Anatomie La myologie M
r
Boutahraoui M
ed
Page 1
I
NSTITUT
N
ATIONAL DE
F
ORMATION
S
UPERIEURE
P
ARAMEDICALE
DE
M
EDEA
Intitulé de la licence : Licence professionnalisant
Intitulé de la matière : Anatomie physiologie
Semestre : 1
Enseignant : Boutahraoui med
Objectif de l’enseignement
L’étudiant doit être capable de :
Décrire l’anatomie des différents appareils du corps humain ;
Schématiser les différents appareils et organes du corps humain ;
Expliquer la physiologie du corps humain.
La myologie
2012-2013
Anatomie La myologie M
r
Boutahraoui M
ed
Page 2
LA MYOLOGIE
INTRODUCTION
Capacité de se mouvoir est une des propriétés de toute cellule vivante mais elle atteint sa plus haute
expression dans la cellule musculaire. Notre corps est sans cesse en activité, même lorsque nous
somme au repos, (le cœur et le diaphragme), et la plus grande partie de notre temps nous la passant a
marcher, a courir, or rien de tout cela ne serait possible sans les muscles ; il faut savoir que notre corps contient
637 muscles au totale. Ils représentent 40% du poids du corps et sont composés à 75% d'eau. Il y a deux
principaux types de muscles, ceux que notre volonté contrôle et ceux qu’elle ne contrôle pas.
I/ DEFINITIONS :
1- Définition de la myologie : Partie de l’anatomie qui étudie des muscles ;
2- Définition d’un muscle : Les muscles sont des organes charnus (formés de chair) dont le rôle est, par leur
contraction, de mouvoir activement les segments osseux sur lesquels ils s’insèrent ou les viscères auxquels ils
sont affectés.
3- Fonction des muscles : Ils exercent quatre fonctions importantes :
Ils produisent le mouvement,
Ils maintiennent la posture,
Ils stabilisent les articulations,
Ils dégagent de la chaleur.
II / STRUCTURE DES MUSCLES
1- ASPECT MORPHOLOGIQUE : On distingue deux grandes catégories de muscles : les muscles striés et les
muscles lisses.
1-1 LES MUSCLES STRIES ou VOLONTAIRES : est ainsi nommé parce qu’ils sont sous le contrôle de la
volonté. On les appelle aussi muscles striés parce que ses cellules semblent striées sous le microscope, et
beaucoup d’anatomiste les nomment muscles du squelette parce qu’ils se fixent surtout sur le squelette.
D’une façon générale, chaque muscle strié comporte : une partie moyenne (le corps charnu), et deux extrémités
par lesquelles ils s’insèrent.
Selon la forme du corps charnu, on distingue :
Les muscles longs : le corps charnu est fusiforme et se termine à chaque extrémité par un tendon.
Quelque fois, le corps charnu donne naissance à une de ses extrémités à plusieurs tendons ; il est
appelé, selon le nombre de ces tendons, muscle biceps, triceps, quadriceps ;
Les muscles plats : le corps charnu est étalé en éventail et le muscle ne présente pas de tendon à une
ou à ses deux extrémités, les fibres musculaires s’insérant directement sur une grande surface ;
Les muscles courts : le corps charnu est très court, les tendons font défaut, les fibres charnus s’insèrent
directement ;
Les muscles annulaires : le corps charnu est circulaire et entoure soit un orifice naturel (paupières,
bouche), on l’appelle alors muscle orbiculaire, soit un viscère creux (utérus, anus), on l’appelle alors
sphincter.
La
Anatomie La myologie M
r
Boutahraoui M
ed
Page 3
Les insertions des muscles striés se font sur des saillies de la surface des os appelées apophyses, parfois à la
face profonde de la peau (muscles peauciers).
Ils s’insert :
Soit par l’intermédiaire de fibres conjonctives solides, qui font suite aux fibres musculaires et dont
l’ensemble forme un tendon,
Soit au niveau des muscles larges, par des fibres conjonctives étalées, formant un tendon aplati, auquel
on donne le nom d’aponévrose d’insertion,
Soit par implantation directe de fibres charnues.
Il faut savoir que chaque muscle se trouve à l’intérieure d’une double enveloppe conjonctive séparent les muscles
les uns des autres :
Une mince enveloppe qui adhérant aux fibres musculaires et constitue la gaine propre du muscle ou
périmysium ;
Une seconde enveloppe, distincte, n’adhérant pas aux fibres musculaires : c’est l’aponévrose
d’enveloppe.
1-2 LES MUSCLES LISSES ou INVOLONTAIRES : se trouve partout où un mouvement se produit sans la
volonté ; Leur commande est entièrement sous la dépendance du système nerveux végétatif qui règle tout le
fonctionnement des viscères. Ce type de muscles borde principalement les organes creux qui doivent se
contracter automatiquement tel que les viscères creux du tube digestif, les voies biliaires, les voies urinaires, les
voies respiratoires, l’appareil génital et même dans les vaisseaux sanguins.
Comme il n’y a pas de bandes dans les fibres comme il en existe dans les muscles striés, on les appelle aussi les
muscles lisses ou non striés.
2- ETUDE HISTOLOGIQUE
L’examen au microscope du tissu musculaire montre que celui-ci est composé de cellules, de forme
allongée, appelée fibres musculaires. L’aspect des fibres musculaires est différent pour les muscles striés et les
muscles lisses.
2-1 Les fibres musculaires striées : C’est une cellule de très grande dimension : (elle peut atteindre 15 cm de
long) et cylindrique avec des extrémités arrondies.
Comme toutes les cellules, elle présente à étudier :
Un cytoplasme auquel on donne le nom de sarcoplasme;
Le cytoplasme est limité par une membrane cellulaire, c’est le sarcolemme ;
Les noyaux sont extrêmement nombreux (jusqu'à 100 noyaux pour une même cellule) et disposés à la
périphérie de la cellule ;
Le cytoplasme contient des éléments particuliers aux cellules musculaires, les myofibrilles. Les
myofibrilles sont de longs filaments allongés à l’intérieure de la cellule, et groupés en faisceaux. Chaque
myofibrille est formée par la succession de parties claires (les bondes claires) et de parties sombres (les
disques sombres) disposés alternativement.
Anatomie La myologie M
r
Boutahraoui M
ed
Page 4
2-2 La fibre musculaire lisse : C’est une cellule plus petite que la fibre musculaire striée : elle est longue de 20
à 500 microns, large de 5 à 20 microns. Elle a la forme d’un faisceau, à extrémité effilées.
La fibre lisse présente :
Un cytoplasme, le sarcoplasme ;
Un noyau unique ;
Enfin, le cytoplasme contient également des myofibrilles, homogènes, dépourvues de toute striation,
dépourvues de disques sombres et de bandes claires.
3- COMPOSITION CHIMIQUE DES MUSCLES
Les principaux éléments constitutifs des muscles sont les suivants :
L’eau : Elle forme 75% à 80% de la masse musculaire. La plus grande partie de cette eau est
intracellulaire, à l’intérieure des fibres musculaires ; une petite partie se trouve en dehors des fibres
musculaires, dans les espaces interstitiels séparant les fibres.
Les éléments minéraux : Se sont : sodium, potassium, magnésium, calcium, zinc, phosphore.
Les protéines : Au niveau du cytoplasme ce sont : la myoglobine, pigment rouge très voisin de
l’hémoglobine des globules rouges du sang et qui stocke l’oxygène, et des ferments protéiques utilisés
au cours du métabolisme.
III / PHYSIOLOGIE DES MUSCLES
Bien que l’unité de structure du muscle strié soit la fibre musculaire, l’unité fonctionnelle est
l’unité motrice. Une unité motrice commence avec une cellule nerveuse ou neurone dont le corps est dans le
système nerveux central. La cellule nerveuse a un long prolongement ou fibre nerveuse qui chemine avec des
centaines d’autres dans un nerf moteur, pénètre dans le muscle, chaque rameau terminal d’une fibre nerveuse
finit sur une fibre musculaire (voir schéma).
Les propriétés essentielles du muscle sont : l’excitabilité, la contractilité, l’élasticité, la tonicité.
1- L’excitabilité : C’est la propriété que possède le muscle de répondre par sa réponse naturelle, la contraction,
à toute excitation portée sur lui. Le muscle est soumis à l’action de son nerf moteur qui lui transmet les influx
nerveux générateurs des contractions musculaires. Le muscle réagit également à d’autres excitations
mécaniques (pincement), thermique, chimique et/ou électrique.
2- LA contractilité : C’est la faculté que possède le muscle de se raccourcir, donc de rapprocher ses extrémités,
ce phénomène permet de mouvoir les éléments squelettiques où elles sont fixées. La contraction musculaire est
caractérisée au niveau du muscle par : le raccourcissement, le durcissement, l’épaississement de celui-ci.
3- L’élasticité : C’est la propriété que possède le muscle de se laisser allonger par traction et de revenir à sa
position première lorsque cesse cette traction.
4- LA tonicité : C’est la propriété que possède le muscle vivant, en dehors de tous mouvement actif, de
demeurer dans un état de tension, de légère contraction permanente involontaire : c’est le tonus musculaire.
Cette propriété dépend des connections nerveuses du muscle avec son nerf moteur et la moelle épinière, toute
altération de la moelle, du nerf ou toute inaction prolongée du muscle diminuant ou supprimant la tonicité.
Anatomie La myologie M
r
Boutahraoui M
ed
Page 5
IV. PHENOMENES ACCOMPAGNANT LA CONTRACTION MUSCULAIRE :
1- Phénomènes thermiques : tout muscle qui se contracte produit de la chaleur, ce qui explique l’échauffement
lors des exercices physiques.
2- Phénomènes électriques : lors de la contraction musculaire se produit un changement de la charge électrique
à la surface du muscle.
3- Phénomènes hormonaux : la contraction musculaire est déclenchée par la libération au niveau de la jonction
neuromusculaire, d’une substance chimique spéciale appelée médiateur chimique.
4- Phénomène mécanique : l’lorsque le muscle se contracte produit un travail, exemple le déplacement…….
5- Phénomènes chimiques : c’est la dégradation des glucides et des corps gras entrainant une dépense
d’énergie.
V. DESCRIPTION DES DIFFERENTS MUSCLES DU CORPS.
Le corps humain possède 637 muscles striés, dont sept sont impaires et 315 paires et symétriques, notre étude
sera limitée et ne concerne que l’étude des muscles intérieurs du tronc:
Muscles intérieurs du tronc :
Le diaphragme est un muscle plat qui sépare le thorax de l’abdomen ; il s’insère sur tout le pourtour de
l’orifice inferieur du thorax (vertèbres lombaires, côtes et cartilage costaux, sternum). Le diaphragme a la
forme d’un dôme à convexité supérieure, mais l’empreinte du cœur située un peu à gauche de la ligne
médiane le divise en deux hémi-coupoles, droite et gauche. Outre son rôle respiratoire, sa contraction
repousse en bas les viscères abdominaux et ainsi un rôle de la défécation, de la miction, etc….
Le psoas-iliaque est étendu de la face latérale de la colonne lombaire et de la face interne de l’aile
iliaque, à l’extrémité supérieure du fémur, où il se fixe sur le petit trochanter. Il est fléchisseur de la cuisse
sur le bassin.
Le carré des lombes, est appliqué contre la paroi postérieure du tronc. Il est étendu de la crête iliaque à
la colonne lombaire et à la douzième côte. C’est un muscle expirateur accessoire ; en outre, il incline de
son côté la colonne vertébrale.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !