M I S E A U P O I N T Diagnostic des infections neuroméningées virales aiguës : apport des techniques de PCR ● F. Rozenberg P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S ■ L’orientation initiale du diagnostic des infections neuroméningées virales aiguës repose sur un ensemble de données : contexte géographique et épidémiologique, terrain (immunité), signes extra-neurologiques, cytologie du LCR. ■ L’essentiel du diagnostic virologique consiste à identifier les cas nécessitant un traitement antiviral spécifique. Les techniques de détection des génomes viraux par PCR sur le liquide céphalo-rachidien (LCR) sont appliquées essentiellement à la recherche des entérovirus et des virus du groupe herpès. ■ Les méningites virales sont les plus fréquentes des méningites aiguës aseptiques. Les entérovirus sont les principaux agents responsables de ces infections méningées bénignes. ■ L’encéphalite herpétique est la première cause d’encéphalite aiguë de mécanisme direct en Europe occidentale. Son pronostic dépend de la précocité du diagnostic et du traitement antiviral. e diagnostic des infections virales neuroméningées a été bouleversé depuis 1990 par la généralisation des techniques moléculaires fondées sur la réaction de polymérisation en chaîne ou PCR (1, 2). La PCR est une méthode d’une sensibilité et d’une spécificité extrêmes, qui détecte des quantités infimes d’acides nucléiques viraux, dans des volumes minimes de liquide céphalo-rachidien (LCR). Les entérovirus et les herpèsvirus sont les agents le plus fréquemment retrouvés dans les infections virales neuro-méningées (3, 4). La PCR est devenue la méthode de référence pour le diagnostic de l’encéphalite herpétique et des méningites à entérovirus. La PCR a permis de déterminer l’origine virale et/ou de préciser le mécanisme de certaines affections d’étiologie jusqu’alors méconnue : méningites récurrentes dans le cadre du syndrome de Mollaret, myélites herpétiques, myélites et encéphalites zostériennes ou à cytomégalovirus. Certains pathogènes sont plus souvent responsables de méningites bénignes isolées, d’autres L * Service de virologie, groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, Paris. La Lettre du Neurologue - n° 7 - vol. VI - septembre 2002 d’encéphalites sévères, mais il existe un recoupement des pathologies à prendre en compte lors de la démarche diagnostique : l’essentiel consiste, après avoir éliminé une cause non virale, à identifier les cas nécessitant un traitement antiviral spécifique (5). CLASSIFICATION DES INFECTIONS NEURO-MÉNINGÉES AIGUËS VIRALES Les infections virales du système nerveux central (SNC) se manifestent sous des formes cliniques variées, selon qu’elles impliquent les méninges, le parenchyme cérébral et/ou la moelle. Les méningites sont de loin les plus fréquentes et les plus bénignes des complications neuro-méningées des infections virales systémiques. Le virus atteint le plus souvent les méninges après une phase de virémie : il infecte les plexus choroïdes, dissémine dans le LCR et infecte les cellules épendymaires et méningées. Les encéphalites et/ou les myélites relèvent de deux mécanismes distincts, dépendant du virus en cause et de la réponse immune de l’hôte (tableau I). On distingue les encéphalites et/ou myélites dites primitives ou directes : c’est l’infection des cellules nerveuses par le virus et la réponse inflammatoire associée qui provoquent les lésions observées de destruction neuronale, neuronophagie et nécrose. Les lésions siègent essentiellement dans la substance grise. L’Herpes simplex virus (HSV) et le virus de la rage parviennent au SNC par voie neuronale à partir d’un site de réplication périphérique (peau, muqueuses). Les arbovirus accèdent au SNC par voie hématogène et infectent les cellules endothéliales des capillaires cérébraux. En Europe occidentale, l’encéphalite herpétique est la plus fréquente des encéphalites primitives. Les encéphalites, ou encéphalomyélites dites postinfectieuses, relèvent d’un mécanisme présumé auto-immun dirigé contre certains constituants du système nerveux, en particulier de la myéline. Le modèle en Tableau I. Principaux virus responsables d’encéphalites aiguës en fonction de la pathogénie (d’après Johnson, 1996). Encéphalites primitives Encéphalites postinfectieuses • Herpès simplex virus 2-4 cas/million/an • Contexte régional Rage, arboviroses, chorioméningite lymphocytaire Entérovirus, HHV-6 Rougeole Varicelle Rubéole Oreillons Virus Epstein-Barr Cytomégalovirus Adénovirus Grippe • Nourrisson, enfant (1/1 000) (1/4 000) (< 1/20 000) rare rare rare rare rare 247 M I S E A est l’encéphalite postrougeoleuse, mais elles surviennent au décours d’un grand nombre d’infections virales (voire bactériennes). Il n’y a pas de signe évident d’infection des cellules nerveuses, mais on observe une inflammation périveineuse et une démyélinisation disséminées. Cliniquement, la distinction entre les atteintes primitives et postinfectieuses est difficile. Sur le plan épidémiologique, l’incidence des formes postinfectieuses a grandement diminué depuis la généralisation de la vaccination systématique contre les virus de la rougeole, de la rubéole et des oreillons. À l’heure actuelle, les antécédents le plus fréquemment retrouvés lors de ces encéphalites sont des troubles respiratoires fébriles non spécifiques. Chez les sujets immunodéprimés, les virus habituellement responsables d’encéphalites de type postinfectieux peuvent accéder au SNC et y créer des lésions directes. DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE CLASSIQUE ET PLACE DE LA PCR Le LCR est généralement pléiocytaire à prédominance lymphocytaire, avec une glycorachie normale et une protéinorachie modérément élevée. L’isolement viral à partir du LCR est souvent infructueux, en raison de caractéristiques biologiques des virus, d’une quantité insuffisante de LCR ou de problèmes de transport ou de stockage (virus fragiles). La détection d’antigènes viraux dans le LCR est trop peu sensible. L’isolement d’un virus à partir du pharynx, de selles, de lésions cutanées ou muqueuses peut apporter des arguments en faveur de l’étiologie virale d’une infection du SNC, mais l’interprétation doit tenir compte de la possibilité d’infections concomittantes. Les méthodes indirectes ne détectent pas le virus ou ses constituants, mais la réponse de l’hôte à l’infection virale. L’interféron α (IFN-α) est un marqueur de réplication virale dont la synthèse est induite par les composants viraux. Son dosage repose sur un test biologique ou biochimique. Dans le LCR, la synthèse de cette cytokine est précoce, de brève durée, induite dans la majorité des cas de méningites virales et d’encéphalites virales primitives, mais absente au cours des encéphalites postinfectieuses. La sérologie donne des arguments plus tardifs. Dans le sérum, la mise en évidence d’une séroconversion et/ou la présence d’IgM orientent vers l’étiologie virale d’une atteinte neurologique. L’augmentation du titre d’anticorps (AC) sur deux prélèvements séparés de 10 à 15 jours est significative si le rapport des titres est supérieur à 4. La mise en évidence d’une synthèse intrathécale d’AC nécessite l’obtention d’échantillons de sérum et de LCR prélevés 10 à 15 jours après le début de la maladie. Un rapport des titres d’IgG sérum/LCR autour de 20 à 40 est significatif d’une synthèse intrathécale (4). Néanmoins, ces méthodes classiques, culture ou sérologie, sont trop tardives pour l’aide au diagnostic et au traitement, et le diagnostic d’infection neuroméningée virale est le plus souvent porté sans preuve biologique, par élimination. C’est dans ce contexte que la PCR est devenue la méthode de référence du diagnostic des infections virales neuroméningées. Elle consiste en l’amplification exponentielle des acides nucléiques viraux (ADN ou ARN) dans des volumes faibles de LCR (10 à 100 µl), 248 U P O I N T à l’aide d’amorces spécifiques complémentaires de la séquence recherchée. L’amplification de l’ARN nécessite une étape préalable de transcription en ADN complémentaire (reverse transcription, ou RT), dont l’efficacité conditionne la réussite de l’amplification (RT-PCR). Les avantages majeurs de la PCR sont sa rapidité, sa sensibilité, sa spécificité. De plus, on peut avoir conservé les prélèvements de LCR à température ambiante plusieurs heures, à 4 °C plusieurs jours, ou les avoir stockés à –20 °C ou –80 °C plusieurs mois ou années. Mais il existe encore peu de coffrets industriels pour les virus en cause dans ces affections. L’interprétation des résultats est donc dépendante des caractéristiques techniques des tests mis en œuvre dans chaque laboratoire (6). Elle dépend aussi des caractéristiques biologiques des virus considérés : site de réplication initial, voie de dissémination dans l’organisme, sites d’excrétion, persistance, latence. Dans le cas du SNC, la recherche systématique de génomes viraux par PCR dans le LCR de larges populations de patients a montré que la présence d’un génome viral dans ce compartiment biologique signe l’existence d’une infection active productive du SNC dans la quasitotalité des cas (7). L’interprétation est plus délicate si le LCR est contaminé par du sang (ponction traumatique ou LCR hémorragique) dans le cas d’une virémie positive. MÉNINGITES Méningites à entérovirus Les méningites virales sont les plus fréquentes des méningites aiguës aseptiques. Les entérovirus sont largement majoritaires. Ce sont de petits virus non enveloppés à génome ARN. Il existe plus de 60 sérotypes. Les poliovirus sont devenus exceptionnels en France grâce à la vaccination, mais les entérovirus non polio sont responsables de la très grande majorité des cas de méningite aseptique, survenant dans un contexte endémo-épidémique, avec une recrudescence au printemps et en été dans les pays tempérés. On cherchera la notion de contage et de signes d’accompagnement : herpangine, éruption, myalgies, signes digestifs. Le LCR contient moins de 500 éléments mononucléés/mm3. Une prédominance de polynucléaires (jusqu’à plus de 80 %) est fréquente au début de la maladie. La PCR permet de détecter la quasi-totalité des génotypes grâce à l’utilisation d’amorces situées dans une zone très conservée du génome viral. L’identification précise du sérotype n’est possible qu’après isolement en culture. Faire le diagnostic positif de l’infection virale présente l’intérêt d’éliminer toute autre étiologie nécessitant un traitement spécifique, en particulier méningite bactérienne décapitée. Dans la pratique pédiatrique, chez le nourrisson, on a démontré l’intérêt des résultats rapides de PCR, pour interrompre une antibiothérapie inutile et écourter la durée d’hospitalisation (8). Méningites liées à HSV-2 et VZV Le virus HSV-2 est responsable de méningites, associées ou non à un herpès génital symptomatique, plus fréquentes au cours de l’infection génitale primaire herpétique que lors des La Lettre du Neurologue - n° 7 - vol. VI - septembre 2002 réactivations. HSV-2 est aussi responsable de méningites récurrentes aseptiques (syndrome de Mollaret). Le diagnostic est facile lorsque les lésions cutanéo-muqueuses sont évocatrices, mais celles-ci sont souvent méconnues. Le LCR est parfois richement lymphocytaire (jusqu’à 1 000 éléments/mm3), mais l’isolement du virus y est difficile. La PCR l’a supplantée, mais il n’existe pas de méthode de référence à laquelle la comparer pour évaluer sa sensibilité. HSV-2 serait la deuxième cause (après les entérovirus) des méningites virales bénignes de la femme jeune (3). La guérison est spontanée et aucune étude n’a démontré l’intérêt du traitement antiviral dans ces formes modérées. Des tableaux plus sévères d’infections à HSV-2 sont décrits (méningo-radiculites, voire myélites nécrosantes), chez des sujets immunocompétents ou immunodéprimés. L’existence d’un traitement antiviral efficace justifie la recherche systématique de cette étiologie virale. La méningite biologique et/ou clinique est fréquente au cours du zona : le contexte est alors évocateur. Mais il existe des formes neuroméningées de réactivation du VZV (virus de la varicelle et du zona) en dehors de toute éruption cutanée (zoster sine herpete). Autres causes de méningites virales L’incidence des méningites ourliennes a été réduite par la vaccination. Elles sont caractérisées par une réaction lymphocytaire majeure (jusqu’à 1 000 éléments/mm3), une parotidite est associée dans la moitié des cas. L’isolement à partir du LCR est facile, et la sérologie confirme le diagnostic (présence d’IgM sériques spécifiques). Des atteintes méningées ont été décrites lors de la primo-infection à virus Epstein-Barr (EBV) ou à cytomégalovirus (CMV). Le contexte clinique, l’existence d’un syndrome mononucléosique, voire d’anomalies discrètes du bilan hépatique orientent le diagnostic, qui sera conforté par la sérologie. Les arbovirus et le virus de la chorioméningite lymphocytaire (LCMV) sont rarement responsables de méningites en Europe occidentale. Enfin, il faut citer la classique méningite lors de la primoinfection par le VIH. ENCÉPHALITES L’encéphalite herpétique C’est la première cause d’encéphalite virale aiguë sporadique dans les pays occidentaux (9). Elle est due dans la quasi-totalité des cas à HSV-1 en dehors de la période néonatale. La mortalité spontanée est élevée (70 %), et l’importance des séquelles est significativement diminuée par la précocité d’instauration du traitement antiviral. Le LCR est lymphocytaire (10-500 éléments/mm3) mais normal au début de la maladie dans 5 % des cas. L’interféron α est précocement élevé dans le LCR de 95 % des cas adultes. L’imagerie et l’EEG montrent des anomalies focales. La PCR sur LCR est devenue la technique de référence du diagnostic (1). L’ADN viral est détectable dans le premier LCR prélevé chez 95 à 100 % des patients adultes. Il faut signaler la possibilité de rares faux-négatifs de PCR sur les prélèvements trop précoces pauci- ou acellulaires, ne contenant pas encore le génome viral. Dans notre expérience, cette situaLa Lettre du Neurologue - n° 7 - vol. VI - septembre 2002 tion est observée plus fréquemment chez l’enfant. La sérologie tardive (recherche de synthèse intrathécale) garde tout son intérêt pour confirmer le diagnostic. Complications neurologiques des infections à VZV Une encéphalite aiguë sévère de mécanisme direct complique exceptionnellement la primo-infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV). Chez l’enfant immunocompétent, on observe plus souvent une encéphalite postinfectieuse : la classique ataxie cérébelleuse. Au cours d’épisodes de réactivation (zona) survenant chez des sujets immunodéprimés ou âgés, le VZV peut être responsable de complications neurologiques variées : méningo-radiculites, myélites, encéphalites. Celles-ci revêtent plusieurs aspects : leuco-encéphalopathie, méningo-encéphalite aiguë, vasculopathie des gros vaisseaux mimant un accident vasculaire cérébral. Le mécanisme infectieux est multiple : dissémination du virus par voie neuronale directe, ou par le biais du LCR, ou par voie hématogène. Le diagnostic est facilement évoqué lorsque l’éruption vésiculeuse zostérienne est concomittante, mais l’existence de formes neurologiques sans éruption ou précédant l’éruption doit être soulignée. Le diagnostic repose actuellement sur la PCR sur LCR, car les techniques de culture sont souvent peu sensibles. La possibilité d’un traitement spécifique renforce l’intérêt du diagnostic précoce. Infections neurologiques à CMV, EBV, HHV-6 Les complications neurologiques des infections à Epstein-Barr virus (EBV), cytomégalovirus (CMV) et HHV-6 sont rares au cours de la primo-infection, et leur pathogenèse n’est pas très claire : atteinte virale directe, ou mécanismes auto-immuns ? Les infections du SNC par ces virus sont plus fréquentes au cours des états d’immunodépression. Chez les sujets co-infectés par le VIH, l’incidence des infections neurologiques à CMV (encéphalite, polyradiculite, myélite) a chuté grâce à la restauration immunitaire obtenue sous traitements antirétroviraux. La détection du génome CMV dans le LCR signe l’infection neurologique à CMV, quelle que soit sa forme clinique. En revanche, la signification d’une détection des génomes EBV et HHV-6 dans le LCR par PCR n’est pas toujours claire. En effet, ces génomes étant présents dans une fraction des cellules mononucléées sanguines, leur présence dans le LCR peut être la simple conséquence d’un afflux de lymphocytes dans ce compartiment du fait de l’inflammation (5). Encéphalites virales sans traitement spécifique La plupart des virus responsables de méningites banales peuvent occasionnellement provoquer des encéphalites, survenant préférentiellement chez l’enfant. Parmi les entérovirus, les virus Coxsackie et ECHO ont été associés à des cas d’encéphalite fatale lors de la période néonatale, et l’entérovirus 71 a été récemment impliqué dans des cas d’encéphalites sévères en Asie. L’incidence de l’encéphalite ourlienne a diminué depuis la vaccination. Enfin, de rares cas d’encéphalite sévère ont été associés à l’adénovirus ou aux virus de la grippe ; leur diagnostic est essentiellement sérologique. 249 M I S E A U P O I N T Les encéphalites dues au virus de la rage (cas importés) et aux arbovirus sont exceptionnelles sous nos climats. La rage est une encéphalite fatale dans quasiment 100 % des cas et les encéphalites à arbovirus ont une mortalité variant de 1 à 50 % des cas en fonction des virus et des caractéristiques de l’hôte. L’encéphalite due au virus TBEV (tick-borne encephalitis) est décrite en Alsace et en Europe de l’Est ; elle est rarement sévère (10). On évoquera le diagnostic en cas de séjour en zone d’endémie, dans un contexte saisonnier ou professionnel particulier (forestiers). Les prélèvements (sérum et LCR) doivent être adressés à des centres de référence, où le diagnostic est encore essentiellement sérologique, plus rarement moléculaire par RT-PCR. UTILISATION PRATIQUE DE LA PCR Tableau II. Eléments en faveur de l’étiologie d’une infection neuroméningée virale (d’après Johnson, 1996). 1. Tyler KL. Polymerase chain reaction and the diagnosis of viral central nervous system diseases. Ann Neurol 1994 ; 36 : 809-11. 2. Whitley RJ, Gnann JW. Viral encephalitis : familiar infections and emerging pathogens. Lancet 2002 ; 359 : 507-13. 3. Read SJ, Kurtz JB. Laboratory diagnosis of common viral infections of the central nervous system by using a single multiplex PCR screening assay. J Clin Microbiol 1999 ; 37 : 1352-5. 4. Linde A, Klapper PE, Monteyne P et al. Specific diagnostic methods for herpesvirus infections of the central nervous system : a consensus review by the European Union Concerted Action on Virus Meningitis and Encephalitis. Clin Diagn Virol 1997 ; 8 : 83-104. 5. Roos KL. Pearls and pitfalls in the diagnosis and management of central nervous system infectious diseases. Semin Neurol 1998 ; 18 : 185-96. 6. Tang YW, Mitchell PS, Espy MJ et al. Molecular diagnosis of herpes simplex virus infections in the central nervous system. J Clin Microbiol 1999 ; 37 : 2127-36. 7. Read SJ, Jeffery KJ, Bangham CR. Aseptic meningitis and encephalitis : the role of PCR in the diagnostic laboratory. J Clin Microbiol 1997 ; 35 : 691-6. 8. Ahmed A, Brito F, Goto C et al. Clinical utility of the polymerase chain reaction for diagnosis of enteroviral meningitis in infancy. J Pediatr 1997 ; 131 : 393-7. 9. Johnson RT. Acute encephalitis. Clin Infect Dis 1996 ; 23 : 219-24 ; quiz 225-6. 10. Kaiser R. The clinical and epidemiological profile of tick-borne encephalitis in southern Germany 1994-98 : a prospective study of 656 patients. Brain 1999 ; 122 : 2067-78. • Contexte – saison entérovirus (printemps-été) oreillons (printemps) – voyage arbovirus, rage – profession virus de la chorioméningite lymphocytaire (contact avec des rongeurs) virus de l’encéphalite à tiques (forestier) – contexte épidémique entérovirus (manifestations variées au sein d’une collectivité) – immunité vaccinale rougeole, rubéole, oreillons • Signes cliniques – rash cutané entérovirus HHV-6 – éruption vésiculeuse HSV, VZV – herpangine entérovirus – adénopathies EBV, VIH – parotidite oreillons – pneumonie adénovirus, LCMV 250 La PCR est devenue la technique de référence pour établir le diagnostic de nombreuses infections neuro-méningées virales. Les entérovirus et les herpèsvirus sont les principaux agents viraux responsables de ces infections en Europe occidentale. La notion de terrain, l’anamnèse et les signes associés au tableau neurologique orientent le diagnostic étiologique (tableau II). ■ R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S La Lettre du Neurologue - n° 7 - vol. VI - septembre 2002