vie au travail - mai 2017 p 3
La santé mentale est bien un enjeu social et économique de l’entreprise. Il est donc important de démystifier les tabous autour des troubles psychiques et
d’aider les salariés et leurs managers, souvent en première ligne, à mieux les comprendre et gérer leur implication dans le monde du travail.
Nous pouvons vous accompagner notamment grâce à la mise en place d’un Programme d’Aide aux Employés (PAE), accessible 24/24, 7j/7, animé par des
psychologues cliniciens, des chargés de Qualité de Vie et un réseau d’experts. Il garantit anonymat et confidentialité et s’adapte à chacun selon ses habitudes et
besoins : plateforme en ligne, application mobile, téléphone (numéro vert), SMS, orientation vers des RDV en face-à-face auprès d’un réseau de psychologues
si nécessaire. Le PAE couvre les 3 volets essentiels du bien-être : soutien émotionnel, soutien pratique et soutien physique, tant sur la sphère privée que
professionnelle et s’inscrit parfaitement dans les démarches de qualité de vie au travail. N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement !
pour aller plus loin
l’appui des partenaires
En plus du référent, il est nécessaire
de s’appuyer sur des acteurs internes
et externes à l’entreprise, capables de
mettre en place un dispositif favorable
à l’intégration ou au maintien. Les
compétences et les outils existent, mais
leur mise en œuvre est souvent difficile
en raison des tabous qui règnent
encore sur la maladie psychique.
La réussite du processus est déterminée
par la qualité du dialogue entre les
différents acteurs et la personne
concernée. C’est ce dialogue, ouvert
et bienveillant, qui permet la mise
en place d’aménagements et d’outils
d’accompagnement.
ressources et acteurs sur lesquels s’appuyer
qui en interne ?
• le chargé de mission handicap
• la direction des ressources humaines
• la hiérarchie
• le service de santé au travail de l’entreprise, notamment le médecin du travail
• les représentants du personnel
• le service de la qualité de vie au travail
• le CHSCT
qui en externe ?
• le service de Santé au Travail de l’entreprise, notamment le médecin du travail
• le Cap Emploi
• la Maison Départementale des Personnes Handicapées
• le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (Samsah)
• les Services d’appui et de soutien dans l’emploi des travailleurs handicapés (Sameth)
• les associations d’aide et de soutien aux personnes et aux familles comme Clubhouse France et l’Unafam
• les centres de ressources : Céapsy…
• les sites internet spécialisés : psycom.org ...
• les cabinets conseil comme HR consultancy partners et notamment son programme d’aide aux employés
et en pratique dans les entreprises
quelle est la perception des actifs sur la gestion des troubles
psychiques en entreprise ?
Peu d’études sur la réalité des troubles psychiques dans
le monde du travail n’ont encore été menées dans notre
pays. C’est pourquoi nous avons créé en partenariat avec le
Clubhouse France la 1
re
édition du baromètre national santé
mentale et emploi.
Voici les premières tendances issues de la 1
re
semaine d’enquête.
Plus de 600 personnes ont répondu, dont 81% sont en activité.
politique des entreprises
D’une manière générale les répondants jugent que l’entreprise
ne prend pas suffisamment en compte la santé mentale. Pour
62% d’entre eux il s’agit pourtant d’un enjeu social et de
productivité plus que de ressources humaines ou d’image.
A 80%, ils pensent que les problèmes de santé mentale doivent
être gérés par l’entreprise et à plus de 90% qu’une personne
atteinte de troubles psychiques a sa place dans l’entreprise.
du coté des managers
Lors de la survenance d’une situation, elle est gérée, seul ou
conjointement, dans 70% des cas par le management, 60% par
les RH et seulement 32% par les services de santé au travail.
Mais les managers estiment que dans 60% des cas ils ont été
seuls dans la gestion de la situation. Et quand l’entreprise a
mis en place des actions, la plus efficace est pour 70% des
répondants le suivi individualisé réalisé par un tiers.
Les managers sont donc surexposés à ces situations et souvent
isolés. Il est donc essentiel que cette population centrale dans la
gestion des troubles psychiques soit formée et accompagnée.
du coté des salariés
Sur les 27 % des répondants concernés par un problème de
santé mentale, 67% en ont parlé à des personnes de leur
entreprise. Et en particulier à l’entourage professionnel de
proximité : à 65% au manager, 55% à un collègue, 41% au
service de santé au travail et aux RH à seulement 30%.
Il n’en demeure pas moins quelques freins non négligeables à
évoquer ses problèmes de santé mentale en entreprise :
• la confidentialité de la situation
• ne pas savoir à qui s’adresser
• peur d’être licencié
• peur que cela nuise à l’évolution professionnelle