Quelle Tunisie en 2040 ! UNE ANALYSE PROSPECTIVE DE NOTRE TUNISIE Travail réalisé par : Omar Ben Thabet Wafa Ben Gharbia Imed Eddine Baccouche Houda Najjar Aya Jlaiel RETROSPECTIVE La Tunisie est un petit pays de taille, mais qui a pris un peu de toutes les civilisations passées. Son peuple généreux est ouvert sur le monde, commençant par Carthage qui est totalement ouverte de nature sur l’extérieur. Le fondement carthaginois qui est la Tunisie, possède une forte tendance à exploiter les produits de la terre. Sa connaissance est distinguée et bien meilleure que celle des romains et de l’ensemble de ses associés réunis. L’emplacement géographique est favorisé, un endroit stratégique faisant de cette petite Tunisie un grand milieu de civilisations et une multitude de terres céréalières s’étalant du nord vers un sud qui passent par un long canal de Mejerda, et qui seront éternellement productives et appréciées. L’histoire a fait d’elle un berceau de civilisations, elle était une méga puissance marchande, marine, et en exploitation des terres. Apres le christianisme et le vandalisme, le pays s’est doté d’un pouvoir civil et militaire. Le moyen Age, est marqué par l’arrivée des sages philosophes comme Ibn khaldoun. Puis, en 800, avec la débarquée des aghlabides, la Tunisie s’est transformée en un centre culturel rayonnant et très important à Kairouan. Tout le pays a vu l’apparition de la maison de sagesse, la mosquee zitouna. Nos ancêtres ont adopté une bonne politique d’eau notamment les bassins de Kairouan et des citernes à Sousse, et un développement agricole impressionnant. Apres un siècle, pendant les années 900, il y a eu apparition de l’État fatimide, qui s’est imposé et a atterri graduellement sur toute l’Afrique du Nord puis celle du sud à travers la circulation de marchandises. Puis sont venus les almohades, puis, les hafsides qui n’ont pas ajouté grand-chose au développement du pays, pire encore, la vie intellectuelle accuse un lourd recul pendant l’ère hafside. Ensuite, le pays a été envahi par les espagnols et ottomans, ces derniers y ont implanté un Dey qui est le pacha Ibrahim Roudesli, chargé du contrôle du pays et de la collecte des impôts. Puis c’est au tour des Bey, de se charger du pilotage du pays et d’engager un mouvement de modernisation. Les principaux changements étaient à cette époque l’abolition de l’esclavage, la rédaction d’une constitution, avoir une monnaie personnelle et une base militaire autonome. Le domaine des tapis, de l’architecture et de la décoration en général a permis à la Tunisie de s’ouvrir à l’étranger. Apres la politique intolérante des beys, le pays a eu des difficultés majeures en finance. Ces gouverneurs ont opté pour un alourdissement d’impôts, le peuple ne pouvant plus honorer ses engagements et payer dettes, a vu une situation grave, une économie vulnérable, qui a donné lieu aux troupes françaises d’occuper le territoire tunisien. Quelques années après, il y a eu construction d’un port militaire à Bizerte et le pays a vu des améliorations dans le secteur pédagogique pour instaurer un enseignement en arabe et français. 1ère période : (1956-1961) Nationalisation Après l’indépendance, l’état du pays était beaucoup moins développé que ses voisins maghrébins, avec un secteur industriel négligé, un taux de chômage élevé, un faible taux de croissance (2.8%) et une très faible production. Après avoir rapatrié les fonctionnaires français, le gouvernement a décidé de nationaliser en premier lieu, le pays par la création de la société nationale des chemins de fer, en second lieu, la prise en main du secteur bancaire, des sociétés d’électricité, de gaz naturel et d’eau, ainsi, les sociétés de transport par l’acquisition de 50% de la compagnie aérienne « Tunisair » et la création de la compagnie tunisienne de navigation. Enfin le remplacement du Franc par le Dinar Tunisien 2ème période : (1962-1969) l’Expérience Collectiviste Durant cette période l’UGTT a joué un rôle primordial dans les choix économiques du pays par l’action de son secrétaire général (Ahmed Ben Salah) en adoptant des mesures collectivistes dans l’économie. Deux décisions ont été prises pour élargir le contrôle étatique sur tous les domaines de l’économie : - La création d’un grand ministère contenant les ministères de l’Economie, des Finances, de l’Agriculture, du Commerce et de l’Industrie - l’adoption d’un plan de développement courant sur dix ans pour la « décolonisation économique », l’amélioration du niveau de vie de la population, la réduction de la dépendance des capitaux extérieurs et la création d’un marché national Quant au tourisme, il ne rapportait que deux million de dinars par an en 1962 3ème période : (1970-1981) Expansion du secteur privé Durant cette période la Tunisie s’oriente vers l’économie du marché et la propriété privée. Avec la naissance de l’agence de la promotion de l’industrie créé par le gouvernement pour but d’encourager le secteur privé; d’où l’expansion de ce dernier et le développement rapide de l’emploi manufacturé; le secteur de l’industrialisation s’est caractérisé par la concentration sectorielle dans le nord-est de la Tunisie ce qui a consolidé la disparité régionale et l’apparition de l’urbanisation. Entre 1973 et 1979 deux chocs pétroliers ont eu lieu, ce qui a fait augmenter les prix de Pétrole et de Phosphates, et grâce à la production agricole et les recettes touristiques qui étaient en hausse, l’économie Tunisienne a pu engendrer un impact positif. 4ème période : (1982-1986) La Crise économique A cause de l’endettement extérieur qu’a connu la Tunisie et le manque d’investissement dans l’infrastructure de plus la sécheresse pétrolière, le pays a connu pendant cette période une vraie chute économique, d’où la baisse du salaire et la croissance du taux de chômage. Pour y faire face, un programme d’ajustement économique a été planifié : Plan d’Ajustement Structurel (PAS) qui était en accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) ayant comme objectifs de: -Réduire les augmentations de salaire de secteur public -Réduire le déficit budgétaire - Introduire une politique de taux d’intérêt flexible -Croissance restrictive de l’offre de monnaie -Introduire une politique de taux de change flexible -Réviser le contrôle des prix -Libéraliser le régime de l’investissement -Libéraliser le régime des échanges 5ème période : (1987-1995) libéralisation de l’économie Le FMI et la banque mondiale ont joué un rôle primordial dans la réalisation des VIIème et VIIIème plans de développement. Le premier avait pour but « d’atteindre une stabilité macro-économique et d’introduire les mesures initiales d’une libéralisation structurelle tout en réduisant la dépendance de l’exportation du pétrole ». Le second, son objectif était « d’accroître l’efficacité et de promouvoir les mécanismes du marché et surmonter les conséquences sociales et politiques de ses mesures ». Et malgré la faiblesse de l’agriculture et les effets de la guerre du Golf, on peut dire que ces plans ont été avantageux étant donné qu’il y a eu : -une maitrise des instabilités internes et externes -une concentration des dépenses publiques dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du logement et des services - une croissance du PIB de 4,5% par an Le secteur de l’énergie a joué aussi un rôle très important dans le développement économique de la Tunisie. L’évolution de son bilan énergétique a été marqué par une détérioration du solde énergétique, la baisse de l’apport de l’énergie dans la formation du PIB et « l'augmentation de la consommation d'énergie dans l'ensemble des secteurs économiques ». La privatisation lancée en 1987 a conduit à un ajustement des techniques de production et des procédures de gestion des entreprises encourageant l’investissement direct étranger. Toutefois l’investissement productif et la création d’emplois, n’ont pas connu une augmentation significative, ce qui a conduit à un affaiblissement des climats des affaires. En outre l’ignorance de plusieurs secteurs à l’ouverture a maintenu un niveau de chômage élevé dû à la « différence entre le nombre des nouveaux emplois créés chaque année et l’augmentation régulière de la population active (85 000 nouveaux travailleurs pour 60 à 65 000 emplois créés). » Durant cette période ce bilan était dans une situation excédentaire. En 1995 un accord associatif a été signé avec l’union européenne engendrant dès 1996 la révocation progressive des barrières douanières et la création de deux zones de libre-échange à Zarzis et à Bizerte ; l’une était spécialisée dans le secteur pétrolier et l’autre dans l’industrie et la construction, la réparation de bateaux, la démolition et plusieurs autres services 6ème période : (1995-2010) Au début de cette période; comme tout autre pays en développement; la Tunisie s’est trouvée forcée de s’adapter à la mondialisation, qui a été à l’origine de 49,6% des investissements totaux et à l’évolution de l’industrie mécanique. « Entre 1997 et 2007, le nombre de chômeurs a été multiplié par trois, passant de 121 000 à 336 000 » Entre 1994-2000 le bilan énergétique à connu une situation d’équilibre puis une situation déficitaire observée depuis l’année 2001 En 2008 et 2010, une guerre froide est apparue entre le gouvernement et l’UGTT dû à l’emprisonnement de plusieurs leadeurs syndicaux après les grèves des bassins minés de Gafsa revendiquant l’emploi des jeunes et des diplômés supérieurs. La relation s’est rétablie jusqu’au mois de décembre où il y a eu un soulèvement populaire dans les régions économiquement faibles, notamment les gouvernorats de Sidi Bouzid, Gafsa, Kasserine et Seliena, désirant une partie de la richesse de la Tunisie avec l’implantation des usines créateurs d’emplois. Le climat reste tendu jusqu’au 17 Décembre 2010 où Bouazizi s’est immolé suite à un incident surgie entre lui et un agent de la municipalité et un soulèvement grandiose et nationale a surgie, et depuis les grèves se sont généralisés dans le pays demandant la destitution du gouvernement et le départ du président de la république Ainsi se déclencha la première étincelle de la révolution tunisienne, en suite une avalanche de faits prennent part les unes après les autres : -5 janvier 2011 : le décès du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi. -7 janvier 2011: Les États-Unis convoquent l’ambassadeur de la Tunisie à Washington pour exprimer « leur préoccupation » vis-à-vis de la répression des manifestants par la police et toujours dans les mêmes soucis d’embauche ment -10 janvier 2011: Le président Ben Ali annonce la création de 300 000 emplois d’ici 2012 et condamne les manifestations qu’il qualifie d’« actes terroristes » menés par des « voyous encagoulés ». -13 janvier 2011: Ben Ali annonce qu’il quittera le pouvoir en 2014 et ordonne la fin des tirs à balles réelles sur les manifestants. La Fédération internationale des ligues de droits de l’homme parle d’au moins 66 morts depuis le début du mouvement. -14 janvier 2011, au niveau de l’avenue Habib Bourguiba par une agitation populaire, La révolution tunisienne a commencé en revendiquant : La dignité, la justice sociale, la liberté et le refus de la corruption et du népotisme. C’était tout simplement une révolution sans violence et sans leader, ni partis ni politiciens. Cependant, le jour même ; Ben Ali quitte le pays et se désiste de son gouvernement après 24 ans passés à la tête du pouvoir et se réfugie en Arabie Saoudite. L’après-midi, le premier ministre Mohammed Ghannouchi annonce qu’il assurera désormais le poste en intérim. Jusqu’au 23 octobre 2011, une date qui restera gravée dans la mémoire des tunisiens à jamais scrutin pour la Constituante dans toute la Tunisie. A partir de là, une nouvelle histoire se prépare a commencé avec des millions de tunisiens optimistes qui rêvent d’une vie meilleure et d’une Tunisie prospère solidaire et démocrate. Tout le peuple tunisien se trouve unis, espérant une vie meilleure avec des horizons prometteurs. On se trouve après trois ans avec une grande déception, avec des tunisiens divisés par une certaine forme de fanatisme. Des inquiétudes énormes prennent le dessus sur le volet économique et social avec une disparité régionale qui prend du terrain de jour en jour et avec l’élargissement de faille entre les classes sociales. Notre Etat actuel L’Etat a depuis l’indépendance souligné l’importance fondamentale de la stratégie du lancement des mégaprojets. Le domaine de l’investissement a toujours voulu changer entièrement, à tout prix, le paysage économique et social de la Tunisie. Notre problème réside dans l’environnement inadapté et impur des affaires, qui a été envahi par la corruption, la non transparence et la non application des lois, et qui a fait partir les investisseurs étrangers. Une longue période a été marquée par des brouilleries, des issues qui ne sont qu’au profit de la famille royale, des désaccords et des embarras constitutionnels, spéculatifs et autres, ce qui a abimé l’économie, détérioré les finances, et démoli et la société. L’ancien régime de Ben Ali a privé le pays d’occasions pour se développer et s’enrichir. 3 ans après la révolution, il y a encore du pain sur la planche. On assiste à une grande élévation en dépenses publiques. Notre politique actuelle est de dépenses et non pas d’investissements. Cette situation de crise a nourri une amplification de l'inflation et une augmentation notable des fardeaux des dettes. Le gouvernement actuel cherche par tous les moyens à convaincre ses créanciers pour rééchelonner le paiement des dettes, car le paiement aux délais s’avère impossible. Ceci demande que des mesures économiques doivent être prises d’urgence pour stabiliser la situation économique et financière. Il faudrait un processus économique, qui opte à réduire l’inflation et le déficit public, à marquer un excédent budgétaire élevé, à réformer le code de travail, à moderniser l’administration fiscale et à augmenter le PIB par habitant. Le rêve serait de porter le PIB par habitant de 2360 dollars en 2011 à 12 000 dollars en 2040. Mais actuellement tout ceci reste un vœu, car l’économie s’éloigne de son vieux rythme de croissance. Elle est biaisée et les voyants clignotent dans le rouge. Elle s’affaiblit d’année en année sous l’empire du désordre, de l’anxiété, de l’alarme, de l’insécurité, de la déstabilisation et de l’absence de clarté. On assiste à des dégradations incessantes de la notation internationale du pays, avec une vision perspective négative, ce qui témoigne d’un futur troublant incertain. En effet, la situation actuelle de la Tunisie s’annonce mal aux yeux des étrangers. Il est difficile de dire que la Tunisie est sur le bon chemin. Elle a enregistré selon les principales sociétés de notation financière, Standard &Poor's, Fitch Ratings et Moody’s des notations médiocres. Au 8 Mars 2013, Moody’s, a rabaissé la note de cinq banques (Amen Bank de Ba2 à Ba3, Arab Tunisian Bank de Baa3 à Ba2, Banque de Tunisie de Ba1 à Ba2, Banque Internationale Arabe de Tunisie de Ba1 àBa2, Société Tunisienne de Banque de Ba2 à B1) A priori, la Tunisie a une perspective négative et les principales causes de dégradation sont d’ordre politique, et sont aussi liées au problème de financement extérieur. On vit dans une insécurité, mais dès qu’on réussisse cette transition politique, on parviendra à affaiblir les anxiétés et le déséquilibre, aménagé avec une reprise soutenue de la croissance économique vers les tendances qu’on connait avant la révolution, avant 2011. Notre vie politique doit obligatoirement se stabiliser. Nous sommes mis à l’index. Pour un petit pays comme le nôtre on a vu pleins d’évènements foudroyants. Deux assassinats politiques, des actes terroristes dans le djebel Chaambi et d’autres échouées à Sousse et à Monastir, la multitude des sit-in et la masse des grèves amplement médiatisés. Faute de sécurité, la Tunisie ne peut pas passer inaperçue sous ces évènements qui ont affecté le choix de la destination des éventuels touristes. Par contre, plusieurs évènements sont vus appropriés à une amélioration importante de la situation actuelle comme la fin de durée d’activité du gouvernement de la Troïka, la mise en place d’un nouveau gouvernement composé d’élites neutres, apparition de la constitution et la future fixation de la date des élections. La perception favorable de ces évènements par les medias du monde entier et par l’opinion publique ne manquera pas d’avoir un impact positif sur la fréquentation touristique de notre territoire. Le tourisme est une activité rentable stratégique en raison de son rôle de pourvoyeur de devises. Mais sur le plan empirique, notre secteur du tourisme est endommagé et déjà agité par la menace du terrorisme international, il baigne dans une mer d’intolérance et un feu d’insécurité. Il faut dire que le tourisme saharien souffre de plusieurs difficultés, comme la baisse de la fréquentation, Donc on doit mettre y l’accent pour élaborer une opération de sauvetage. Un des exemples à citer, il existe un terrain de Golf aux Oasis de Tozeur, qui d’après son PDG, les dettes se sont élevées à 9,250 millions de dinars. Il s'agit de créances contractées auprès des banques et des impayés de la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) et de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).Ce terrain de golf, est menacé actuellement de ruine. La situation budgétaire deficitaire du terrain de golf s'est réfléchie sur les employés qui ont perçu, récemment, seulement une partie de leurs salaires. Le sud a subi une perte de 25 MD par an, soit 75 MD en trois ans, ce qui a généré la fermeture de 19 hôtels sur les 35 existants. Voilà comment notre tourisme est négativement affecté. Les conséquences sur l’artisanat, les services, et le commerce sont immenses. Il faut donc une mise en place urgente des stratégies du développement du tourisme. Elle doit porter essentiellement sur la diversification du produit, son adéquation aux spécificités des régions touristiques, le perfectionnement de la qualité des services, la rénovation des méthodes de commercialisation et la bonne gouvernance du secteur. La situation est grave, on cherche des solutions qui arrêtent le déclin du secteur touristique surtout saharien. Les habitants du sud eux-mêmes n’ont pas attendu le gouvernement pour leur apporter des idées. Mais reste le problème de mettre au plan concret leurs idées. Ces habitants songent au développement des terres et de l’agriculture, ainsi que les prestations liées pour assurer leur sécurité alimentaire. En effet les tunisiens évoquent depuis longtemps l’idée du prolongement du canal Medjerda vers le sud, de l’emploi de l’eau de mer dans l’irrigation, de nouvelles formules d’innovation et de modernes connaissances dans les oasis et le Sahara afin de bien exploiter ces terres .. En général, notre agriculture est branlée et sacrifiée. Les autorités ne cessent de prétendre défendre le consommateur par la conduite de la fixation des prix. Cette fixation est un geste antiéconomique, une attitude loin d’être au bien du consommateur. Car ceci reflète la déception des pouvoirs dans la reconnaissance des vraies causes de ce trouble d’aggravation des prix. Le réel obstacle découle du commerce parallèle, par la contrebande dans les produits agricoles. Il est sage d’aménager ces exportations sans les interdire, de veiller à ces mouvements d’exportation, car c’est une occasion pour les agriculteurs et pour le développement de l’agriculture. C’est le moment pour que les zones frontalières arrêtent d’être une école de sous-hommes pauvres, fraudeurs, terroristes… et se convertissent en définitive, en incontestables pôles de développement, en de bonnes bases, d’établissements jeunes qui participent à l’apparition de postes de travail et a création de richesses. Ces richesses dont notre pays en a très besoin. En effet, la situation économique devient de plus en plus dangereuse et ce comparé aux années précédentes de plaisance et de bien-être : Pendant l’année 2000 le taux de pauvreté était de 4.2% puis en 2005 il est devenu 3.8 %. Pendant la même année 2000, les exportations étaient de 8004.8 Millions de dinars alors que les importations étaient de 11738.0 millions de dinars. Mais en 2010, exportations = 23519.0 Millions de dinars et importations= 31816.7 Millions de dinars. Encore, en 2013 les exportations ont atteint 27701.2 Millions de dinars face à des importations qui ne cessent d’augmenter jusqu’à 39509.4 Millions de dinars d’où un déséquilibre permanent de la balance commerciale. On assiste aussi à une dégradation du taux de change : en 2005 1dinar valait 1.229 dollar et valait 1.616 euro. En 2010 1 dinar a fait 1.325 dollar et 1.894 euro, mais en 2014 1dinar est égal à 1.539 dollar et s’est détérioré face à l’euro car un dinar = 2.088 euro. En 2010 la Tunisie était endettée de 23582.0 millions de dinars c.-à-d. endettée à 37.3% pour atteindre en 2012, les 28462.0 qui fait un endettement à 39.9%. Le tunisien est loin d’être conscient de la gravité de la situation du pays, vu ses dépenses annuelles qui ne cessent de grimper, de 6450 dinars en 2000 à 8211 en 2005. Les dépenses annuelles moyennes par personne sont passées de 1329 dinars en 2000 à 1820 dinars en 2005. Cette période est difficile, ce qui nous ramène à regarder en arrière et en tirer des leçons auprès des révolutions précédentes qui indiquent que le processus de transition est incertain et que les premières décisions prises influencent la trajectoire que prendrait le pays. Ces mêmes études montrent que la transition d’un régime dictatorial à un régime démocratique est déterminée par un cout pouvant être très élevé et par une période plus ou moins longue. Tout cela dépend de la capacité des nouveaux gouvernants à gérer la situation ou les perturbations sociales et politiques se sont aggravées engendrant ainsi, des difficultés réelles aux operateurs économiques et au bon fonctionnement des services publics, ce qui nous poussent, nous les jeunes d’aujourd’hui et dirigeants de demain ; de trouver des solutions pour les grands défis auxquels notre pays fait face et essayer d’élaborer une vision prospective qui traite : l’économie, le social, l’environnemental et le politique ….. Actuellement on est à 700 000 chômeurs, le taux de chômage est passé de 13 % en 2010 à 17%. Ce taux se répartit sur l’ensemble du pays ainsi : il est de l’ordre de 10.7% dans le nord-est, 12.1% dans le centre-est, de 16.6% dans la zone de Tunis, mais il est de 19.7% dans le nord-ouest, de 23.9% dans le centre-ouest et de 26% dans le sud. Le chômage demeure donc aujourd‘hui, la première nécessité. Le niveau de chômage des jeunes tunisiens a atteint un pourcentage historique pour une population de 20-24 ans, il est de 30% pour cette tranche. Il est tranchant de mettre en activité un programme de correction économique et social qui comporte en premier lieu le traitement du chômage par le déclenchement d’actions d’utilité publique de protection de l’environnement ; et en second lieu la propagation de la croissance dans tous les coins du pays et des endroits délaissés, par la désignation de petits, et moyens projets dans différents secteurs. Les programmes de création d’emplois ont été multiples mais sans arriver à réduire la pression croissante des jeunes demandeurs d’emplois et surtout les diplômés de l’enseignement supérieur. Ce problème doit être réduit rapidement pour redonner espoir à la génération tunisienne. Le renouvellement de la croissance économique au cours des années d'après permettra de remplacer progressivement les emplois provisoires par des emplois permanents. Malheureusement, l’enjeu économique est loin d’être la première inquiétude des responsables politiques. Ceux-ci sont le plus souvent intentionnés par le pouvoir. Pour en posséder, Ils deviennent capables de tout dépassement, débutant par l’achat de voix ou de sièges constitutionnels pour être qualifies de députés... Jusqu’à la probabilité de blanchissement d’argent à source illicite. C’est loin d’être rassurant, ces facteurs qui attaquent la sécurité de l’Etat. Le flou persiste. On s’attend à tout avec ces attentats successifs promus par des financements politiques dont on ignore la source. Ca va continuer si les instruments de surveillance ne se sont pas encore présentés. Sans ces outils de surveillance, on aura la loi de la jungle. Ceux qui détiennent le pouvoir et qui sont une minorité, auront encore libre accès aux richesses du pays, d’où l’aptitude de faire fortune et d’affaiblir la majorité du peuple. Les cris des citoyens vont se dégager, on va exiger de respecter les libertés, les droits et les devoirs de chaque personne. Ils vont demander une vie meilleure. Cette dernière ne peut être satisfaite que sous une mesure solidaire, correcte et démocratique. La démocratie est un tout. Elle ne peut être politique sans être économique, sociale et culturelle, et elle tend vers un développement durable. La politique a un impact sur la culture. La politique du régime de Ben Ali concernant la religion, a créé l’extrémisme en Tunisie. En effet, à partir de l’interdiction du port du voile dans les établissements publics, et avec la fermeture des mosquées, il y a eu apparition de clans s’opposant au gouvernement. Et maintenant avec l’application de la laïcité, cet extrémisme risque de s’accroître et de s’étendre. Il y aura encore de disparités chez les citoyens, tout comme ces disparités régionales. Les disparités régionales : depuis les années 70, le secteur de l’industrialisation s’est caractérisé par la concentration sectorielle dans le nord-est de la Tunisie ce qui a consolidé la disparité régionale. Et malgré les efforts d’assurer un développement moins égal entre les régions, les écarts entre le littoral et le reste du pays persistent. On analyse notre présent qui est le chemin du lendemain, pour qu’on puisse parler de développement du pays entier. En parlant de chemins, il est à noter que la chaîne autoroutière du pays est partagée en trois parties : Tunis-Sfax sur 239 kms, Tunis-Bizerte sur 51 km et Tunis-Oued Zarga passant par Mjez El Beb sur 67 Km.- Par contre Il n'y a pas de connections autoroutières des pays du nord–ouest, du centre et du sud avec le port de Sfax. En effet, les camions chargés du transport des matières premières et autres matière de base, ne peuvent pas accéder rapidement et sans embarrasse aux sites de productions, et ensuite repartir vers le port de Sfax pour l’export. De plus, le port de Tunis est très saturé et généreusement plus loin que Sfax. Il est important dans un futur proche de lancer une étude pour définir une autoroute de Tozeur Gafsa -Sfax et une autre pour lier Gafsa - Sidi Bouzid - Kasserine - El Kef.. Voire jusqu'à Jendouba-Tabarka - Algérie. Il est indispensable de planifier un programme d’infrastructures qui permet de lier les différentes régions afin d’aménager, de guider et de soutenir leur développement. D’autres axes sont négligés dans notre vie quotidienne. On peut citer les medias, la bourse, la sante, les loisirs... On assiste à un vieillissement de la population, à des évolutions démographiques, à une réapparition des épidémies et une découverte de nouveaux virus, à la dégradation du mode de vie... Les facteurs sont nombreux, et causent des barrières dans le domaine de la sante. Cette dernière est privée de se maintenir à bon niveau et de répondre aux besoins de toute personne. Les tunisiens ne cessent de solliciter des soins de qualité. L’équité sociale est loin d’être installée. On doit voir des collaborations et des mutations dans tout le monde de la santé. Les tunisiens ont des doutes. Ils ont assisté à de nombreux cas ou les médecins ont manqué de honnêteté et de professionnalisme. L’obstacle c’est la confiance. C’est un domaine essentiel dans l’existence du Tunisien. Ce domaine demande de l’aide et du travail collectif solidaire, de la part des habitants, des spécialistes, du syndicat, de l’ensemble des médecins et de l’Etat, afin de protéger ce secteur des mains des non professionnels et de générer une meilleure efficience. On doit être conscients qu’il faut se tenir main dans la main pour faire de notre pays un paradis d’ici 2040. On a à rediriger nos plans et réorienter nos axes vers un vrai futur rassurant. On doit opter pour de nouvelles méthodes qui se fondent sur les formules novatrices reliées aux exigences des secteurs clés de notre économie et corriger notre enseignement et tout le corps pédagogique pour qu’il soit performant. Les tunisiens en 2040 sauront parler parfaitement l’arabe le français et l’anglais, et auront à maitriser au minimum une quatrième langue. Ils seront des chercheurs et sauront instaurer une indépendance sur un large secteur, tel la sécurité alimentaire, suffisance énergétique, et les nouvelles technologies. Le recours à l’invention et à la maitrise de la science fera de notre pays un pays compètent. On peut mener des recherches sur les ressources dont on dispose. C’est vrai qu’ils ne sont pas nombreux mais grâce à des efforts on saura les maintenir et les évoluer tel l’olivier, les phosphates, l’eau... Imagi-Nation Il est vrai que le développement n’est pas du prêt-à-porter que nous pourrions copier des autres pays. Il est impératif de le créer à notre mesure et en utilisant des données propres à nous. Ce développement doit être consolidé par un travail continu jour après jour. Mais pourquoi ne pas nous inspirer des exemples des petits pays qui se sont transformés en pays fantastiques et ce sur plusieurs plans, tel la Corée du Sud la Malaisie, Le Brésil. Devenus extraordinaires grâce à l’ensemble de la population, par l’ambition, la confiance en soi, et la rigueur. En Corée du Sud, le Revenu par tête d’habitant est passé de 260 dollars à 20 000 dollars en 50 ans. En Malaisie ce revenu est passé de 360 dollars à 6500 dollars en 25 ans et il est prévu qu’il atteigne 12 000 dollars en 2020. Reste à connaitre leur formule magique pour qu’on puisse nous aussi, tunisiens, de bénéficier d’un tel revenu et de vivre une telle vie. On vit un présent morose qu’il faut travailler sans relâche afin de le changer vers un futur rose. On peut commencer à penser à la réorganisation des systèmes pédagogiques pour les consolider afin de renforcer leur compétitivité et finir par penser à développer le pays à travers l’intégration des technologies américaines les plus modernes, créer de industries contemporaines, et former les cadres pour faire naître un nouveau pays différent de l’actuel.. -C’est ce qu’on appelle un désir national, un but général, une finalité ancrée au plus profond de chaque tunisien. Depuis des décennies, le monde évolue dans un environnement très fluctuant, et qui prend place sous une lumière de compétitivité surtout dans le domaine énergétique qui est par nature au cœur de l’innovation, avec une course très rapide en matière de maitrise des technologies liées à l’énergie : les centrales nucléaires, le pétrole et le gaz. En 2040, étant soucieux de notre situation planétaire en maitrise d’énergie, on a planifié d’avoir une tendance qui se porte sur une énergie abondante et renouvelable et surtout inoffensive à l’être humain et respectueuse à l’environnement. Ainsi notre réflexion nous a menés à mettre sur pied un méga projet qui changera le mode de vie des tunisiens et qu’aura un impact sur plusieurs axes notamment : L’économique, le social, l’environnemental, le politique, le culturel et l’international. A- présentation du projet : les centrales solaires C’est à la fin du 19eme siècle que les premières expériences dans le domaine solaire à concentration ont apparues. à partir des années 1970 , des projets dominants de centrales solaire se sont évolués aux Etats-Unis, en Russie, au japon et en Europe. Aujourd’hui, cette technologie solaire s’est largement développée partout dans le monde. Le rayonnement solaire peut être transformé en électricité par de nombreux moyens parmi lesquelles : la cellule photovoltaïque (PV) et la méthode thermodynamique, qui apparaissent comme des techniques très séduisantes. Le solaire thermodynamique est l’une des exploitations du rayonnement solaire direct. Cette technique consiste à concentrer le rayonnement pour chauffer un liquide à haute température et produire de l’électricité. On trouve ces technologies dans certains pays tel que l’USA et L’UAE La centrale DE SHAMS 1 : Le projet Shams1 a démarré le 17 Mars 2013 à ABOU Dhabi. Ce projet figure parmi les plus grandes centrales thermiques solaires dans le monde. Cela constitue une étape clé dans le développement des énergies renouvelables au MoyenOrient. La centrale thermique solaire ayant une capacité de 100 MW alimentant des milliers de foyers aux Emirats Arabes Unis permet d’éviter l’émission d’environ 175 000 tonnes de CO2 par an. La construction du site a nécessité trois ans pour un budget global de 600 millions de dollars. Masdar, entreprise détenue par l’émirat d’Abou Dhabi et dédiée aux énergies renouvelables, est en partenariat sur ce projet avec Total et Abengoa, entreprise espagnole spécialisée dans les infrastructures énergétiques. Il illustre l’efficacité de la collaboration entre différentes entreprises pour aboutir à des solutions énergétiques à grande échelle et respectueuses de l’environnement, qui permettent de répondre à la hausse des besoins mondiaux en énergie. De plus, comme l’électricité solaire est produite pendant les périodes de forte demande, les EAU réduisent l’utilisation de générateurs couteux et très peu utilisés sur l’ensemble de l’année. Shams1 occupe une superficie de 2.5km² (soit 285 terrains de football), se base sur des technologies cylindro-paraboliques les plus récentes, et compte plus de 258 000 miroirs montés sur 768 collecteurs. L’infrastructure comprend également un système de refroidissement sec qui réduit de façon significative la consommation d’eau : un avantage crucial dans la région aride de l’ouest d’Abou Dhabi. Avec Shams1, la région se transforme aujourd’hui, parallèlement aux ressources pétrolières. L’électricité obtenue par les énergies renouvelables est développée pour répondre aux besoins énergétiques à long terme du pays. L’Expérience américaine La centrale solaire IVANPAH (la plus grande centrale au monde) ; avec un cout de 2.2 milliards de dollars. Elle s’étend sur une surface d’environ 5km², se situe à la frontière entre Nevada et la Californie, dans le désert de Mojave. Cette centrale est capable de produire 392 mégawatts Au fait, IVANPAH produit 30% de l’énergie solaire des Etats-Unis et faite pour couvrir la consommation électrique de 140 000 foyers. Elle dispose de 173 000 miroirs formant une sphère réfléchissante en plein désert L’énergie ainsi récupérée par les miroirs (guidés par un ordinateur) est concentrée vers 3 tours de 140 mètres de haut. L’eau qui se trouve dans les chaudières est chauffée à plus de 500 degrés par les miroirs et la vapeur issue permet par la suite d’activer des turbines qui créent de l’électricité et qui peut être stockée quelques temps dans des réservoirs pressurisés. Cela permet à la centrale de continuer à produire du courant même après le coucher du soleil. La technologie d’IVANPAH utilise moins de surface que la technologie solaire thermique ou photovoltaïque, grâce a ses hautes tours et consomme moins d’eau grâce à son système de refroidissement par air. Cette centrale devrait permettre à l’économie américaine d’éviter de diffuser 13.5 millions de tonnes de gaz de serre dans l’atmosphère sur 30ans, et d’éviter de relâcher environ 400 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. B- l’implantation en Tunisie La Tunisie est un petit pays du Maghreb, au nord du continent africain, séparé de l’Europe par le canal de Sicile. Elle dispose d’une superficie de 163155Km², avec 1148 Km² de cotes méditerranéens et plus que 30% du son territoire est occupé par le désert du Sahara. Il a de très peu de ressources naturelles comme le pétrole, le gaz ou autres, et seul 18% de son territoire est considéré comme fertile. Cependant, la Tunisie, a un avantage naturel très important : ‘’ le soleil’’ qui se manifeste 8mois / 12mois et est reparti sur tout le territoire tunisiens. Principalement, dans le Sud et le Centre du pays. La ressource en rayonnement solaire direct est considérable à l’échelle planétaire ; En effet, la Tunisie se trouve sous « la ceinture solaire », d’où l’avenir énergétique solaire de ce pays doit être considéré comme une richesse fondamentale dont il est essentiel de la créer et de la préserver. Les Zones les plus favorables à l’utilisation de l’énergie solaire . Présentation technique du projet Le pays a besoin d’une transformation énergétique pour construire un futur meilleur. Le projet de centrale solaire thermodynamique tunisien sera normalement financé par l’état tunisien (le STEG), et d’autres entreprises internationales à grandes échelles telle que Total… Les trois centrales seront identiques à celle de SHAMS 1 de l’Emirat ayant une capacité de produire 100 MW ; alimenteront des milliers de foyers de toutes les régions de la Tunisie L’emplacement de notre méga projet sera les régions les plus ensoleillées du pays : le centre ouest : entre Gafsa et Sidi Bouzid le sud : entre Mednine et Tataouine le Sud ouest : ville de Kebili Gafsa : est une ville du Sud de la Tunisie se trouve au milieu d’un alignement montagneux appelé, « monts de Gafsa », entre le Djbel Bou Ramli et Djbel Orbata. Cette ville joue un rôle de carrefour sur les axes routiers reliant Tunis à Nefta et le Nord de l’Algerie à la Libye. Selon le recensement de 2004, la population est de 84676 habitants. Cette ville a un gisement de phosphate très important. Elle extrait de ses mines prés de 5millions tonnes de phosphates en 2011, ce qui rend la Tunisie le 7ème producteur mondial. Sidi Bouzid : est une ville au Centre du pays, Sidi Bouzid est située au-dessus d’une vaste nappe phréatique ayant une superficie de 600 km2 et une épaisseur pouvant atteindre cinquante mètres. Cette ville contient 39 915 habitants en 2004. Elle représente un centre important de commercialisation agricole. En fait, la terre de Sidi Bouzid est exploitée par l’agriculture des arbres fruitiers et des céréales. De même, la ville est le premier producteur de légumes du pays et l'une des importants générateurs de laits. Mednine ; cette ville est située au Sud-est du pays, limitée par Gabes et la mer méditerranée au nord, par Tataouine au sud et par la Libye a l’est et kebili à l’ouest. Elle dispose d’une superficie de 9167 km² et contient 474200 habitants (arbitrage en 2013). Tataouine : se trouve au Sud-est de la Tunisie et contient 59 346 habitants en 2004. Elle représente une destination touristique très accueillante, cette ville animée constitue une étape importante dans la visite du Sud tunisien. Elle est surtout réputée pour la multitude des Ksour qui l'entourent. Kébili : se trouve au sud de la Tunisie, située à mi chemin entre Tozeur et Gabes, la ville est adossée à une oasis et avec palmeraie estimée à 100 000 arbres. L’activité principale de cette région est la production de dattes. Kébili est également une villeétape dans les circuits touristiques du Sud tunisien. Les centrales solaires seront de tailles différentes : La plus grande centrale sera implantée dans le Sud ouest : au niveau de la ville de Kebili avec une superficie de 2.5Km², La deuxième centrale, de taille moins importante (environ de 1.5 km²) sera dans le centre ouest du pays : entre Gafsa et Sidi Bouzid. Et enfin la plus petite avec une superficie de 1km² sera dans le sud entre Mednine et Tataouine. Ces trois centrales, vont se baser sur les technologies cylindro-paraboliques les plus récentes. Ce type de centrale se composera de rangées parallèles de longs miroirs cylindro-paraboliques qui tourneront autour d’un axe horizontal pour suivre la course du soleil. Les rayons solaires seront concentrés sur un tube récepteur horizontal, dans lequel circulera un fluide caloporteur dont la température atteindra en général 400’C. Ce liquide sera ensuite pompé à travers des échangeurs afin de produire de la vapeur surchauffée qui actionnera une turbine ou un générateur électrique. Exemple : Andasol, la plus grande centrale solaire thermique d’Europe L’implantation de ce projet sera une étape importante qui démontrera que les énergies renouvelables à grande échelle sont une solution pour fournir de l’électricité de façon durable, accessible et sûre. Les impacts : L’accès à l’énergie est un témoignage nécessaire pour toutes les activités économiques et sociales, santé, construction, transport, industrie et commerce. L’énergie est nécessaire car elle génère l’emploi et le bien-être. C’est pourquoi, on inspire une nouvelle vision du secteur de l’énergie solaire en Tunisie. L’Etat doit se concentrer sur le développement d’infrastructure pour avoir un emplacement favorable pour l’implantation des centrales. D’où la construction des autoroutes liant le nord et le sud. Ce méga projet nous aide à lutter contre la pollution, contre la ratification des ressources, surtout que le monde connait des chutes de presque toutes les matières énergétiques, en quantité, en efficacité, ainsi qu’il enregistre des taux de pollution aigus et orientés vers les 100%. Il préserve l’environnement et n’a aucun signe négatif sur la nature. Ce projet aura un impact économique positif sur la nation. Certes, avec l’adoption d’un projet qui sert à produire de l’électricité à la base de rayonnements solaires, ceci ne peut qu’être moins couteux. De plus, la stratégie adoptée serait de diffuser cette électricité produite vers tout le pays. Une partie devrait être destinée à l’export envers l’Algérie, et l’autre vers la Libye. Vu son côté exportateur, ceci peut créer de bonnes relations avec nos limitrophes. Ainsi, économie développée et plan politique sauvegardé. L’accès à l’énergie est un témoignage nécessaire pour toutes les activités économiques et sociales, santé, construction, transport, industrie et commerce. L’énergie est nécessaire car elle génère l’emploi et le bien-être. C’est pourquoi, on inspire une nouvelle vision du secteur de l’énergie solaire en Tunisie. Sur la coté économique : L’Etat doit se concentrer sur le développement d’infrastructure pour: -avoir un emplacement favorable pour l’implantation des centrales. - construction des autoroutes liant le nord et le sud du pays. Une amélioration de l’infrastructure encouragent sans doute les investissements internes et externes ( les IDE) à investir dans ces régions ce qui provoque l’urbanisation de ces régions sous-développées et donc la diminution de la disparité régionale. Ce projet sera un vrai moteur d’emploi ; étant donné que les énergies renouvelables participent à l’aménagement du territoire et à la création d’emplois non delocalisable, leurs développement suscitera qui l’émergence de nouvelles filières industrielles et technologiques. Grace à ce développement : - le taux de chômage va baisser voire disparaitre -Un renaissance de tourisme peut avoir lieu : construire des nouvelles zones touristiques notamment dans le désert et le sahel de Sidi Bouzid ; bâtir des nouveaux restaurants et des cafés luxes.. - quant à l’agriculture, l’amélioration de l’environnement entraine une augmentation de l’activité agriculture de ces régions. - La production accrue de l’énergie électrique nous sera bien faisant, vue que ça va aider à augmenter l’exportation au pays voisins de la Tunisie, et aux pays de l’Europe à l’égard de développement durable. En 2040, La Tunisie peut être un pays exportateur de l’électricité provenant de l’énergie solaire aux pays voisins et même pour l’Europe. Quant au volet environnemental, ce projet illustre une vraie opportunité pour sauvegarder et protéger la planète. En effet, l’énergie solaire thermodynamique ne produit pas des déchets ou de gaz à effet de serre. Et dégage une pourcentage moindre de CO2. En 2040 , à l’addition de centrales solaires , on trouvera les centre de recyclage de déchets partout sous le territoire tunisien, pour avoir un environnement sain , ainsi que les zones vertes. Quant au volet culturel : on envisage une augmentation de nombre d’établissements scolaire puisque partout dans le territoire tunisien, de même une amélioration des maisons de jeunes. Ou se trouvent plusieurs activités pour les jeunes, pour les sensibiliser et les préparer pour un meilleur futur. De même on aura des festivals internationales de hautes qualités permettant ainsi de pousser la tourisme encore plus. En 2040 on aura plus de parcs d’attraction pour les enfants. des espaces commerciaux, des hôpitaux prives et étatiques de meilleure qualité partout dans le territoire. On peut parler aussi en 2040, d’un pays démocrate , ou se trouve la vraie liberté d’expression , illustré par le journalisme citoyen , un élection indépendante , et plus d’intégration dans la vie politique. En 25-30 ans (Tunisie 2040), la Tunisie peut accéder au stade de pays développés. Ce rêve est possible. Certains pays, comme la Malaisie ou Singapour l’ont réalisé. La Tunisie, par l’intelligence de son peuple, principalement sa jeunesse éduquée et ambitieuse peut le faire. Il faut y croire Webographie -www.Ins.nat.tn -www.moodys.com -www.fitchratings.com -www.standardandpoors.com -www.wikipedia.org -www.tunisieindustrie.nat.tn