Ont assisté à la cérémonie le
Président de la République hellénique,
Konstantinos Stefanopoulos, les
membres de la Fondation Inter-
nationale pour la Trêve Olympique et
de nombreuses autres personnalités.
Le Centre International pour la Trêve
Olympique, qui est une organisation
non gouvernementale, a été créé par
le Comité International Olympique et le
ministère grec des Affaires étrangères,
afin de contribuer à la promotion des
idéaux olympiques, de la paix, de
l’amitié et de la compréhension inter-
nationale grâce au sport et à l’idéal
olympique. Le principal objectif du
Centre sera de prévenir et de résoudre
les conflits et les tensions grâce à des
activités sportives, d’élaborer des pro-
grammes universitaires et de
recherche y afférents et de lancer des
campagnes de communication en
coopération avec des organisations
intergouvernementales et non gouver-
nementales ainsi que des institutions
nationales et internationales.
Le Centre, établi à Athènes et admi-
nistré par son directeur, Stavros
Lambrinidis, fonctionnera sous les
auspices de la Fondation Interna-
tionale pour la Trêve Olympique. Créée
par le CIO, celle-ci a son siège sym-
bolique à Olympie ainsi qu’un bureau
de liaison à Lausanne.
La Trêve Olympique a pour but de
protéger, dans la mesure du possible,
les intérêts des athlètes et du sport en
général et de contribuer à la
recherche de solutions diplomatiques
et pacifiques aux divers conflits qui
font rage dans le monde. Cette initia-
tive repose sur le concept grec de la
Trêve Olympique ou «Ekecheiria», éta-
blie à l’occasion des Jeux Olympiques
de la Grèce antique au IXe siècle
avant J.-C., par la signature d’un
traité entre trois rois. Grâce à cet
accord, l’immunité permanente et
reconnue du sanctuaire d’Olympie et
de la région d’Elide devint une réalité.
De plus, durant cette période de
trêve, les athlètes, les artistes et leur
famille, ainsi que les pèlerins ordi-
naires pouvaient voyager en toute
sécurité pour participer ou assister
aux Jeux Olympiques puis retourner
dans leurs pays respectifs.
Le respect de la Trêve Olympique en Afrique
Le Conseil des ministres de I’Orga-
nisation de l’Unité Africaine (OUA),
tenu à Lomé (Togo), du 7 au 9 juillet
2000, a adopté à l’unanimité une
résolution (ci-dessous), initiée par le
CIO, sur le respect de la Trêve
Le Conseil:
Souligne
l’importance de l’initiative du
Comité International Olympique en
faveur de la paix et de son assistance
technique et humanitaire au mouve-
ment sportif en Afrique;
Déplore vivement
la persistance des
conflits armés qui affectent notamment
les femmes, les enfants et les jeunes en
Afrique;
Rappelle
qu’en proclamant l’an 2000,
Année de la paix, de la sécurité et de la
solidarité en Afrique, la Conférence des
chefs d’Etat et de gouvernement a
Olympique en Afrique qui a été entéri-
née par la Conférence des chefs
d’Etat et de gouvernement de I’OUA
également tenue à Lomé du 10 au 12
juillet. Le CIO était représenté aux
conférences de I’OUA par le directeur
Résolution
invité tous les Etats membres à se
consacrer au règlement pacifique des
conflits armés en Afrique d’ici à la fin de
l’année en cours;
Exhorte
les Etats membres et toutes
les parties en conflit à observer la Trêve
Olympique pendant les Jeux de la
XXVIIe Olympiade qui se tiendront à
Sydney (Australie), du 15 septembre au
1er octobre 2000 et au-delà, et de faire
de la Trêve Olympique un instrument
de paix, de dialogue et de réconciliation
dans les zones de conflit;
Exhorte également les Etats
membres à prendre l’initiative d’ob-
du département de la coopération
internationale, Fékrou Kidané, et par le
président et le secrétaire général du
CNO togolais, Zoumaro Gnofame et
Lucien Moèvi Akpabie-Akue, respecti-
vement.
server la Trêve Olympique, individuel-
lement et collectivement, et à cher-
cher, conformément aux buts et prin-
cipes des Chartes de l’Organisation
de l’Unité Africaine et des Nations
Unies, à régler tous les différends par
des moyens pacifiques et diploma-
tiques;
Demande
au Secrétaire général de
promouvoir l’observation de la Trêve
Olympique dans tous les Etats
membres et de coopérer étroitement
avec l’Organisation des Nations
Unies et le Comité International
Olympique à la réalisation de cet
objectif.
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Trêve Olympique