L’approche de MDM par plate-forme diffère par sa portée plus vaste. La même plate-forme de MDM est
ainsi en mesure de résoudre d’autres problèmes métiers. Cette approche engendre un meilleur retour sur
investissement, car l’investissement en matière de technologie de MDM peut s’adapter et s’atteler à la résolution
d’autres problèmes métiers au sein d’une division, ainsi que des problèmes métiers d’autres divisions, services
ou régions. La gestion des données de référence par plate-forme est indépendante des modèles de données
etdes domaines. Elle permet aux organisations de bénécier d’une certaine exibilité dans la dénition de leur
propre modèle de données, de générer une logique et une fonctionnalité basées sur ce modèle et de prendre
en charge la conguration de l’interface graphique en fonction de ladite fonctionnalité. Cette approche réduit
le coût total de possession et accélère le processus de rentabilisation. Puisque cette approche s’appuie sur les
données, nous disons qu’«elle est dèle au bon sens».
Par exemple, un fabricant comptant parmi les entreprises du Fortune50 décide de tirer parti d’une approche
de MDM par plate-forme an d’améliorer les processus de sa chaîne logistique en matière d’achats et de
ventes— notamment pour accroître l’efcacité des achats de matériels directs et indirects et pour améliorer
la distribution des produits. Ces problèmes métiers complexes impliquent la gestion des données de référence
relatives aux fournisseurs, aux clients, aux matériels et aux produits. La mise en œuvre d’une solution d’intégration
de données clients (CDI) ou de gestion des informations produits (PIM) ne permet de résoudre qu’une seule
dimension de ces problèmes métiers. Ce type d’approche de MDM par application empêche l’entreprise
detirer parti de son investissement technologique an de traiter d’autres problèmes métiers qui mettent
enjeulesmêmes types de données.
Pour mieux illustrer la différence entre ces deux approches, penchons-nous sur un autre problème métier auquel
est confrontée une entreprise multinationale du secteur pharmaceutique, dont l’activité est organisée en plusieurs
divisions: produits pharmaceutiques conventionnels, médicaments en vente libre, biotechnologies et appareils
médicaux. La division des produits pharmaceutiques conventionnels, qui met au point des médicaments pour
des maladies graves parmi les plus répandues, telles que le cancer, le SIDA et les infections bactériennes,
setrouve confrontée à de sérieux problèmes de conformité en matière de reporting. Ces problèmes découlent
de la présence de nombreux doublons dans les systèmes archaïques utilisés par sa force de vente pour le suivi
des actions commerciales, notamment auprès des médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. La direction
et les responsables informatiques de cette division décident donc de traiter ce problème par le biais d’une
initiative de gestion des données de référence qui débouche sur la création d’une base de référence des
médecins. Cette base de référence des médecins doit nettoyer, normaliser et consolider les informations issues
de plusieurs sources, puis les renvoyer aux systèmes de force de vente utilisés par la division. En disposant
de données plus précises sur les médecins contactés, la division est mieux à même de générer des rapports
deconformité précis en temps voulu.
Implications liées à l’approche par application ou
«contraireaubon sens»
Imaginez que ce groupe informatique adopte une approche de MDM par application ou contraire au bon
sens. Ils auront résolu le problème métier urgent de la conformité, mais son approche ne lui permet pas de
traiter les autres problèmes qui ne manqueront pas de survenir. Exemple parmi les plus courants: six mois
après le passage au nouveau système, l’équipe des opérations de la division des produits pharmaceutiques
identie un problème métier— les doublons et autres erreurs et incohérences des données de la chaîne
logistique commencent à affecter ses calendriers de production. Bien entendu, la gestion des données
deréférence est la solution idéale au problème. Malheureusement, la logique métier, l’interface graphique