L E T T R E S C I E N T I F I Q U E iRTSV Institut de Recherches en Technologies et Sciences pour le Vivant Direction des Sciences du Vivant Résultats scientifiques Cytosquelette Rajaa Boujemaa-Paterski Page 1 Lettre n° 18 - Mars 2010 AT_Chloro Jacques Joyard Page 2 Immunoprotéomique Thierry Rabilloud Page 3 Moteurs moléculaires Danielle Gulino Pages 3 - 4 En bref Revue Page 4 De l’organisation architecturale du cytosquelette au mouvement cellulaire Pour mieux comprendre les phénomènes allant de l’acquisition de forme au mouvement cellulaire, l'équipe dirigée par Laurent Blanchoin du laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale a observé en microscopie à onde évanescente (méthode hautement résolutive), la génération d’un réseau spécifique de filaments d’actine en temps réel. In vivo, c’est l’assemblage coordonné de ces polymères biologiques qui est directement responsable de la production de force de poussée qui déforme puis propulse la membrane plasmique et engendre ainsi le déplacement de la cellule. repose sur des lois physiques simples et fondamentales. Elle est la conséquence de l’allongement spontané selon une orientation libre des polymères d’actine issus d’un réseau précurseur. L’augmentation de matière due à l’assemblage de ce polymère biologique au sein d’un volume limité et in fine saturé, engendre la force de poussée de la particule biomimétique et, par extension, de la membrane cellulaire. Ces chercheurs ont utilisé comme outil biomimétique des fibres de verre ou des billes de polystyrène rendues motiles grâce à l’auto-assemblage spontané d’un réseau d’actine à leur surface (Figures 1 et 2). De façon surprenante, l’observation et la modélisation mathématique extensive des données expérimentales (Figure 2), ont démontré sans ambiguïté et contrairement au modèle préétabli, que la production de force ne résultait pas nécessairement d’une architecture imposée et contrainte de ce réseau. Bien au contraire, la génération de force Figure 1 : Reconstitution in vitro de l'assemblage d'un réseau de filaments d'actine à la surface d'une fibre de verre, dans un milieu constitué de protéines purifiées. Ce réseau, observé simultanément en lumière transmise et en épifluorescence, génère une force suffisante pour propulser l'objet bio-mimétique dans ce milieu. Les images révèlent le réseau polymérisé en 58 minutes. La flèche indique le sens de déplacement de la baguette de verre. Références Achard et al. A "primer"-based mechanism underlies branched-actin filament networks formation and motility. Current Biology, 2010, 20(5): 423-428 Discuté dans News and Views, 2010, 464: 365-366 Contact : Rajaa Boujemaa-Paterski UMR 5168 CEA - CNRS - Inra - UJF Figure 2 : L'observation en temps réel en microscopie à onde évanescente (TIRFM) montre que la coque de filaments d'actine assemblée autour d'une bille de polystyrène dans les mêmes conditions qu'en figure 1 finit par se rompre, propulsant alors l'objet vers l'extérieur (à t=12 minutes). L'existence de cette première coque catalyse alors l'assemblage des suivantes. On observe alors que la motilité reconstituée de la bille résulte de la rupture des coques de réseau de filaments polymérisés successivement à la surface de l'objet bio-mimétique. Le code couleur utilisé pour les têtes de flèche correspond à celui des coques successives de réseau d’actine matérialisées dans le dessin modèle. Un modèle mathématique prenant en considération la cinétique d'assemblage des filaments d'actine ainsi que leurs caractéristiques mécaniques rend compte des résultats expérimentaux, notamment que les filaments d'actine possèdent une orientation libre au sein du réseau. Voir également lettres scientifiques de l'iRTSV n° 6, n° 8 et n° 12 Cytosquelette 1 L E T T R E S C I E N T I F I Q U E AT_Chloro : première base de données AMT des protéines du chloroplaste Thylacoïdes L’essentiel du carbone renouvelable est fixé par les organismes photosynthétiques grâce à leurs chloroplastes. Les plastes sont des organites semi-autonomes présents dans les plantes terrestres, les algues et quelques protistes. Site de la photosynthèse, les chloroplastes réalisent de nombreuses autres fonctions essentielles comme la synthèse d’acides gras, de lipides, d’acides aminés, de vitamines, etc. Ces biosynthèses nécessitent le fonctionnement coordonné de trois compartiments : les thylacoïdes, le stroma et l’enveloppe. L’approfondissement des connaissances des voies métaboliques du chloroplaste et de leur régulation est considéré comme déterminant dans la perspective d’une meilleure valorisation de la biomasse végétale. Enfin, comprendre les processus métaboliques du chloroplaste est essentiel si l’on veut analyser l’impact des modifications de l’environnement sur les plantes. Dans ce contexte, l’analyse protéomique s’est révélée être un outil de choix pour faire progresser de manière significative la connaissance du chloroplaste. mettra de réaliser les analyses ultérieures par nanoLC-FT-MS, en évitant le recours systématique à la MS/MS, ce qui permet d’augmenter significativement le débit d’analyse et la couverture du protéome étudié. Dans l’optique d’analyses protéomiques comparatives, la méthode AMT présente l'avantage de pouvoir comparer directement entre elles les intensités des signaux MS obtenus lors de l’analyse de différents échantillons protéiques complexes. Enveloppe Figure 2 : Compartimentation du métabolisme des composés terpéniques dans le chloroplaste déterminée à partir des données de protéomique semiquantitative. L’analyse protéomique par « spectral count » montre que les premières étapes (voies du méthylérythritol phosphate, du shikimate ou du protoporphyrinogène IX, par exemple) se déroulent dans le stroma (les protéines sont indiquées par des ronds oranges) ; puis, dès que les molécules deviennent hydrophobes, les voies métaboliques impliquent les membranes : soit les thylacoïdes (ronds verts), soit l’enveloppe (ronds jaunes). Les ronds bleus correspondent à des protéines dont la localisation fine n’a pas été possible. Les résultats démontrent en particulier le rôle majeur de l’enveloppe dans la biosynthèse des caroténoïdes (précurseurs entre autres de l’hormone ABA), des prénylquinones (plastoquinone, α-tocopherol) et de la protochlorophyllide, précurseur de la chlorophylle. L'association de l'AMT et du Spectral Count a permis d'obtenir à partir d’une seule et même analyse, les données d’identification et de quantification. Cette stratégie mise en œuvre pour la première fois a permis de déterminer la localisation sub-chloroplastique des protéines Depuis plusieurs années, les chercheurs des laboidentifiées pour construire la base AT_Chloro. ratoires de Physiologie Cellulaire Végétale et Dans cette étude, un effort majeur d’annotation a d'Étude de la Dynamique des Protéomes contriété réalisé plus spécifiquement pour les protéines buent de manière significative à l’établissement de de l’enveloppe des chloroplastes, site privilégié répertoires protéiques pour des interactions divers compartiments de la entre les plastes et cellule d’Arabidopsis thaliana. le reste de la celCependant, un des enjeux lule. Ainsi, près actuels de la protéomique est de 500 protéines la réalisation d’études compa(sur les 1323 proratives afin de suivre des protéines identifiées cessus dynamiques. Parmi les dans le chlorostratégies d'analyses protéoplaste) ont été miques quantitatives qui ont identifiées dans été développées, la méthode l’enveloppe alors AMT (Accurate Mass and time qu’elles ne repréTags) (lettre thématique de sentent (en masse) l'iRTSV sur l'Analyse protéo- Figure 1 : Carte peptidique massique des ions (pepque 1 à 2% des mique) et celle dite de Spectral tides) détectés par LC-MS dans le chloroplaste. Axe protéines du chlocount ont permis à ces cher- des abscisses : temps de rétention des peptides sur la roplaste. Ces récheurs d'établir la première colonne nanoLC (min) ; Axe des ordonnées : masse isotosultats confirment base de données AMT pour un pique des différents peptides (Da). Les différents états de l’importance foncorganite spécifique de la cel- charge (z) des peptides sont représentés par différentes tionnelle de ce lule végétale, le chloroplaste. couleurs : z=1 en bleu ; z=2 en rouge ; z=3 en vert. système membraLa base de données AT_Chlonaire. L’analyse ro a été établie en réalisant protéomique réalisée a permis de replacer les proprès de 500 analyses sur des fractions hautement téines identifiées dans le contexte fonctionnel des purifiées des compartiments majeurs du chlorovoies métaboliques et du rôle que jouent l’enveplaste (enveloppe, stroma et thylacoïdes). Des loppe, le stroma ou les thylacoïdes dans le foncinformations précises ont ainsi été obtenues pour tionnement du chloroplaste (Figure 2). 10654 peptides distincts (Figure 1) correspondant à 1323 protéines validées. L'ensemble des données a Contacts : Norbert Rolland ensuite été structuré dans AT_Chloro, une base de UMR 5168 CEA - CNRS - Inra - UJF données spécifique du chloroplaste d’Arabidopsis Myriam Ferro, Christophe Masselon thaliana. La création de cette base de données perUnité mixte CEA - Inserm U880 - UJF 2 Stroma La base AT_Chloro va au-delà d’un simple répertoire de protéines en présentant des données semi-quantitatives qui permettent de déterminer dans quel compartiment (enveloppe, stroma, thylacoïdes) se trouve une protéine du chloroplaste. Il est donc possible de préciser le rôle de chacun des compartiments dans les voies métaboliques du chloroplaste. La base AT_Chloro, qui renferme une somme importante d’informations sur les protéines de l’enveloppe des chloroplastes, constitue une base de connaissance unique sur ce système membranaire. AT_Chloro représente une avancée significative en ouvrant la voie à des études quantitatives systématiques permettant de comparer les protéomes chloroplastiques de mutants ou de suivre la dynamique de ces protéomes au cours du développement et dans des plantes soumises aux modifications de leur environnement. Références Ferro et al. AT_CHLORO: A comprehensive chloroplast proteome database with subplastidial localization and curated information on envelope proteins. Molecular and Cellular Proteomics, 2010 Joyard et al. Chloroplast proteomics and the compartmentation of plastidial isoprenoid biosynthetic pathways. Molecular Plant, 2009, 2: 1154-1180 Joyard et al. Chloroplast proteomics highlights the subcellular compartmentation of lipid metabolism. Progress in Lipid Research, 2010, 49(2): 128-158 AT_Chloro L E T T R E S C I E N T I F I Q U E Pourquoi vous avez mal aux pieds, ou les surprises de l'analyse immunoprotéomique certains sucres particuliers, comme l'héparane que l'on retrouve dans la matrice extracellulaire de nos tissus, mais aussi le chitosane qui est un constituant des parois de certains champignons, mais aussi des parois de formes enkystantes de certains protozoaires. Cette découverte ont immédiatement amené ces chercheurs à réaliser certaines expériences visant à comprendre l'effet du chitosane sur les cellules dendritiques. Ces expériences ont alors montré que le chitosane était capable d'induire une réponse partielle des cellules dendritiques. Celles ci actionnent leur programme d'activation membranaire, comme pour tout démarrage d'une réponse immune, mais s'avèrent incapables de sécréter les cytokines nécessaires. En conséquence, les cellules dendritiques traitées par le chitosane sont incapables de stimuler les lymphocytes T, et donc d'activer une réponse immune efficace. Cependant, cette immunosuppression n'est pas dominante : des cellules dendritiques traitées en même temps par du chitosane et des produits bactériens L'équipe dirigée par Thierry Rabilloud du labora- comme le lipopolysaccharide, activateur puissant, toire Biochimie et Biophysique des Systèmes Inté- sont capables de stimuler normalement les lymgrés et des chercheurs de l'Institut Albert Bonniot, se phocytes T. sont en effet intéressés au fonctionnement des cellules dendritiques. Ces cellules jouent un rôle clé dans Replacés dans un contexte physiologique, ces réla réponse immune en étant capables d'activer les sultats suggèrent que le chitosane peut induire une cellules effectrices de la réponse immune, en parti- immunodulation négative et localisée aux sites où culier les lymphocytes T, qui activent à leur tour les il est présent en fortes concentrations, typiquement autres cellules effectrices de la réponse immune. les sites d'infection par des organismes en conteEn étudiant par des techniques d'analyse protéomi- nant dans leur paroi, et donc participer aux phéque les protéines sécrétées par les cellules dendriti- nomènes de survie de ces organismes en présence ques (analyse du secrétome), ces chercheurs ont du système immunitaire. Ceci pourrait contribuer retrouvé les cytokines communément décrites, mais à expliquer la persistance de ces parasites, par un aussi trouvé des protéines peu caractérisées, comme mécanisme d'adaptation fin jouant sur les mécala lectine YM1. Cette protéine a la capacité de lier nismes de contrôle interne du système immuni- Les mycoses cutanées, comme le pied d'athlète, font partie des ces petites affections dont il est difficile de se débarrasser, mais qui restent bénignes. Ce n'est hélas pas le cas de toutes les mycoses, qui peuvent être fatales aux sujets immunodéprimés, ou d'autres infections par des parasites comme les amibiases. Ce qui caractérise ces affections, c'est leur grande résistance au système immunitaire. Celui-ci arrive souvent à les contrôler, mais difficilement à les éradiquer, alors même que ces parasites, non intracellulaires et à croissance lente, devraient être facilement éliminés par notre système immunitaire. Cette question peut sembler éloignée des analyses fondamentales en immunologie, et pourtant le lien est plus court qu'il n'y paraît. taire, tout en évitant une immunosuppression massive qui serait dommageable pour l'hôte et pour le parasite. Gel 2D. Analyse protéomique des protéines sécrétées par les cellules dendritiques. Contact : Thierry Rabilloud UMR 5092 CEA - CNRS - UJF Référence Villiers C, Chevallet M, Diemer H, Couderc R, Freitas H, Van Dorsselaer A, Marche PN and Rabilloud T. From secretome analysis to immunology: Chitosan induces major alterations in the activation of dendritic cells via a TLR4-dependent mechanism. Molecular and Cellular Proteomics, 2009, 8(6): 1252-1264 Moteurs moléculaires La plasticité tissulaire se traduit par la migration des cellules les unes par rapport aux autres sans que l’intégrité de ce tissu soit rompue. Ce remodelage est vraisemblablement corrélé au comportement dynamique des jonctions intercellulaires et plus particulièrement à leurs connexions au cytosquelette d'actine. Le tissu modèle utilisé par les chercheurs de l'équipe dirigée par Danielle Gulino du laboratoire Angiogenèse et Physiopathologie Vasculaire est l’endothélium vasculaire dont le rôle est de contrôler les échanges entre le sang et les tissus. Sa cohésion est maintenue en partie par la VE-cadhérine, un récepteur adhésif localisé spécifiquement aux jonctions intercellulaires endothéliales. La VEcadhérine élabore, via sa partie extracellulaire, des interactions homophiliques entre molécules appartenant à des cellules voisines et s’associe, par son domaine cytoplasmique, à des protéines appelées caténines. La connexion des complexes à base de Immuno-protéomique - Moteurs moléculaires cadhérine au réseau d’actine via les caténines a pour effet de renforcer la cohésion de l’endothélium. Depuis plusieurs années ces chercheurs étudient les mécanismes à l’origine de la formation des complexes jonctionnels à base de VE-cadhérine. Ils crées pour cela des lésions au sein de monocou- ches endothéliales qui miment l’endothélium vasculaire et étudient la réparation de ces lésions. Ces chercheurs ont observé que sur le pourtour des lésions, les cellules explorent leur environnement en émettant des filopodes (i.e. de fines et longues extensions membranaires) sur lesquels circulent très rapidement des « patches » de VE-cadhérine. Transport du complexe à base de VE-cadhérine le long des filaments d’actine intrafilopodiaux. La protéine moteur Myosine-X se déplace à une vitesse moyenne de 700 nm/s vers l’extrémité barbée des filaments d’actine intrafilopodiaux (mouvement antérograde A) mais également à une vitesse moyenne de 30 nm/s vers la base des filopodes lorsqu’elle est soumise au flux rétrograde d’actine (mouvement rétrograde R). Elle transmet ces deux types de mouvements au complexe de VE-cadhérine en interagissant directement, par l’intermédiaire de son domaine FERM, avec la partie cytoplasmique de la VE-cadhérine. βcat : β-caténine ; αcat : α-caténine. 3 L E T T Lorsqu’un filopode touche une cellule voisine, les molécules de VE-cadhérine sont projetées à l’extrémité de ce filopode et interagissent avec leurs homologues de la cellule cible. Ce type de transport permet de multiplier les contacts adhésifs intercellulaires et d’arrimer les cellules les unes aux autres. Ces chercheurs ont montré que la myosine X, une protéine moteur de la famille des myosines, régissait le transport des molécules de VEcadhérine le long des filopodes. (Détails dans la légende de la Figure page précédente). R E S C I E N T I F Le concept du transport de la VE-cadhérine par la Myosine-X semble pouvoir être étendu à d’autres cadhérines qui s’expriment dans des tissus variés. Ceci suggère que l’accumulation des cadhérines à l’extrémité des filopodes semble un processus général utilisé par les cellules pour construire de nouvelles jonctions intercellulaires ou remanier celles déjà existantes. Ces connaissances apportent un éclairage nouveau sur les mécanismes à la base du remodelage, de la réparation tissulaires et de l’angiogenèse. I Q U E Référence Almagro et al. The motor protein Myosin-X transports VE-cadherin along filopodia to allow the formation of early endothelial cell-cell contacts. Molecular and Cellular Biology, 2010, 30(7): 1703-1717 Contact : Danielle Gulino Unité mixte CEA - Inserm U882 - UJF En bref Plant Systems Biology Publication d'un numéro spécial (Focus Issue) sur le thème Plant Systems Biology de la revue américaine Plant Physiology. La complexité des systèmes biologiques et la production en masse de données expérimentales ont mené au développement de nouvelles approches intégratives et pluridisciplinaires et à l’utilisation de la modélisation pour chercher à comprendre le fonctionnement des organismes vivants placés dans diverses conditions environnementales. Cette manière d'aborder l'étude des questions biologiques n'en est qu'à ses premiers pas, en particulier dans le domaine végétal. 4 Dans un numéro spécial de Plant Physiology, "Focus Issue on Plant Systems Biology", édité par Jacques Joyard du laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale et Sheila McCormick (UC Berkeley), une série de mini revues (Updates) et des articles originaux traitent de ces questions qui vont de la quantification et l'intégration de données moléculaires complexes (expression de gènes, protéomique, etc.) à l'identification de réseaux de régulation (signalisation, métabolisme) et leur modélisation. Ce numéro vient enrichir la série Focus Collections disponible en ligne. Ainsi, Plant Systems Biology 2010 recensera à terme tous les articles publiés sur ce thème dans Plant Physiology depuis février 2008 et jusqu'à février 2012. Référence Joyard J and McCormick S. Plant Systems Biology. Plant Physiology, 2010, 152(2): 401 Moteurs moléculaires - En bref L E T T R E S C I E N T I F I Q U E Les laboratoires de l’iRTSV LAPV LEDyP Laboratoire Angio- Laboratoire Étude genèse et Physiopa- de la Dynamique thologie Vasculaire des Protéomes LBBSI LBIM GPC Groupe Physiopathologie du Cytosquelette GIPSE Laboratoire Biochi- Laboratoire BioloGroupe Informatimie et Biophysique gie, Informatique et que Pour les Sciendes Systèmes Inté- Mathématiques tifiques du sud-Est grés LPCV Biopuces Laboratoire Biopuces LCBM Laboratoire Chimie et Biologie des Métaux GPMS Laboratoire Physio- Groupe Plate-forme logie Cellulaire Vé- et Moyens Scientifigétale ques et techniques communs LTS Laboratoire Transduction du Signal Directeur de la publication Dr. Jérôme Garin Éditeur et format électronique Pascal Martinez — [email protected] Comité de rédaction Rajaa Boujemaa-Paterski, Danielle Gulino, Jacques Joyard, Thierry Rabilloud. Institut de Recherches en Technologies et Sciences pour le Vivant http://www-dsv.cea.fr/irtsv http://www-dsv.cea.fr/irtsv/lettres CEA Grenoble 17 rue des Martyrs 38 054 Grenoble cedex 09 Responsable : Jérôme Garin Tel. : 04 38 78 45 01 Fax : 04 38 78 51 55 © CEA [2010]. Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle sur quelque support que ce soit ou utilisation du contenu de ce document est interdite sans l’autorisation écrite préalable du CEA Contacts : [email protected] 5