L’humus donne une couleur foncée au sol et permet de retenir des
substances nutritives et de l’eau. De plus, il n’est pas facilement
décomposable. La fine matière organique et l’humus en particulier,
possède les propriétés suivantes :
elle améliore la structure du sol,
elle améliore la résistance du sol à l’action érosive des pluies
ou du vent,
elle peut retenir l’eau et les substances nutritives, et la libérer
lentement aux plantes pendant une période plus longue,
elle contient des substances nutritives importantes : azote,
phosphore et potassium, qui viendront à la disposition des
plantes après décomposition.
Ce sont principalement nos micro-organismes qui décomposent
directement une partie de l’humus en dioxyde de carbone, en eau
et en substances nutritives pour la plante. Ce processus s’appelle la
minéralisation.
La minéralisation libère des substances nutritives qui peuvent être
directement assimilées par les racines des plantes.
La matière organique est un amoncèlement de matières naturelles
provenant du vivant . Sa fermentation va transformer ces
«!déchets!» en matière assimilable par les plantes et les organismes
vivants dans le sol y compris les insectes et petits animaux qui
participent à la chaine de vie et enrichissent à leur tour
l’environnement et la terre.
Pratiquement tout, du végétal naturel au monde animal est fait et
redevient de la matière organique.
Tout déchet de coupe, feuilles, petites branches, déjections
d’animaux, paillages, chaumes de culture fera un excellent support
de concentré de matières organiques.
Pour obtenir une matière organique utilisable, il est préférable de
réaliser une fermentation qui réduira les chaines carbonées et les
transformera afin d’être mieux répandues, mieux acceptées par le
sol et les plantes qui doivent s’en servir comme apport nutritif.
La putréfaction entraine le dégagement de gaz nocifs, nauséabonds,
risque de faire proliférer des micro organismes pathogènes et rend
inactif le processus de vie.
«!Au regard de la réglementation européenne de l'agriculture
biologique, il n'y a pas d'objection à l'utilisation de ce produit en
agriculture biologique, les micro-organismes étant cités à l'annexe II
partie B du Règlement Européen n° 2092/91 modifié!».