2/an Lighting, facility Cooling HVAC aux Nota: courbe courtoisie du programme de recherche « Homes » Heating Domestic hot water Equipment, tenant Définition • A retenir: l’intensité d’usage traduit la manière dont un immeuble est utilisé, sollicité plus ou moins intensément, par son utilisation, • Elle se traduit dans plusieurs paramètres indépendants de description d’usage qui ont gouverné au dimensionnement du bâtiment en phase de programmation (unités fonctionnelles, ex.: effectif et densité, puissance installée...) et traduisent son utilisation quotidienne (horaires, gestion optimisée, etc.) • L’évaluation de la performance doit « changer de dénominateur » et tenir compte de l’intensité (≠ DPE). Importance pour les politiques publiques GRENELLE II, article 3: ‘Une obligation de travaux dans les bâtiments tertiaires... Par Décret » d’ici 2020. Rapport « GAUCHOT »: Obligation de « progrès énergétique » d’ici 2020, par typologies de bâtiment ou parc. Progrès énergétique à « usage constant » Nécessité de relever la « trajectoire énergétique du bâtiment! » et le ratio « Service Rendu / Energie » Rendant compte de l’intensité d’usage. Changer d’échelle: derrière les maîtres d’ouvrages Fondamentaux de l’ISR Origines: demande des fonds professionnalisés (fonds de pension, régimes de retraite, etc.) d’un investissement « responsable », Recherche d’une solidarité dans l’application des fonds et création de valeur financière qui ait du sens pour la planète et l ’humanité, l’« outil du bon sens » (Alain GAILLARD, IRCANTEC, régime retraite CDC ), Plusieurs types de fonds ISR: Approche « Best In Class » ou « best in Progress » Fonds thématiques: ENR, eau, forêts… Fonds éthiques: par exclusions plus ou moins souple des activités / secteurs qui ont un coût pour l’Homme et la planète: tabac, alcool, armement, centrales à charbon, huile de palme, etc. Performance équivalente aux fonds « non ISR » Création de fonds simples, lisibles, et transparents dans leur gestion pour les investisseurs, Définition de critères « ESG »: environnementaux, sociaux et de gouvernance. En volume En développement, 4 niveaux: fonds ISR, intégration ESG, exclusions, et « engagement actionnarial » Sectorisation d’activités / d’actifs pour émissions de « green bonds » avec définitions généralement propriétaires. Source: Novethic Des codes mondiaux Codes mondiaux Global Compact (déclaration d’adhésion à une démarche) Principes pour un Investissement Responsable (ONU) GRI : harmonisation des rapports RSE Surveillances de partie prenantes Finance Watch (global), Transparency International (corruption), Global Witness, Etc. Agences de notation extra-financière VIGEO, SAM, EIRIS... Quel ISR « immobilier »? Green Bonds Plusieurs niveaux Référentiels / Guides ESG SELECTIONS DES THEMATIQUES APPLICABLES A L’IMMOBILIER DANS LE GRI SOCIAL Aspect Formation • des employés • des locataires + Enquêtes de satisfaction Aspect : Evaluation des fournisseurs : • Evaluation des pratiques et contrôle • Critères spécifiques requis ( en matière d’emplois, environnement, sociétal) Sous Catégorie : Société Communauté locale • Engagement et participation • Dialogue et communication • Evaluation des impacts et surveillance .Sous-Catégorie : Droits de l’Homme ENVIRONNEMENT Aspect : Energie • Consommation énergétique - Source de combustibles renouvelables/non renouvelables - Consommation totale par source • Intensité énergétique • Réduction de la consommation Aspect : Eau • Consommation • Volume d’eau recyclée et réutilisée Aspect : Biodiversité • Critères de sélection des sites pour la construction et la rénovation - Espaces - Impacts Aspect : Emission de GES ECONOMIQUE Aspect : Déchets Aspect : Impacts économiques indirects Aspect : Transport Aspect : Pratiques d’achat Aspect : Matériaux - Matériaux recyclés Le référentiel sectoriel dominant GRESB Global Real Estate Sustainability Benchmark Le GRESB est un organisme visant à évaluer et publier annuellement des statistiques sur la performance environnementale des fonds immobiliers Le GRESB propose un référentiel d’indicateurs : -Management -Politique et Communication -Risques et opportunités -Contrôle et SME -Indicateurs de performance -Certification des bâtiments -Engagement des parties prenantes GRESB Global Real Estate Sustainability Benchmark Travaux en cours / tendances lourdes Travaux actuels Meilleure compréhension et dépassement des critères L’usage et la qualité d’usage au cœur de la redéfinition du « durable », enfin une priorisation marché: « Cercles 1/2/3 » Carbone priorisé, Nouveau cadre de la HQE excellent (mais définitions des indicateurs encore à venir), Vertus programmatiques: Qu’est-ce que j’achète? Comment je rénove ou « remonte » le niveau de qualité et d’offre du bâtiment? A quel coût? Vision globale et élaborations en cours 2 1 Politiques ISR Adaptation sectorielle « universelle » • Global Compact • GRI • Politiques de fonds • Chartes « privée » SCORE IFPEB • Grille de lecture d’entrée « métier » SCORE IFPEB • Calculée par matrice de passage • Peu contextualisée • GRESB 3 Matrice de contextualisation 3 • Contextualisation régionale • EUROPE 4 • Lié à la zone • Essentialisation... « Asset adaptated score » 5 • 10 à 15 % de critères spécifiques adaptés • Pas de « geste » DD inutile 33 Pour les systèmes de gestion active des bâtiments Il faudra que TOUS les systèmes d’évaluation et de scoring explicitent à - l’utilisateur, - Le détenteur, acheteur, vendeur, - L’exploitant, ... d’un bâtiment le degré de service d’un système d’exploitation existant, et ses capacités d’évolution et d’adaptation à l’usage (potentiel d’usage). 4 pôles de fonctions à « coter » Equipement GTB Suivi de la performance en temps réel (électricité-gazchaleur-fluides) Monitoring énergétique Production de tableaux de reporting Gestion des intermittences de confort par zones Régulation du confort Sensibilisation des occupants Confort thermique Disponibilité des données produites par le bâtiment renouvelable Approvisionnement énergétique – réseau et renouvelables Gestion de confort Modélisation informatisée des espaces du bâtiment autonomie tarification dynamique Smart Services Infrastructure de recharge de véhicules électriques BIM MERCI POUR VOTRE ATTENTION... 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