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Le Nouvelliste Mardi 28 avril 2009 RENDEZ-VOUS 3
frontières des glaciers
COL COLLON.A 3080 mètres, à la frontière, les concurrents atteignent
le point le plus haut du tracé après 13,5 kilomètres de course et 1400
mètres de dénivelé.Au centre, la Vierge...
DR
DESCENTE.Les concurrents entament les 1230 mètres de dénivelé
négatif en territoire suisse. Sur 3,5 km, c'est le Haut Glacier d'Arolla qui
servira de décor grandiose à la course.
AROLLA.ORG
EN VUE DE L’ARRIVÉE.Au centre, le Mont-Collon et à gauche le vallon par
lequel descendent les participants pour rejoindre Arolla, qui se trouve
encore à 7kilomètres du pied du Haut Glacier.
AROLLA.ORG
TROIS QUESTIONS À…
Laurent
Pitteloud
COORDINATEUR
DE LA COURSE
Les principales difficul-
tés liées à la création
de ce projet?
Une manifestation
transfrontalière crée des
difficultés supplémentaires pour l’organisation,
en particulier au niveau administratif, en termes
de démarches douanière, policière et aéronauti-
que. Les règles et coutumes sont différentes,
tout comme les lois, l’organisation territoriale et
les structures politico-décisionnelles.
Des problèmes spécifiques en termes de
communication ou de sécurité?
Au niveau communication, le fait que nos amis
valdôtains parlent ou comprennent parfaite-
ment le français simplifie la tâche de l’organisa-
tion. L’internet est également très efficace pour
autant qu’il y ait du répondant des deux côtés
de la frontière. Pour la logistique et la sécurité,
j’ai la chance de compter sur des personnalités
compétentes de part et d’autre et n’ai donc pas
– encore – eu trop de souci à ce niveau.
Une nouvelle épreuve, le Trail Verbier Saint-
Bernard, est également lancée cette année
en juillet. Le Collon Trek arrive début septem-
bre, une semaine après l’Ultra-Trail du Mont-
Blanc. Votre épreuve n’est-elle pas une
course de trop?
Non, c’est un projet différent visant un autre pu-
blic, plus populaire. Le Collon Trek affirme un es-
prit plus proche de la nature, avec des difficul-
tés accessibles à tous mais nécessitant un équi-
pement adéquat. Cette différence est soulignée
par la nécessité de former une équipe de deux
personnes pour y participer. Le côté sécuritaire
est également renforcé, en particulier lors du
passage sur le Haut Glacier d’Arolla.
PF
«Un lien
entre deux
cultures»
JEAN-YVES REY
CRANS-MONTANA
«Cette course, c'est une
très bonne idée même si je
ne suis pas encore sûr d'y
participer étant donné que je cours à l'Utra Trail du
Mont-Blanc la semaine précédente. Je ne connais
pas le parcours du côté italien par contre je pourrais
presque courir les yeux fermés sur la partie suisse
puisqu'elle se situe quasiment sur un tronçon de la
Patrouille des glaciers à laquelle j'ai déjà participé
neuf fois. J'essaierai de venir… On touche à quelque
chose de très alpin avec cette traversée sur le glacier
d'Arolla. Relier la Suisse à l'Italie, c'est fort. Ça per-
met de réunir deux cultures, deux pays qui finale-
ment sont très proches».
«C’est
un très beau
parcours»
GLORIANA PELLISSIER
AOSTE
«Cette course promet une
belle aventure pour les parti-
cipants. J'espère pouvoir participer à cette course
mais cela dépendra également de mon programme
de compétition et d'entraînement de cet été. Il y a
actuellement beaucoup de compétitions et il faut
bien s'organiser. C'est un très beau parcours qui re-
lie le pays d'Aoste avec le Valais. Je connais bien les
chemins dans la région de Bionaz, autour du bar-
rage de Place Moulin. Pour la partie finale sur la
Suisse, je la découvrirai pour la première fois si je
participe à la course».
Propos recueillis par FLORENT MAY
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