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Cependant, si cette même couche cornée est affaiblie, altérée, sinon rompue, la peau devient plus
vulnérable aux agressions extérieures mais surtout perd son rôle nourricier et protecteur ; dès lors,
la peau s’assèche.
L'hydratation de la peau vise donc à préserver ou renforcer les mécanismes de défense naturelle
cutanés par l’application d’une émulsion hydrolipidique (= préparation obtenue schématiquement à
partir d’un mélange « d’huile et d’eau ») ; la phase lipidique tend à limiter les pertes hydriques et
l’exfoliation (au même titre que le sébum) alors que la phase aqueuse apporte de l’eau aux cellules
épidermiques et dermiques. Il existe en fait 2 types d’émulsion, à savoir :
- les crèmes grasses, laits ou masques hydratants (= mélange « eau dans huile »),
- les crèmes légères, lotions, ou mousses hydratantes (= mélange « huile dans eau »).
b.2 Causes et facteurs de risques :
Ordinairement, la peau s’assèche lorsque le degré d’hygrométrie est bas : l’humidité ambiante est
insuffisante ; un climat sec ou un chauffage intérieur excessif sont, à titre d’exemple, responsables
de cet état de fait (qui n’a pas subit les effets d’un hiver rigoureux, avec son lot de mains et lèvres
gercées, ou les affres d’une exposition solaire prolongée en été ?).
D’autres facteurs déclenchants ou aggravants participent à l’assèchement de la peau tels que :
- le vent,
- les bains fréquents à l’eau chaude (laquelle dissout le sébum),
- les séances régulières de natation en eau chlorée,
- l’exercice physique intense et soutenu,
- l’usage quotidien de savons, de gels hydro-alcooliques, de produits de nettoyage
domestique, de maquillage ou de parfum,
- certains traitements prophylactiques (topiques, ou per os),
- voire certaines affections responsables d’une perte hydrique importante (gastro-entérite,
alcoolisme)…
b.3 Descriptions médicales / symptômes :
Une peau déshydratée n’est ni plus ni moins que la conséquence d’un déficit cutané en eau,
corrélativement aux contraintes environnementales ou au sujet lui-même (état de santé, condition
d’hydratation, métabolisme, zone cutanée exposée,…), alors qu’une peau sèche manque de lipides,
ce qui la rend manifestement plus sensible à la déshydratation. La sécheresse de la peau (ou
xérose) se traduit alors par la sensation désagréable de tiraillement et de rugosité, une perte
d’éclat et d’élasticité, des rougeurs, des démangeaisons, une desquamation prononcée et
l’apparition de fines craquelures, sinon de fissures sanguinolentes ; elle n’épargne personne, pas
même les personnes dont la peau est mixte ou grasse. Cette situation est néanmoins temporaire et
réversible si les facteurs favorisants ou aggravants sont maîtrisés, et ce, d’autant plus rapidement
que le sujet est attentif à cet état de fait et use éventuellement d’émulsions aux vertus hydratantes
pour régénérer, tonifier ou adoucir sa peau.