ORGANISATION RALE
DU CORPS HUMAIN
Latorsion vertébrale requiert le rappel de l'essentiel, qui per-
met d'appréhender l'organisation générale du corps humain.
Le praticien (que nous appelons l'opérateur) comme le patient
(que nous appelons le sujet) doit savoir de quoi se compose le
corps humain (l'anatomie) et comment fonctionnent les divers or-
ganes qui le composent (la physiologie).
Par similitude avec une automobile, il nous faut considérer la
carrosserie, l'aspect extérieur du corps, c'est-à-dire l'anatomie de
surface, puis les matériaux qui le composent (les tissus) à partir
des éléments de base microscopiques, les cellules.
Le châssis est constitué par le squelette et les articulations, le
moteur proprement dit par les muscles. Cet ensemble signe
l'appareil locomoteur.
Les organes d'alimentation du moteur en carburant et en air
sont représentés respectivement par l'appareil digestif et l'appa-
reil respiratoire.
Le transport de ces éléments vers les secteurs actifs est assuré
par l'appareil circulatoire.
L’ appareil excréteur figure le système d'échappement des dé-
chets.
L’appareillage d'enregistrement des données sur l'état du mi-
lieu et de transmission des ordres sont assimilables aux organes
des sens et au sysme nerveux.
Ce dernier est aussi un analyseur, un interprétateur ainsi qu'un
centre de tri et de coordination.
La régulation automatique du fonctionnement se fait par les
glandes endocrines.
La détorsion vertébrale
Cette machine avant d'avoir vieilli et de s'arrêter à la mort, con-
naît des accidents et desfauts de fonctionnement. C'est l'objet
de la médecine.
Cette machine, est capable cependant de reproduire ses rempla-
çantes par l'appareil reproducteur.
Si la formation de l'orateur requiert la connaissance des prin-
cipaux accidents ou malformations pouvant affecter l'appareil lo-
comoteur, il est souhaitable que le sujet découvre, s'il ne la
posde déjà, la sensation des principaux mouvements que peut
effectuer son propre corps. Car notre finalité est la réintégration
ou l'intégration du schéma corporel.
On peut le définir comme la résultante des renseignements collectés
par les voies nerveuses postérieures (sensitives) et les ordres adressés aux
muscles striés par la moelle anrieure" (Dr André de Sambucy).
Ainsi, un minimum de connaissance de la terminologie anato-
mique est souhaitable. Les particuliers ne craignent pas de se li-
vrer à un apprentissage technique et de vocabulaire pour
conduire un véhicule automobile. Le sujet doit faire de même
pour la conduite de son propre corps.
Combien d'entre nous aimerions, opérateurs et sujets confon-
dus, pouvoir effectuer quelques recherches ?
La connaissance du corps est-elle exclusivement l'affaire des
spécialistes formés en vue d'une étude définie : biologistes, infir-
mres, médecins, anatomistes, esthéticiennes, chimistes, ostéo-
pathes, professeurs de culture physique, etc. ?
Faut-il, pour devenir acteur compétent du corps, passer obliga-
toirement par des études de médecine, de kinésithérapie, ou en-
core d'éducateur physique ?
Le corps, avant d'être celui des autres, est d'abord le nôtre, notre
habitation principale.
Par les notions qui suivent, élémentaires mais indispensables,
celui qui le désire pourra s'attaquer à des notions plus élaborées
(cf. bibliographie).
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I. TERMINOLOGIE ANATOMIQUE
Il importe d’avoir d'abord une représentation de l'espace.
La repsentation de l'espace nous est donnée par la figure n°1.
Figure 1
La détorsion vertébrale
Il nous faut ensuite avoir une référence à partir de laquelle on
décrira ou effectuera le mouvement.
Cette position de référence nous est donnée par les figures sui-
vantes.
Figure 2 Figure 3
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C est la position dans laquelle on doit obligatoirement orienter
une pièce anatomique pour la crire. Sujet de face, debout, talons
joints, paumes regardant en avant (fig. 2).
Vue de dos (fig. 3).
Les mouvements s'effectueront dans des plans et autour d'axes.
Premier plan ou plan médio-sagittal : vertical, antéro-posté-
rieur, il partage le corps en deux parties symétriques sensiblement
égales (fig. 1-A).
Deuxième plan ou plan frontal : vertical et orthogonal au plan
médio-sagittal, il est parallèle à la face antérieure du corps, sup-
poe plane (fig. 1-B).
Troisième plan ou plan transversal : il est orthogonal à l’axe
vertical du corps humain (fig. 1-C).
La main de l'opérateur ou l'opérateur lui-même se situera de
manière distale ou proximale.
Proximale quand elle est proche de la racine du membre ou de
la colonne vertébrale.
Distale lorsqu'elle est éloige de la racine du membre ou de la
colonne vertébrale.
A Eléments d'ostéologie
L'os constitue le système passif de la locomotion.
Les os sont des pièces denses, dures, blanchâtres chez l'adulte,
jaunâtres chez le vieillard. Elles ont un rôle triple de charpente
mobile de l'appareil locomoteur, de protection (crâne, vertèbres)
et de réserve calcique (rôle chimique).
Le squelette est constitué des éléments suivants :
la colonne vertébrale, encore appelée rachis, assume les fonc-
tions de mobilité et de protection ;
la ceinture supérieure dite scapulaire (clavicule, omoplate) ;
la ceinture inférieure dite pelvienne, encore appelée bassin (bas-
sin, os iliaque, pubis, ischion) ;
les membres supérieurs (bras, avant-bras, main) ;
les membres inrieurs (fémur, rotule, tibia, péroné, pied) ;
le crâne composé en avant du massif facial, en bas et en arrière
de l'os de la base du crâne et en haut de l'os de la voûte du crâne.
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