Projet 6

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Quelle Tunisie en 2040 !
UNE ANALYSE PROSPECTIVE DE NOTRE TUNISIE
Travail réalisé par :
Omar Ben Thabet
Wafa Ben Gharbia
Imed Eddine Baccouche
Houda Najjar
Aya Jlaiel
RETROSPECTIVE
La Tunisie est un petit pays de taille, mais qui a pris un peu de toutes les civilisations passées.
Son peuple généreux est ouvert sur le monde, commençant par Carthage qui est totalement
ouverte de nature sur l’extérieur.
Le fondement carthaginois qui est la Tunisie, possède une forte tendance à exploiter les
produits de la terre. Sa connaissance est distinguée et bien meilleure que celle des romains et
de l’ensemble de ses associés réunis.
L’emplacement géographique est favorisé, un endroit stratégique faisant de cette petite
Tunisie un grand milieu de civilisations et une multitude de terres céréalières s’étalant du nord
vers un sud qui passent par un long canal de Mejerda, et qui seront éternellement productives
et appréciées.
L’histoire a fait d’elle un berceau de civilisations, elle était une méga puissance marchande,
marine, et en exploitation des terres.
Apres le christianisme et le vandalisme, le pays s’est doté d’un pouvoir civil et militaire.
Le moyen Age, est marqué par l’arrivée des sages philosophes comme Ibn khaldoun.
Puis, en 800, avec la débarquée des aghlabides, la Tunisie s’est transformée en un centre
culturel rayonnant et très important à Kairouan. Tout le pays a vu l’apparition de la maison de
sagesse, la mosquee zitouna.
Nos ancêtres ont adopté une bonne politique d’eau notamment les bassins de Kairouan et des
citernes à Sousse, et un développement agricole impressionnant.
Apres un siècle, pendant les années 900, il y a eu apparition de l’État fatimide, qui s’est
imposé et a atterri graduellement sur toute l’Afrique du Nord puis celle du sud à travers la
circulation de marchandises.
Puis sont venus les almohades, puis, les hafsides qui n’ont pas ajouté grand-chose au
développement du pays, pire encore, la vie intellectuelle accuse un lourd recul pendant l’ère
hafside.
Ensuite, le pays a été envahi par les espagnols et ottomans, ces derniers y ont implanté un Dey
qui est le pacha Ibrahim Roudesli, chargé du contrôle du pays et de la collecte des impôts.
Puis c’est au tour des Bey, de se charger du pilotage du pays et d’engager un mouvement de
modernisation.
Les principaux changements étaient à cette époque l’abolition de l’esclavage, la rédaction
d’une constitution, avoir une monnaie personnelle et une base militaire autonome.
Le domaine des tapis, de l’architecture et de la décoration en général a permis à la Tunisie de
s’ouvrir à l’étranger.
Apres la politique intolérante des beys, le pays a eu des difficultés majeures en finance.
Ces gouverneurs ont opté pour un alourdissement d’impôts, le peuple ne pouvant plus honorer
ses engagements et payer dettes, a vu une situation grave, une économie vulnérable, qui a
donné lieu aux troupes françaises d’occuper le territoire tunisien.
Quelques années après, il y a eu construction d’un port militaire à Bizerte et le pays a vu des
améliorations dans le secteur pédagogique pour instaurer un enseignement en arabe et
français.
1ère période : (1956-1961) Nationalisation
Après l’indépendance, l’état du pays était beaucoup moins développé que ses voisins
maghrébins, avec un secteur industriel négligé, un taux de chômage élevé, un faible taux de
croissance (2.8%) et une très faible production. Après avoir rapatrié les fonctionnaires
français, le gouvernement a décidé de nationaliser en premier lieu, le pays par la création de la
société nationale des chemins de fer, en second lieu, la prise en main du secteur bancaire, des
sociétés d’électricité, de gaz naturel et d’eau, ainsi, les sociétés de transport par l’acquisition
de 50% de la compagnie aérienne « Tunisair » et la création de la compagnie tunisienne de
navigation. Enfin le remplacement du Franc par le Dinar Tunisien
2ème période : (1962-1969) l’Expérience Collectiviste
Durant cette période l’UGTT a joué un rôle primordial dans les choix économiques du pays
par l’action de son secrétaire général (Ahmed Ben Salah) en adoptant des mesures
collectivistes dans l’économie.
Deux décisions ont été prises pour élargir le contrôle étatique sur tous les domaines de
l’économie :
- La création d’un grand ministère contenant les ministères de l’Economie, des Finances, de
l’Agriculture, du Commerce et de l’Industrie
- l’adoption d’un plan de développement courant sur dix ans pour la « décolonisation
économique », l’amélioration du niveau de vie de la population, la réduction de la dépendance
des capitaux extérieurs et la création d’un marché national
Quant au tourisme, il ne rapportait que deux million de dinars par an en 1962
3ème période : (1970-1981) Expansion du secteur privé
Durant cette période la Tunisie s’oriente vers l’économie du marché et la propriété privée.
Avec la naissance de l’agence de la promotion de l’industrie créé par le gouvernement pour
but d’encourager le secteur privé; d’où l’expansion de ce dernier et le développement rapide
de l’emploi manufacturé; le secteur de l’industrialisation s’est caractérisé par la concentration
sectorielle dans le nord-est de la Tunisie ce qui a consolidé la disparité régionale et
l’apparition de l’urbanisation.
Entre 1973 et 1979 deux chocs pétroliers ont eu lieu, ce qui a fait augmenter les prix de
Pétrole et de Phosphates, et grâce à la production agricole et les recettes touristiques qui
étaient en hausse, l’économie Tunisienne a pu engendrer un impact positif.
4ème période : (1982-1986) La Crise économique
A cause de l’endettement extérieur qu’a connu la Tunisie et le manque d’investissement dans
l’infrastructure de plus la sécheresse pétrolière, le pays a connu pendant cette période une
vraie chute économique, d’où la baisse du salaire et la croissance du taux de chômage.
Pour y faire face, un programme d’ajustement économique a été planifié : Plan d’Ajustement
Structurel (PAS) qui était en accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) ayant
comme objectifs de:
-Réduire les augmentations de salaire de secteur public
-Réduire le déficit budgétaire
- Introduire une politique de taux d’intérêt flexible
-Croissance restrictive de l’offre de monnaie
-Introduire une politique de taux de change flexible
-Réviser le contrôle des prix
-Libéraliser le régime de l’investissement
-Libéraliser le régime des échanges
5ème période : (1987-1995) libéralisation de l’économie
Le FMI et la banque mondiale ont joué un rôle primordial dans la réalisation des VIIème et
VIIIème plans de développement.
Le premier avait pour but « d’atteindre une stabilité macro-économique et d’introduire les
mesures initiales d’une libéralisation structurelle tout en réduisant la dépendance de
l’exportation du pétrole ».
Le second, son objectif était « d’accroître l’efficacité et de promouvoir les mécanismes du
marché et surmonter les conséquences sociales et politiques de ses mesures ».
Et malgré la faiblesse de l’agriculture et les effets de la guerre du Golf, on peut dire que ces
plans ont été avantageux étant donné qu’il y a eu :
-une maitrise des instabilités internes et externes
-une concentration des dépenses publiques dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du
logement et des services
- une croissance du PIB de 4,5% par an
Le secteur de l’énergie a joué aussi un rôle très important dans le développement économique
de la Tunisie. L’évolution de son bilan énergétique a été marqué par une détérioration du
solde énergétique, la baisse de l’apport de l’énergie dans la formation du PIB et
« l'augmentation de la consommation d'énergie dans l'ensemble des secteurs économiques ».
La privatisation lancée en 1987 a conduit à un ajustement des techniques de production et des
procédures de gestion des entreprises encourageant l’investissement direct étranger. Toutefois
l’investissement productif et la création d’emplois, n’ont pas connu une augmentation
significative, ce qui a conduit à un affaiblissement des climats des affaires.
En outre l’ignorance de plusieurs secteurs à l’ouverture a maintenu un niveau de chômage
élevé dû à la « différence entre le nombre des nouveaux emplois créés chaque année et
l’augmentation régulière de la population active (85 000 nouveaux travailleurs pour 60 à
65 000 emplois créés). »
Durant cette période ce bilan était dans une situation excédentaire.
En 1995 un accord associatif a été signé avec l’union européenne engendrant dès 1996 la
révocation progressive des barrières douanières et la création de deux zones de libre-échange
à Zarzis et à Bizerte ; l’une était spécialisée dans le secteur pétrolier et l’autre dans l’industrie
et la construction, la réparation de bateaux, la démolition et plusieurs autres services
6ème période : (1995-2010)
Au début de cette période; comme tout autre pays en développement; la Tunisie s’est trouvée
forcée de s’adapter à la mondialisation, qui a été à l’origine de 49,6% des investissements
totaux et à l’évolution de l’industrie mécanique.
« Entre 1997 et 2007, le nombre de chômeurs a été multiplié par trois, passant de 121 000 à
336 000 »
Entre 1994-2000 le bilan énergétique à connu une situation d’équilibre puis une situation
déficitaire observée depuis l’année 2001
En 2008 et 2010, une guerre froide est apparue entre le gouvernement et l’UGTT dû à
l’emprisonnement de plusieurs leadeurs syndicaux après les grèves des bassins minés de
Gafsa revendiquant l’emploi des jeunes et des diplômés supérieurs.
La relation s’est rétablie jusqu’au mois de décembre où il y a eu un soulèvement populaire
dans les régions économiquement faibles, notamment les gouvernorats de Sidi Bouzid, Gafsa,
Kasserine et Seliena, désirant une partie de la richesse de la Tunisie avec l’implantation des
usines créateurs d’emplois. Le climat reste tendu jusqu’au 17 Décembre 2010 où Bouazizi
s’est immolé suite à un incident surgie entre lui et un agent de la municipalité et un
soulèvement grandiose et nationale a surgie, et depuis les grèves se sont généralisés dans le
pays demandant la destitution du gouvernement et le départ du président de la république
Ainsi se déclencha la première étincelle de la révolution tunisienne, en suite une avalanche
de faits prennent part les unes après les autres :
-5 janvier 2011 : le décès du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi.
-7 janvier 2011: Les États-Unis convoquent l’ambassadeur de la Tunisie à Washington pour
exprimer « leur préoccupation » vis-à-vis de la répression des manifestants par la police et
toujours dans les mêmes soucis d’embauche ment
-10 janvier 2011: Le président Ben Ali annonce la création de 300 000 emplois d’ici 2012 et
condamne les manifestations qu’il qualifie d’« actes terroristes » menés par des « voyous
encagoulés ».
-13 janvier 2011: Ben Ali annonce qu’il quittera le pouvoir en 2014 et ordonne la fin des tirs à
balles réelles sur les manifestants. La Fédération internationale des ligues de droits de
l’homme parle d’au moins 66 morts depuis le début du mouvement.
-14 janvier 2011, au niveau de l’avenue Habib Bourguiba par une agitation populaire, La
révolution tunisienne a commencé en revendiquant :
La dignité, la justice sociale, la liberté et le refus de la corruption et du népotisme.
C’était tout simplement une révolution sans violence et sans leader, ni partis ni politiciens.
Cependant, le jour même ; Ben Ali quitte le pays et se désiste de son gouvernement après 24
ans passés à la tête du pouvoir et se réfugie en Arabie Saoudite.
L’après-midi, le premier ministre Mohammed Ghannouchi annonce qu’il assurera désormais
le poste en intérim.
Jusqu’au 23 octobre 2011, une date qui restera gravée dans la mémoire des tunisiens à jamais
scrutin pour la Constituante dans toute la Tunisie.
A partir de là, une nouvelle histoire se prépare a commencé avec des millions de tunisiens
optimistes qui rêvent d’une vie meilleure et d’une Tunisie prospère solidaire et démocrate.
Tout le peuple tunisien se trouve unis, espérant une vie meilleure avec des horizons
prometteurs.
On se trouve après trois ans avec une grande déception, avec des tunisiens divisés par une
certaine forme de fanatisme.
Des inquiétudes énormes prennent le dessus sur le volet économique et social avec une
disparité régionale qui prend du terrain de jour en jour et avec l’élargissement de faille entre
les classes sociales.
Notre Etat actuel
L’Etat a depuis l’indépendance souligné l’importance fondamentale de la stratégie du
lancement des mégaprojets. Le domaine de l’investissement a toujours voulu changer
entièrement, à tout prix, le paysage économique et social de la Tunisie.
Notre problème réside dans l’environnement inadapté et impur des affaires, qui a été envahi
par la corruption, la non transparence et la non application des lois, et qui a fait partir les
investisseurs étrangers. Une longue période a été marquée par des brouilleries, des issues qui
ne sont qu’au profit de la famille royale, des désaccords et des embarras constitutionnels,
spéculatifs et autres, ce qui a abimé l’économie, détérioré les finances, et démoli et la société.
L’ancien régime de Ben Ali a privé le pays d’occasions pour se développer et s’enrichir.
3 ans après la révolution, il y a encore du pain sur la planche. On assiste à une grande
élévation en dépenses publiques. Notre politique actuelle est de dépenses et non pas
d’investissements.
Cette situation de crise a nourri une amplification de l'inflation et une augmentation notable
des fardeaux des dettes. Le gouvernement actuel cherche par tous les moyens à convaincre ses
créanciers pour rééchelonner le paiement des dettes, car le paiement aux délais s’avère
impossible.
Ceci demande que des mesures économiques doivent être prises d’urgence pour stabiliser la
situation économique et financière. Il faudrait un processus économique, qui opte à
réduire l’inflation et le déficit public, à marquer un excédent budgétaire élevé, à réformer le
code de travail, à moderniser l’administration fiscale et à augmenter le PIB par habitant. Le
rêve serait de porter le PIB par habitant de 2360 dollars en 2011 à 12 000 dollars en 2040.
Mais actuellement tout ceci reste un vœu, car l’économie s’éloigne de son vieux rythme de
croissance. Elle est biaisée et les voyants clignotent dans le rouge. Elle s’affaiblit d’année en
année sous l’empire du désordre, de l’anxiété, de l’alarme, de l’insécurité, de la déstabilisation
et de l’absence de clarté. On assiste à des dégradations incessantes de la notation
internationale du pays, avec une vision perspective négative, ce qui témoigne d’un futur
troublant incertain.
En effet, la situation actuelle de la Tunisie s’annonce mal aux yeux des étrangers. Il est
difficile de dire que la Tunisie est sur le bon chemin. Elle a enregistré selon les principales
sociétés de notation financière, Standard &Poor's, Fitch Ratings et Moody’s des notations
médiocres. Au 8 Mars 2013, Moody’s, a rabaissé la note de cinq banques (Amen Bank de
Ba2 à Ba3, Arab Tunisian Bank de Baa3 à Ba2, Banque de Tunisie de Ba1 à Ba2, Banque
Internationale Arabe de Tunisie de Ba1 àBa2, Société Tunisienne de Banque de Ba2 à B1)
A priori, la Tunisie a une perspective négative et les principales causes de dégradation sont
d’ordre politique, et sont aussi liées au problème de financement extérieur. On vit dans une
insécurité, mais dès qu’on réussisse cette transition politique, on parviendra à affaiblir les
anxiétés et le déséquilibre, aménagé avec une reprise soutenue de la croissance économique
vers les tendances qu’on connait avant la révolution, avant 2011.
Notre vie politique doit obligatoirement se stabiliser. Nous sommes mis à l’index. Pour un
petit pays comme le nôtre on a vu pleins d’évènements foudroyants. Deux assassinats
politiques, des actes terroristes dans le djebel Chaambi et d’autres échouées à Sousse et à
Monastir, la multitude des sit-in et la masse des grèves amplement médiatisés.
Faute de sécurité, la Tunisie ne peut pas passer inaperçue sous ces évènements qui ont affecté
le choix de la destination des éventuels touristes. Par contre, plusieurs évènements sont vus
appropriés à une amélioration importante de la situation actuelle comme la fin de durée
d’activité du gouvernement de la Troïka, la mise en place d’un nouveau gouvernement
composé d’élites neutres, apparition de la constitution et la future fixation de la date des
élections.
La perception favorable de ces évènements par les medias du monde entier et par l’opinion
publique ne manquera pas d’avoir un impact positif sur la fréquentation touristique de notre
territoire.
Le tourisme est une activité rentable stratégique en raison de son rôle de pourvoyeur de
devises. Mais sur le plan empirique, notre secteur du tourisme est endommagé et déjà agité
par la menace du terrorisme international, il baigne dans une mer d’intolérance et un feu
d’insécurité.
Il faut dire que le tourisme saharien souffre de plusieurs difficultés, comme la baisse de la
fréquentation, Donc on doit mettre y l’accent pour élaborer une opération de sauvetage.
Un des exemples à citer, il existe un terrain de Golf aux Oasis de Tozeur, qui d’après son
PDG, les dettes se sont élevées à 9,250 millions de dinars. Il s'agit de créances contractées
auprès des banques et des impayés de la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) et
de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).Ce terrain de
golf, est menacé actuellement de ruine. La situation budgétaire deficitaire du terrain de golf
s'est réfléchie sur les employés qui ont perçu, récemment, seulement une partie de leurs
salaires.
Le sud a subi une perte de 25 MD par an, soit 75 MD en trois ans, ce qui a généré la fermeture
de 19 hôtels sur les 35 existants.
Voilà comment notre tourisme est négativement affecté. Les conséquences sur l’artisanat, les
services, et le commerce sont immenses.
Il faut donc une mise en place urgente des stratégies du développement du tourisme. Elle doit
porter essentiellement sur la diversification du produit, son adéquation aux spécificités des
régions touristiques, le perfectionnement de la qualité des services, la rénovation des
méthodes de commercialisation et la bonne gouvernance du secteur.
La situation est grave, on cherche des solutions qui arrêtent le déclin du secteur touristique
surtout saharien. Les habitants du sud eux-mêmes n’ont pas attendu le gouvernement pour
leur apporter des idées. Mais reste le problème de mettre au plan concret leurs idées. Ces
habitants songent au développement des terres et de l’agriculture, ainsi que les prestations
liées pour assurer leur sécurité alimentaire. En effet les tunisiens évoquent depuis longtemps
l’idée du prolongement du canal Medjerda vers le sud, de l’emploi de l’eau de mer dans
l’irrigation, de nouvelles formules d’innovation et de modernes connaissances dans les oasis
et le Sahara afin de bien exploiter ces terres ..
En général, notre agriculture est branlée et sacrifiée. Les autorités ne cessent de prétendre
défendre le consommateur par la conduite de la fixation des prix. Cette fixation est un geste
antiéconomique, une attitude loin d’être au bien du consommateur. Car ceci reflète la
déception des pouvoirs dans la reconnaissance des vraies causes de ce trouble d’aggravation
des prix. Le réel obstacle découle du commerce parallèle, par la contrebande dans les produits
agricoles. Il est sage d’aménager ces exportations sans les interdire, de veiller à ces
mouvements d’exportation, car c’est une occasion pour les agriculteurs et pour le
développement de l’agriculture.
C’est le moment pour que les zones frontalières arrêtent d’être une école de sous-hommes
pauvres, fraudeurs, terroristes… et se convertissent en définitive, en incontestables pôles de
développement, en de bonnes bases, d’établissements jeunes qui participent à l’apparition de
postes de travail et a création de richesses. Ces richesses dont notre pays en a très besoin.
En effet, la situation économique devient de plus en plus dangereuse et ce comparé aux
années précédentes de plaisance et de bien-être :
Pendant l’année 2000 le taux de pauvreté était de 4.2% puis en 2005 il est devenu 3.8 %.
Pendant la même année 2000, les exportations étaient de 8004.8 Millions de dinars alors que
les importations étaient de 11738.0 millions de dinars. Mais en 2010, exportations = 23519.0
Millions de dinars et importations= 31816.7 Millions de dinars. Encore, en 2013 les
exportations ont atteint 27701.2 Millions de dinars face à des importations qui ne cessent
d’augmenter jusqu’à 39509.4 Millions de dinars d’où un déséquilibre permanent de la
balance commerciale.
On assiste aussi à une dégradation du taux de change : en 2005 1dinar valait 1.229 dollar et
valait 1.616 euro. En 2010 1 dinar a fait 1.325 dollar et 1.894 euro, mais en 2014 1dinar est
égal à 1.539 dollar et s’est détérioré face à l’euro car un dinar = 2.088 euro.
En 2010 la Tunisie était endettée de 23582.0 millions de dinars c.-à-d. endettée à 37.3% pour
atteindre en 2012, les 28462.0 qui fait un endettement à 39.9%.
Le tunisien est loin d’être conscient de la gravité de la situation du pays, vu ses dépenses
annuelles qui ne cessent de grimper, de 6450 dinars en 2000 à 8211 en 2005.
Les dépenses annuelles moyennes par personne sont passées de 1329 dinars en 2000 à 1820
dinars en 2005.
Cette période est difficile, ce qui nous ramène à regarder en arrière et en tirer des leçons
auprès des révolutions précédentes qui indiquent que le processus de transition est incertain et
que les premières décisions prises influencent la trajectoire que prendrait le pays.
Ces mêmes études montrent que la transition d’un régime dictatorial à un régime
démocratique est déterminée par un cout pouvant être très élevé et par une période plus ou
moins longue. Tout cela dépend de la capacité des nouveaux gouvernants à gérer la situation
ou les perturbations sociales et politiques se sont aggravées engendrant ainsi, des difficultés
réelles aux operateurs économiques et au bon fonctionnement des services publics, ce qui
nous poussent, nous les jeunes d’aujourd’hui et dirigeants de demain ; de trouver des solutions
pour les grands défis auxquels notre pays fait face et essayer d’élaborer une vision prospective
qui traite : l’économie, le social, l’environnemental et le politique …..
Actuellement on est à 700 000 chômeurs, le taux de chômage est passé de 13 % en 2010 à
17%. Ce taux se répartit sur l’ensemble du pays ainsi : il est de l’ordre de 10.7% dans le
nord-est, 12.1% dans le centre-est, de 16.6% dans la zone de Tunis, mais il est de 19.7% dans
le nord-ouest, de 23.9% dans le centre-ouest et de 26% dans le sud. Le chômage demeure
donc aujourd‘hui, la première nécessité.
Le niveau de chômage des jeunes tunisiens a atteint un pourcentage historique pour une
population de 20-24 ans, il est de 30% pour cette tranche.
Il est tranchant de mettre en activité un programme de correction économique et social qui
comporte en premier lieu le traitement du chômage par le déclenchement d’actions d’utilité
publique de protection de l’environnement ; et en second lieu la propagation de la croissance
dans tous les coins du pays et des endroits délaissés, par la désignation de petits, et moyens
projets dans différents secteurs.
Les programmes de création d’emplois ont été multiples mais sans arriver à réduire la
pression croissante des jeunes demandeurs d’emplois et surtout les diplômés de
l’enseignement supérieur. Ce problème doit être réduit rapidement pour redonner espoir à la
génération tunisienne. Le renouvellement de la croissance économique au cours des années
d'après permettra de remplacer progressivement les emplois provisoires par des emplois
permanents. Malheureusement, l’enjeu économique est loin d’être la première inquiétude des
responsables politiques.
Ceux-ci sont le plus souvent intentionnés par le pouvoir. Pour en posséder, Ils deviennent
capables de tout dépassement, débutant par l’achat de voix ou de sièges constitutionnels pour
être qualifies de députés... Jusqu’à la probabilité de blanchissement d’argent à source illicite.
C’est loin d’être rassurant, ces facteurs qui attaquent la sécurité de l’Etat. Le flou persiste. On
s’attend à tout avec ces attentats successifs promus par des financements politiques dont on
ignore la source. Ca va continuer si les instruments de surveillance ne se sont pas encore
présentés.
Sans ces outils de surveillance, on aura la loi de la jungle. Ceux qui détiennent le pouvoir et
qui sont une minorité, auront encore libre accès aux richesses du pays, d’où l’aptitude de
faire fortune et d’affaiblir la majorité du peuple. Les cris des citoyens vont se dégager, on va
exiger de respecter les libertés, les droits et les devoirs de chaque personne. Ils vont
demander une vie meilleure. Cette dernière ne peut être satisfaite que sous une mesure
solidaire, correcte et démocratique.
La démocratie est un tout. Elle ne peut être politique sans être économique, sociale et
culturelle, et elle tend vers un développement durable. La politique a un impact sur la culture.
La politique du régime de Ben Ali concernant la religion, a créé l’extrémisme en Tunisie. En
effet, à partir de l’interdiction du port du voile dans les établissements publics, et avec la
fermeture des mosquées, il y a eu apparition de clans s’opposant au gouvernement. Et
maintenant avec l’application de la laïcité, cet extrémisme risque de s’accroître et de
s’étendre. Il y aura encore de disparités chez les citoyens, tout comme ces disparités
régionales.
Les disparités régionales : depuis les années 70, le secteur de l’industrialisation s’est
caractérisé par la concentration sectorielle dans le nord-est de la Tunisie ce qui a consolidé la
disparité régionale. Et malgré les efforts d’assurer un développement moins égal entre les
régions, les écarts entre le littoral et le reste du pays persistent. On analyse notre présent qui
est le chemin du lendemain, pour qu’on puisse parler de développement du pays entier. En
parlant de chemins, il est à noter que la chaîne autoroutière du pays est partagée en trois
parties : Tunis-Sfax sur 239 kms, Tunis-Bizerte sur 51 km et Tunis-Oued Zarga passant par
Mjez El Beb sur 67 Km.- Par contre Il n'y a pas de connections autoroutières des pays du
nord–ouest, du centre et du sud avec le port de Sfax. En effet, les camions chargés du
transport des matières premières et autres matière de base, ne peuvent pas accéder rapidement
et sans embarrasse aux sites de productions, et ensuite repartir vers le port de Sfax pour
l’export. De plus, le port de Tunis est très saturé et généreusement plus loin que Sfax. Il est
important dans un futur proche de lancer une étude pour définir une autoroute de Tozeur Gafsa -Sfax et une autre pour lier Gafsa - Sidi Bouzid - Kasserine - El Kef.. Voire jusqu'à
Jendouba-Tabarka - Algérie.
Il est indispensable de planifier un programme d’infrastructures qui permet de lier les
différentes régions afin d’aménager, de guider et de soutenir leur développement.
D’autres axes sont négligés dans notre vie quotidienne. On peut citer les medias, la bourse, la
sante, les loisirs...
On assiste à un vieillissement de la population, à des évolutions démographiques, à une
réapparition des épidémies et une découverte de nouveaux virus, à la dégradation du mode de
vie... Les facteurs sont nombreux, et causent des barrières dans le domaine de la sante. Cette
dernière est privée de se maintenir à bon niveau et de répondre aux besoins de toute personne.
Les tunisiens ne cessent de solliciter des soins de qualité. L’équité sociale est loin d’être
installée. On doit voir des collaborations et des mutations dans tout le monde de la santé.
Les tunisiens ont des doutes. Ils ont assisté à de nombreux cas ou les médecins ont manqué de
honnêteté et de professionnalisme. L’obstacle c’est la confiance. C’est un domaine essentiel
dans l’existence du Tunisien. Ce domaine demande de l’aide et du travail collectif solidaire,
de la part des habitants, des spécialistes, du syndicat, de l’ensemble des médecins et de l’Etat,
afin de protéger ce secteur des mains des non professionnels et de générer une meilleure
efficience.
On doit être conscients qu’il faut se tenir main dans la main pour faire de notre pays un
paradis d’ici 2040. On a à rediriger nos plans et réorienter nos axes vers un vrai futur
rassurant.
On doit opter pour de nouvelles méthodes qui se fondent sur les formules novatrices reliées
aux exigences des secteurs clés de notre économie et corriger notre enseignement et tout le
corps pédagogique pour qu’il soit performant.
Les tunisiens en 2040 sauront parler parfaitement l’arabe le français et l’anglais, et auront à
maitriser au minimum une quatrième langue.
Ils seront des chercheurs et sauront instaurer une indépendance sur un large secteur, tel la
sécurité alimentaire, suffisance énergétique, et les nouvelles technologies.
Le recours à l’invention et à la maitrise de la science fera de notre pays un pays compètent.
On peut mener des recherches sur les ressources dont on dispose. C’est vrai qu’ils ne sont pas
nombreux mais grâce à des efforts on saura les maintenir et les évoluer tel l’olivier, les
phosphates, l’eau...
Imagi-Nation
Il est vrai que le développement n’est pas du prêt-à-porter que nous pourrions copier des
autres pays. Il est impératif de le créer à notre mesure et en utilisant des données propres à
nous. Ce développement doit être consolidé par un travail continu jour après jour.
Mais pourquoi ne pas nous inspirer des exemples des petits pays qui se sont transformés en
pays fantastiques et ce sur plusieurs plans, tel la Corée du Sud la Malaisie, Le Brésil.
Devenus extraordinaires grâce à l’ensemble de la population, par l’ambition, la confiance en
soi, et la rigueur.
En Corée du Sud, le Revenu par tête d’habitant est passé de 260 dollars à 20 000 dollars en 50
ans. En Malaisie ce revenu est passé de 360 dollars à 6500 dollars en 25 ans et il est prévu
qu’il atteigne 12 000 dollars en 2020. Reste à connaitre leur formule magique pour qu’on
puisse nous aussi, tunisiens, de bénéficier d’un tel revenu et de vivre une telle vie.
On vit un présent morose qu’il faut travailler sans relâche afin de le changer vers un futur
rose.
On peut commencer à penser à la réorganisation des systèmes pédagogiques pour les
consolider afin de renforcer leur compétitivité et finir par penser à développer le pays à
travers l’intégration des technologies américaines les plus modernes, créer de industries
contemporaines, et former les cadres pour faire naître un nouveau pays différent de l’actuel..
-C’est ce qu’on appelle un désir national, un but général, une finalité ancrée au plus profond
de chaque tunisien.
Depuis des décennies, le monde évolue dans un environnement très fluctuant, et qui prend
place sous une lumière de compétitivité surtout dans le domaine énergétique qui est par nature
au cœur de l’innovation, avec une course très rapide en matière de maitrise des technologies
liées à l’énergie : les centrales nucléaires, le pétrole et le gaz.
En 2040, étant soucieux de notre situation planétaire en maitrise d’énergie, on a planifié
d’avoir une tendance qui se porte sur une énergie abondante et renouvelable et surtout
inoffensive à l’être humain et respectueuse à l’environnement.
Ainsi notre réflexion nous a menés à mettre sur pied un méga projet qui changera le mode de
vie des tunisiens et qu’aura un impact sur plusieurs axes notamment : L’économique, le
social, l’environnemental, le politique, le culturel et l’international.
A- présentation du projet : les centrales solaires
C’est à la fin du 19eme siècle que les premières expériences dans le domaine solaire à
concentration ont apparues. à partir des années 1970 , des projets dominants de centrales
solaire se sont évolués aux Etats-Unis, en Russie, au japon et en Europe.
Aujourd’hui, cette technologie solaire s’est largement développée partout dans le monde.
Le rayonnement solaire peut être transformé en électricité par de nombreux moyens parmi
lesquelles : la cellule photovoltaïque (PV) et la méthode thermodynamique, qui apparaissent
comme des techniques très séduisantes. Le solaire thermodynamique est l’une des
exploitations du rayonnement solaire direct. Cette technique consiste à concentrer le
rayonnement pour chauffer un liquide à haute température et produire de l’électricité.
On trouve ces technologies dans certains pays tel que l’USA et L’UAE
La centrale DE SHAMS 1 :
Le projet Shams1 a démarré le 17 Mars 2013 à ABOU Dhabi.
Ce projet figure parmi les plus grandes centrales thermiques solaires dans le monde.
Cela constitue une étape clé dans le développement des énergies renouvelables au MoyenOrient.
La centrale thermique solaire ayant une capacité de 100 MW alimentant des milliers de foyers
aux Emirats Arabes Unis permet d’éviter l’émission d’environ 175 000 tonnes de CO2 par an.
La construction du site a nécessité trois ans pour un budget global de 600 millions de dollars.
Masdar, entreprise détenue par l’émirat d’Abou Dhabi et dédiée aux énergies renouvelables,
est en partenariat sur ce projet avec Total et Abengoa, entreprise espagnole spécialisée dans
les infrastructures énergétiques.
Il illustre l’efficacité de la collaboration entre différentes entreprises pour aboutir à des
solutions énergétiques à grande échelle et respectueuses de l’environnement, qui permettent
de répondre à la hausse des besoins mondiaux en énergie.
De plus, comme l’électricité solaire est produite pendant les périodes de forte demande, les
EAU réduisent l’utilisation de générateurs couteux et très peu utilisés sur l’ensemble de
l’année.
Shams1 occupe une superficie de 2.5km² (soit 285 terrains de football), se base sur des
technologies cylindro-paraboliques les plus récentes, et compte plus de 258 000 miroirs
montés sur 768 collecteurs.
L’infrastructure comprend également un système de refroidissement sec qui réduit de façon
significative la consommation d’eau : un avantage crucial dans la région aride de l’ouest
d’Abou Dhabi.
Avec Shams1, la région se transforme aujourd’hui, parallèlement aux ressources pétrolières.
L’électricité obtenue par les énergies renouvelables est développée pour répondre aux besoins
énergétiques à long terme du pays.
L’Expérience américaine
La centrale solaire IVANPAH (la plus grande centrale au monde) ; avec un cout de 2.2
milliards de dollars. Elle s’étend sur une surface d’environ 5km², se situe à la frontière entre
Nevada et la Californie, dans le désert de Mojave. Cette centrale est capable de produire 392
mégawatts
Au fait, IVANPAH produit 30% de l’énergie solaire des Etats-Unis et faite pour couvrir la
consommation électrique de 140 000 foyers.
Elle dispose de 173 000 miroirs formant une sphère réfléchissante en plein désert
L’énergie ainsi récupérée par les miroirs (guidés par un ordinateur) est concentrée vers 3 tours
de 140 mètres de haut.
L’eau qui se trouve dans les chaudières est chauffée à plus de 500 degrés par les miroirs et la
vapeur issue permet par la suite d’activer des turbines qui créent de l’électricité et qui peut
être stockée quelques temps dans des réservoirs pressurisés. Cela permet à la centrale de
continuer à produire du courant même après le coucher du soleil.
La technologie d’IVANPAH utilise moins de surface que la technologie solaire thermique
ou photovoltaïque, grâce a ses hautes tours et consomme moins d’eau grâce à son système de
refroidissement par air.
Cette centrale devrait permettre à l’économie américaine d’éviter de diffuser 13.5 millions de
tonnes de gaz de serre dans l’atmosphère sur 30ans, et d’éviter de relâcher environ 400 000
tonnes de dioxyde de carbone par an.
B- l’implantation en Tunisie
La Tunisie est un petit pays du Maghreb, au nord du continent africain, séparé de l’Europe par
le canal de Sicile.
Elle dispose d’une superficie de 163155Km², avec 1148 Km² de cotes méditerranéens et plus
que 30% du son territoire est occupé par le désert du Sahara.
Il a de très peu de ressources naturelles comme le pétrole, le gaz ou autres, et seul 18% de son
territoire est considéré comme fertile.
Cependant, la Tunisie, a un avantage naturel très important : ‘’ le soleil’’ qui se manifeste
8mois / 12mois et est reparti sur tout le territoire tunisiens. Principalement, dans le Sud et le
Centre du pays.
La ressource en rayonnement solaire direct est considérable à l’échelle planétaire ;
En effet, la Tunisie se trouve sous « la ceinture solaire », d’où l’avenir énergétique solaire de
ce pays doit être considéré comme une richesse fondamentale dont il est essentiel de la créer
et de la préserver.
Les Zones les plus favorables à l’utilisation de l’énergie solaire
.
Présentation technique du projet
Le pays a besoin d’une transformation énergétique pour construire un futur meilleur.
Le projet de centrale solaire thermodynamique tunisien sera normalement financé par l’état
tunisien (le STEG), et d’autres entreprises internationales à grandes échelles telle que Total…
Les trois centrales seront identiques à celle de SHAMS 1 de l’Emirat ayant une capacité de
produire 100 MW ; alimenteront des milliers de foyers de toutes les régions de la Tunisie
L’emplacement de notre méga projet sera les régions les plus ensoleillées du pays :
le centre ouest : entre Gafsa et Sidi Bouzid
le sud : entre Mednine et Tataouine
le Sud ouest : ville de Kebili
Gafsa : est une ville du Sud de la Tunisie se trouve au milieu d’un alignement montagneux
appelé, « monts de Gafsa », entre le Djbel Bou Ramli et Djbel Orbata. Cette ville joue un rôle
de carrefour sur les axes routiers reliant Tunis à Nefta et le Nord de l’Algerie à la Libye.
Selon le recensement de 2004, la population est de 84676 habitants.
Cette ville a un gisement de phosphate très important. Elle extrait de ses mines prés de
5millions tonnes de phosphates en 2011, ce qui rend la Tunisie le 7ème producteur mondial.
Sidi Bouzid : est une ville au Centre du pays, Sidi Bouzid est située au-dessus d’une vaste
nappe phréatique ayant une superficie de 600 km2 et une épaisseur pouvant atteindre
cinquante mètres.
Cette ville contient 39 915 habitants en 2004. Elle représente un centre important de
commercialisation agricole. En fait, la terre de Sidi Bouzid est exploitée par l’agriculture des
arbres fruitiers et des céréales. De même, la ville est le premier producteur de légumes du
pays et l'une des importants générateurs de laits.
Mednine ; cette ville est située au Sud-est du pays, limitée par Gabes et la mer méditerranée
au nord, par Tataouine au sud et par la Libye a l’est et kebili à l’ouest. Elle dispose d’une
superficie de 9167 km² et contient 474200 habitants (arbitrage en 2013).
Tataouine : se trouve au Sud-est de la Tunisie et contient 59 346 habitants en 2004. Elle
représente une destination touristique très accueillante, cette ville animée constitue une étape
importante dans la visite du Sud tunisien. Elle est surtout réputée pour la multitude des
Ksour qui l'entourent.
Kébili : se trouve au sud de la Tunisie, située à mi chemin entre Tozeur et Gabes, la ville est
adossée à une oasis et avec palmeraie estimée à 100 000 arbres.
L’activité principale de cette région est la production de dattes. Kébili est également une villeétape dans les circuits touristiques du Sud tunisien.
Les centrales solaires seront de tailles différentes :
La plus grande centrale sera implantée dans le Sud ouest : au niveau de la ville de Kebili avec
une superficie de 2.5Km²,
La deuxième centrale, de taille moins importante (environ de 1.5 km²) sera dans le centre
ouest du pays : entre Gafsa et Sidi Bouzid.
Et enfin la plus petite avec une superficie de 1km² sera dans le sud entre Mednine et
Tataouine.
Ces trois centrales, vont se baser sur les technologies cylindro-paraboliques les plus récentes.
Ce type de centrale se composera de rangées parallèles de longs miroirs cylindro-paraboliques
qui tourneront autour d’un axe horizontal pour suivre la course du soleil.
Les rayons solaires seront concentrés sur un tube récepteur horizontal, dans lequel circulera
un fluide caloporteur dont la température atteindra en général 400’C.
Ce liquide sera ensuite pompé à travers des échangeurs afin de produire de la vapeur
surchauffée qui actionnera une turbine ou un générateur électrique.
Exemple : Andasol, la plus grande centrale solaire thermique d’Europe
L’implantation de ce projet sera une étape importante qui démontrera que les énergies
renouvelables à grande échelle sont une solution pour fournir de l’électricité de façon durable,
accessible et sûre.
Les impacts :
L’accès à l’énergie est un témoignage nécessaire pour toutes les activités économiques et
sociales, santé, construction, transport, industrie et commerce.
L’énergie est nécessaire car elle génère l’emploi et le bien-être. C’est pourquoi, on inspire une
nouvelle vision du secteur de l’énergie solaire en Tunisie.
L’Etat doit se concentrer sur le développement d’infrastructure pour avoir un emplacement
favorable pour l’implantation des centrales. D’où la construction des autoroutes liant le nord
et le sud.
Ce méga projet nous aide à lutter contre la pollution, contre la ratification des ressources,
surtout que le monde connait des chutes de presque toutes les matières énergétiques, en
quantité, en efficacité, ainsi qu’il enregistre des taux de pollution aigus et orientés vers les
100%. Il préserve l’environnement et n’a aucun signe négatif sur la nature.
Ce projet aura un impact économique positif sur la nation. Certes, avec l’adoption d’un projet
qui sert à produire de l’électricité à la base de rayonnements solaires, ceci ne peut qu’être
moins couteux.
De plus, la stratégie adoptée serait de diffuser cette électricité produite vers tout le pays.
Une partie devrait être destinée à l’export envers l’Algérie, et l’autre vers la Libye.
Vu son côté exportateur, ceci peut créer de bonnes relations avec nos limitrophes. Ainsi,
économie développée et plan politique sauvegardé.
L’accès à l’énergie est un témoignage nécessaire pour toutes les activités économiques et
sociales, santé, construction, transport, industrie et commerce. L’énergie est nécessaire car
elle génère l’emploi et le bien-être. C’est pourquoi, on inspire une nouvelle vision du secteur
de l’énergie solaire en Tunisie. Sur la coté économique : L’Etat doit se concentrer sur le
développement d’infrastructure pour: -avoir un emplacement favorable pour l’implantation
des centrales. - construction des autoroutes liant le nord et le sud du pays. Une amélioration
de l’infrastructure encouragent sans doute les investissements internes et externes ( les IDE) à
investir dans ces régions ce qui provoque l’urbanisation de ces régions sous-développées et
donc la diminution de la disparité régionale. Ce projet sera un vrai moteur d’emploi ; étant
donné que les énergies renouvelables participent à l’aménagement du territoire et à la création
d’emplois non delocalisable, leurs développement suscitera qui l’émergence de nouvelles
filières industrielles et technologiques. Grace à ce développement : - le taux de chômage va
baisser voire disparaitre -Un renaissance de tourisme peut avoir lieu : construire des nouvelles
zones touristiques notamment dans le désert et le sahel de Sidi Bouzid ; bâtir des nouveaux
restaurants et des cafés luxes.. - quant à l’agriculture, l’amélioration de l’environnement
entraine une augmentation de l’activité agriculture de ces régions. - La production accrue de
l’énergie électrique nous sera bien faisant, vue que ça va aider à augmenter l’exportation au
pays voisins de la Tunisie, et aux pays de l’Europe à l’égard de développement durable. En
2040, La Tunisie peut être un pays exportateur de l’électricité provenant de l’énergie solaire
aux pays voisins et même pour l’Europe. Quant au volet environnemental, ce projet illustre
une vraie opportunité pour sauvegarder et protéger la planète. En effet, l’énergie solaire
thermodynamique ne produit pas des déchets ou de gaz à effet de serre. Et dégage une
pourcentage moindre de CO2. En 2040 , à l’addition de centrales solaires , on trouvera les
centre de recyclage de déchets partout sous le territoire tunisien, pour avoir un environnement
sain , ainsi que les zones vertes. Quant au volet culturel : on envisage une augmentation de
nombre d’établissements scolaire puisque partout dans le territoire tunisien, de même une
amélioration des maisons de jeunes.
Ou se trouvent plusieurs activités pour les jeunes, pour les sensibiliser et les préparer pour un
meilleur futur. De même on aura des festivals internationales de hautes qualités permettant
ainsi de pousser la tourisme encore plus. En 2040 on aura plus de parcs d’attraction pour les
enfants. des espaces commerciaux, des hôpitaux prives et étatiques de meilleure qualité
partout dans le territoire. On peut parler aussi en 2040, d’un pays démocrate , ou se trouve la
vraie liberté d’expression , illustré par le journalisme citoyen , un élection indépendante , et
plus d’intégration dans la vie politique.
En 25-30 ans (Tunisie 2040), la Tunisie peut accéder au stade de pays développés. Ce rêve est
possible. Certains pays, comme la Malaisie ou Singapour l’ont réalisé. La Tunisie, par
l’intelligence de son peuple, principalement sa jeunesse éduquée et ambitieuse peut le faire. Il
faut y croire
Webographie
-www.Ins.nat.tn
-www.moodys.com
-www.fitchratings.com
-www.standardandpoors.com
-www.wikipedia.org
-www.tunisieindustrie.nat.tn
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