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• Diazépam
• Analgésiques parentéraux (d’après notre expérience, 2 mg de morphine trois fois par jour
était un anti-diarrhéique plus efficace que l’Immodium ou le Lomotil chez les patients qui
souffraient de diarrhées abondantes)
• Trousses d’analyse des groupes sanguins (si le laboratoire de référence n’est pas en
mesure de faire ou refuse de faire des analyses de groupes sanguins)
• Compléments nutritionnels (tels que Plumpy’Nut® ou des frappés nutritionnels)
Mettez sur pied une chaîne d’approvisionnement fiable. Des livraisons fréquentes pourraient
s’avérer nécessaires pour le réapprovisionnement en matériel.
Identifiez les membres du personnel et les médecins qui sont prêts à soigner ces malades.
Développez un plan de travail pour le personnel qui comporte des aménagements dans les
horaires de travail ainsi qu’un mécanisme de compensation de sorte qu’ils puissent se consacrer
entièrement aux soins de ces patients.
Identifiez une zone dans l’hôpital qui sera transformée en salle d’isolation pour des cas suspects.
Il faudrait peut-être dresser une tente ou construire une structure temporaire. Identifiez un
chemin sécuritaire par lequel on peut y transférer des patients suspects sans entrer dans d’autres
aires communes ou zones de soins. S’il n’y a pas de toilettes réservées aux malades d’Ébola, on
devra creuser une fosse, y superposer une plate-forme et une chaise d’aisance, l’entourer de murs
de bâches et ériger un toit.
Identifiez le laboratoire qui recevra des échantillons à analyser afin de dépister la présence ou
l’absence de la maladie à virus Ébola et obtenez des contenants d’échantillon pour les
transporter. Vous aurez peut-être besoin de consulter le laboratoire à ce sujet et de regarder à
l’annexe no 6 (pages 90 et 91) du manuel des Médecins sans Frontières pour connaître les
normes. Déterminez si ce laboratoire est en mesure de faire l’analyse des groupes sanguins.
Sinon, approvisionnez-vous de trousses d’analyse nécessaires pour faire l’analyse des groupes
sanguins dans l’unité. Du sang soupçonné de contenir le virus Ébola ne doit pas être transmis au
laboratoire général de l’hôpital. Du sang frais entier (à utiliser de préférence entre 2 à 4 heures
après avoir été prélevé) peut être utilisé en cas de complications hémorragiques dans les milieux
où le plasma frais congelé n’est pas disponible.
Établissez une politique de prendre la température de chaque employé au début de chaque quart
de travail. Une voie courante d’infection des professionnels de la santé est par leurs collègues qui
travaillent quand ils sont malades.
Au moins une fois par semaine et pendant chaque quart de travail, pratiquez des exercices avec
des substituts de patients dans la salle d’urgence et au service de consultation externe. Un
surveillant / responsable doit enregistrer toutes les observations, bonnes et mauvaises, durant
l’exercice. À titre éducatif, fournissez immédiatement au personnel ces commentaires. Observez
les précautions de contact, l’utilisation appropriée des équipements de protection personnels (au
moins une blouse, visière et des gants), l’isolement du patient, le protocole de triage, les
procédés de désinfection correctes de soi-même et de la zone de triage, les mesures d’hygiène
des mains, les mesures pour éviter des prises de sang au laboratoire. Un membre du personnel