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Côté conjoncture, les Etats vont mettre en place des plans d’austérité budgétaire et
fiscale qui vont peser sur la croissance en Europe et aux Etats-Unis. Et ces plans
risquent d’affecter des pans entiers de l’économie de ces zones.
Par contre, la bonne nouvelle c’est que la croissance reste solide dans les pays
émergents. L’inflation semble jugulée, il n’y a pas de problème de dettes et les
consommations intérieures restent fortes. Et cela est plutôt bon pour toutes les
entreprises européennes et américaines qui travaillent avec ces pays.
Que peut-on en conclure ? Nous pensons qu’il n’y aura pas de récession mais plutôt
un ralentissement de la croissance mondiale et çà c’est déjà un très bon signe pour
les marchés.
Voyons maintenant comment tout cela va se traduire dans nos allocations.
A court terme, les actifs les plus sûrs nous semblent trop chers comme par exemple
le franc suisse ou l’or. Quant aux autres actifs, vu la volatilité actuelle mieux vaut
rester prudent.
Mais comme je vous l’ai dit, le monde ne va pas basculer dans la récession. Et
lorsque l’on analyse bien le potentiel de valorisation des actions, on peut tout de
même rester confiants. Il y a encore beaucoup d’opportunités.
Alors qu’allons-nous faire ?
Pour commencer nous allons conserver un volant important de liquidités. Pourquoi ?
Eh bien parce que les actifs de protection sont chers et parce que l’on veut garder
des liquidités pour investir quand le marché sera plus calme.
Sur les taux, nous restons prudents en privilégiant les emprunts d’Etat notés AAA de
la zone euro. Nous attendons aussi pour nous renforcer sur le crédit et les
obligations à haut rendement.
Enfin côté actions, nos choix vont refléter nos anticipations économiques. Avec dans
l’ordre : les pays émergents, la zone euro et ensuite les Etats-Unis.
Et surtout nous allons rester très sélectifs tant sur les secteurs que sur les valeurs.
Avec une très nette prédilection pour tout ce qui est orienté vers l’international. Ceci
afin d’éviter tous les aléas liés à une seule zone géographique.
Enfin, un mot sur les devises. Pour le moment, nous nous replions sur l’euro en
attendant là aussi, le retour au calme sur les marchés. Il y a encore trop
d’incertitudes sur le dollar et le yen est trop cher.
Toutes ces convictions devront bien sûr être adaptées à chaque profil d’investisseur
et revues en fonction de l’actualité.
Merci de votre attention et surtout n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse
Et bien sûr, on se retrouve début octobre pour une nouvelle lecture des marchés.